Lady Oscar - André
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Lady Oscar - André

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 Au fil de la plume

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Rose Noire de Barcelone
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Rose Noire de Barcelone

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MessageSujet: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMar 28 Juil 2015 - 16:04

Et voici quelqu'uns des poèmes que j'ai écrit, à commencer par le dernier en date

Au fil de la plume Auprys10

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

Au fil de la plume Lo_ban10

merci à Aurore pour le kit
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jarjayes80
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jarjayes80

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMar 28 Juil 2015 - 16:45

ça sent le vécu dans ce texte, une relation mal terminée, je me trompe ?

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

Au fil de la plume Ban1010
Merci Aurore pour ce merveilleux kit
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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMar 28 Juil 2015 - 16:52

Merci, jarjayes, pour le commentaire.
Oui, on peut dire ça.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

Au fil de la plume Lo_ban10

merci à Aurore pour le kit
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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMer 29 Juil 2015 - 12:08

Un autre, trouvé dans mes archives

Au fil de la plume Les_am11

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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merci à Aurore pour le kit
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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMer 29 Juil 2015 - 16:52

On peut résumer par je t'aime moi non plus.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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Merci Aurore pour ce merveilleux kit
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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMer 29 Juil 2015 - 17:01

Lol. Ca peut-être mais ça peut être autre chose, il n'y a pas de bonne interprétation de ce texte; il a été fait pour être assez général.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

Au fil de la plume Lo_ban10

merci à Aurore pour le kit
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TIGRESSE
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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMer 29 Juil 2015 - 20:07

ce texte redume bien la relation entre Oscar et Andre.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

Tigresse:D
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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMer 29 Juil 2015 - 20:13

TIGRESSE a écrit:
ce texte redume bien la relation entre Oscar et Andre.

Je n'ai pas spécialement pensé à eux deux en écrivant ce texte car je l'ai écrit avant de revoir l'animé mais c'est exact. En le relisant, je me rends compte que j'avais peut-être encore quelques souvenirs des épisodes, lorsque je l'ai écrit.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

Au fil de la plume Lo_ban10

merci à Aurore pour le kit
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Lia
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Lia

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyJeu 30 Juil 2015 - 20:52

Il y a vraiment quelque chose que j'aime beaucoup dans ce genre de poésie , c'est lorsqu'elle provient  théoriquement (ou non) d'une expérience vécue . Les deux ont une beauté que je ne saurai qualifier , mais j'ai passé un bon moment à leur lecture . Beaucoup de saveurs autant l'un et l'autre.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

Fière et hagarde , elle les charme tous sur son passage , car les yeux de glace sont seigneurs de son âme.
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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyJeu 30 Juil 2015 - 21:18

merci à toi, Lia!
Les autres, en provenance de mes archives

Au glas de l’inconnu
Port de douleur,
Que ne puis-je avoir satisfaction,
Dans la langueur
De ton oubli de me noyer avec toute précautions ?
Ö, au glas de l’inconnu se livrer !
Avoir le courage d’effacer
Ceci doit rester
Pour jamais !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vestiges
 
Désolation, frustration
De ta fuite, usuels compagnons,
Eternels vestiges, obscurité
Qui à jamais plane sur la  vérité.
Vestiges des temps anciens, regrettés,
Dans un tourbillon de souffrance, pour jamais évaporés,
Ces mots vous sont dédiés,
Qu’ils soient un signe vers l’espérance,
Alors que tout n’est que glace.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au plus profond de la nuit
 
Au plus profond de la nuit,
Le simple écho d’une voix perdue luit
Depuis les sulfureux abîmes
Jusquesaux plus proches cimes,
Emplissant mon cœur d’une insondable mélancolie,
Au plus  profond de la nuit,
Me parvint les grincements de chaînes que l’on délie,
Messagers d’un impossible apaisement, pourtant avec assiduité poursuivi.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Just give me a reason
 
Donne-moi juste une raison
Qui puisse justifier cet abandon
Qui me fasse accorder crédit à tes paroles
Qui m'explique pourquoi tu m'as quitté.
 
Tu dis l'avoir fait contre ta volonté,
Alors prouve-moi que tu voulais rester à mes côtés !
Donne-moi juste une raison
Pour que je puisse espérer envisager un nouvel horizon,
 
Une nouvelle vie, loin de toi, loin de toi.
Donne-moi une raison, une bonne raison, une simple raison
Pour oublier que tu représentes pour moi une tentation,
Pour oublier, pour arriver à t'oublier, toi.
 
Donne-moi simplement une raison
Qui m'interdise d'avoir la sensation
De perdre ma moitié si tu t'en vas
De vouloir être auprès de toi
 
D'attendre aussi longtemps qu'il le faudra ton retour,
Fusse une éternité, bien que tu affirmes que nous nous reverrons jamais un jour,
De ne pas douter de ton amour
De ne pas me sentir par ce drame toucher au plus profond de mon cœur.
Donne-moi simplement une raison !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Don’t wanna fall in love with you
 
Je ne voulais pas tomber amoureuse de toi
Car je ne savais que trop la tournure que cela prendrait
Je me doutais qu’un jour,  tôt ou tard, tu m’abandonnerais
Je savais que, sans te soucier de ce que je ressentirais, tu me quitterais
Et pourtant, en dépit de tout, quand tu es loin de moi,
Je me sens comme étrangère
A moi-même, à ce monde, à cette atmosphère
Je ne voulais pas  tomber amoureuse de toi
Car je me doutais qu’un jour viendrait
Où, à cause de toi, je  souffrirais
Pourtant, tu occupes sans cesse mes pensées
Sans toi, je me sens incomplète, amputée de ma moitié
En effet, de mon cœur,
En quelques précieux instants, tu es devenu le voleur.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Listen to your Heart
 
Ecoute ton cœur, suis ses enseignements et surtout observe ses commandements
Laisse toi guider par tes sentiments, n’hésite pas à suivre les pas de ce que tu ressens
La raison  t’aveugle : tu ne vois pas qu’il y a des personnes qui ont besoin de toi, qui tiennent à toi
Tu es incapable de voir que je tiens à toi, que j’ai besoin de toi
Ecoute ton cœur, lui seul pourra t’apporter ce bonheur
Que tu cherches tout prix
Dont la recherche occupe  toutes tes nuits
Tu ne peux voir que ta présence m’est importante
Tu ne peux voir que ton absence me pèse et me hante
Ce sourire qui illumine mon visage quand  tu es présent
T’est imperceptible, totalement
Ecoute ton cœur, lui seul pourra t’apporter le bonheur et la félicité
Qui sont l’objet de toutes tes pensées
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Can’t believe you are gone
 
Les heures, les jours, les semaines passent sans que tu ne reviennes
Le désespoir et le regret des temps passés me gagnent.
La nostalgie emporte ce combat.
 
 
Plus rien ne me rattache à toi
Si ce n’est ce souvenir, cette bride de souvenir :
Ton charmeur sourire, ton adorable sourire.
 
Je ne peux croire que tu sois parti
Que tu m’ais abandonnée dans cette nuit
Les heures, les jours, les semaines passent sans que tu ne reviennes
 
 
Le désespoir et le regret des temps passés gagnent.
Je ne peux lutter, je n’en ai pas la moindre envie.
La nostalgie emporte ce combat.
 
 
Pourquoi m’a tu abandonnée dans cette nuit ?
Je ne peux croire que tu sois parti.
 
 
Les heures, les jours et finalement les mois coulent.
En un flot interrompu sans que tu ne reviennes.
Eventuellement, c’est la nostalgie qui l’emporte.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Wish you were here
 
Je souhaiterais que tu sois là
Auprès de moi, auprès de moi
Je souhaiterais entendre ta voix
Auprès de moi, auprès de moi
 
Je souhaiterais te voir
Je souhaiterais ne serait-ce que t’apercevoir
A mes côtés. Seulement t’apercevoir
Je souhaiterais que sois là
 
Auprès de moi, auprès de moi
Je souhaiterais ta présence
Auprès de moi, auprès de moi
Je souhaiterais que tes propos brisent ce pesant silence
 
Je souhaiterais que l’ombre ne t’environne pas
Je souhaiterais que sois là, que tu sois là
Je souhaiterais que tu ne sois pas un simple souvenir
D’une personne disparue. Simple souvenir
 
Je souhaiterais que tu sois là
Auprès de moi, auprès de moi
Je souhaiterais te voir
Je souhaiterais ne serait-ce que t’apercevoir
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Words don't come easy to me
 
Comment lui dire que tu n'es plus ?
Comment lui apprendre qu'elle t'a perdu ?
Les mots ne me viennent pas aisément
Comment lui dire ? Comment ?
 
Comment lui faire comprendre qu'elle en verra plus ton sourire angélique ?
Comment lui annoncer cet évènement tragique
Qui t'a coûté la vie et fera des ses jours autant de nuits ?
Les mots ne viennent pas facilement
Comment lui faire comprendre ? Comment ?
 
Comment lui dire qu'à présent tu reposes six pieds sous terre,
Toi qui fus dans ce monde son unique repère ?
Les mots ne viennent pas aisément
Comment lui dire ? Comment ?
 
Comment lui apprendre qu'elle doit te dire éternellement : "adieu" ?
Comment lui annoncer qu'elle ne se plongera plus dans l'océan de tes yeux ?
Les mots ne me viennent pas aisément
Comment lui apprendre ? Comment ?
 
Comment évoquer cette tragédie
Qui transformera sa vie en enfer ?
Les mots ne viennent pas aisément
Comment l'évoquer ? Comment ?
 


 
 Lost Memories
 
Le vent, la bise marine et les embruns salés
Tout tend à me rappeler à ton souvenir et pourtant à m'en éloigner
Le silence qui règne sur la baie, le soleil s'éteignant
Et jusqu'au soir sur les dunes tombant
 
Tes paroles d'adieu à mon esprit
Comme un rêve résonnent
Pourtant, dans les profondeurs de la nuit,
 
Il semblerait qu'un brouillard les environne.
Leurs échos dans le vide se meurent
Rien ni personne n'est en mesure de les faire revivre
 
Jusqu'au souvenir de ton visage et de ton nom
Tout s'efface alors qu'il faisait long
Qu'ils étaient inscrits dans le sable chaud, à la blanche craie
Ou dans les nombreux méandres de la baie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Océan de verdure
 
Les arbres ploient sous l'ombre
Des feuilles, ballotées par le vent
Comme les vagues sombres
Du rivage qui se brisent, instantanément
 
L'océan, sous mes pieds, gronde et les tempêtes se déchaînent
Les traces de pas sur le sable fin sont comme la vie
De sournoises,, fourbes et inquiétantes chaînes
 
Et c'est à peine, si je vois l'obscurité, en vert
Se changer pour toujours. Quelle nuisance
Que ce froid qui vient de la glace!
 
D'amies, les feuilles se sont transformées en ennemies
Mais qui, est l'ordonnateur de ce changement, qui ?
L'infâme vent, qui depuis les hautes étoiles
Ne fait que tisser, tel une araignée sa toile
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paysage Canadien
 
La neige recouvre de son blanc manteau
Les toits où ruissellent l'eau
Gelée avant de se briser
 
Sur les chemins qui serpentent dans les forêts de peupliers
Dans ce paysage de rêve, un promeneur solitaire
Sans aucun but précis erre
Sur les bords du lac enneigé
 
Le promeneur endimanché
Jette un dernier regard en direction du soleil de l'éternité
Qui va se coucher
 
L'ombre du vent souffle sans balayer
Les feuilles d'érable et de peupliers
Qui recouvre la neige d'un tapis
Dans ce paysage enchanteur aucun cri ne retenti
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
I still hear your Voice
 
Je sais qu'à jamais tu es parti mais je ne peux y croire
J'entends toujours ta voix dans mon esprit
Je voudrais avoir encore une once d'espoir
Mais elle est remplacée par une insondable nuit
 
Subitement tu m'as quitté pour ne plus jamais revenir
Au delà de la mort, j'entends toujours ta voix qui me dit : "espoir"
Et en silence, je te réponds : "désespérance"
Désespérance qui dans mon cœur comme une lame s'immisce
 
Lame mortelle, lame d'acier rougeoyante
Qui depuis des mois me hante
Comme cette voix, ta voix que j'entends toujours dans mon esprit
Même au plus profond de la misère et de la plus impénétrable nuit
 
Le regard de la mort sur moi est délicatement posé
Comme autrefois celui de l'être aimé
Le souffle de la vie fuyante
Avec ta voix à mon esprit toujours présente
 
 A présent se confondent
Et inextricablement l'une en l'autre se fondent
J'entends toujours ta voix dans mon esprit
Comme le chuchotement de celui qui prie
 
Quand à moi, de la vie se ferme la porte,
Ta voix ou le souvenir de ta voix, je l'emporte
Ainsi pour toujours, ta voix résonnera à mon esprit
Pour me faire oublier que je plonge dans une éternelle nuit
 
 
 
 
 
 
 
You have no idea what you mean to me
 
Tu n'as aucune idée de ce tu représentes pour moi
Tu ne sais pas à quel point je tiens à toi
Sais-tu ce que je ressens quand tu es absent ?
 
Je ne suis rien sans toi, sans
Ta présence à mes côtés. Tu ne sais les sentiments
Que j'éprouve pour toi, tu n'as pas idée de ce tu représentes pour moi
 
Tu ne sais pas que mon cœur bat pour toi,
Que ton sourire charmeur à raison de moi
Je ne suis plus moi-même, sans toi, loin de toi
 
Les couchers de soleil si romantiques, si es avec moi
Me paraissent ternes et sans éclat, si je ne te vois
Tu n'as aucune idée de ce tu représentes pour moi.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Shadow in the Sunlight
 
Une ombre dans la lumière du soleil couchant,
Au bord de la mer, dans le sable chaud, errant
Les vagues sur les rochers se brisant
Et le doux vent dans les arbres hurlant
 
Voilà les derniers éléments
Que j'emporte du monde des vivants
Une ombre dans le soleil couchant,
M'apparaît irréelle comme une hallucination
 
Cette ombre solitaire, cette apparition
C'est la tienne. Toi qui fus ma première et ma dernière vision
Une ombre dans la lumière du soleil couchant
C'est le seul souvenir, la seule fraction,
 
La seule bride de réminiscence, qui toujours demeurant,
Ne sera effacée ni par la mort, ni par le temps
Une ombre dans le soleil couchant
Ton ultime adieu dans le jour déclinant
 
Au delà de l'Au-delà à mon esprit restera à jamais présent
Une ombre dans la lumière du soleil couchant
Comme un dernier espoir, m'attendant
Au bord de cette mer, dans le sable chaud, errant
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hands of Sorrow
 
Maîtres de ma destinée
Vous êtes et à travers la nuit me guidez
Ô mains de l'ire, mains du chagrin
À suivre, je n'ai que le chemin
Que vers l'horizon que bon vous semblera
Vous tracez
Mains de l'oracle, d'une étrange aura
Vous êtes entourées
Mais je ne vous crains car à vous vous me verrez, lentement et pour l'éternité, m'abandonner
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sinistre Echo
 
Oradour, mornes ruines qui jadis, un village fut,
La folie criminelle de quelques nazis ta population massacra
Hommes, femmes, enfants : tous en dépit de leur âge victimes connues, inconnues
Devinrent. Pour jamais, "village martyr" tu te nommeras.
 
Quelles soient dans une église parquée, brûlées ou autrement exterminées
De toutes tes âmes vivantes tu fus privé.
Champ de ruines pour l'éternité,
Symbole de la barbarie sans nom des nazis
Tu te dresses désormais dans la nuit.
 
10 juin 1944, Das Reich, une date, des mots
Dont jamais le sinistre écho
Dans les temps ne se perd, ne s'affaiblit
Personne ne sera celui qui ton passé oublit
 
Oradour, un unique nom
Que dans nos mémoires nous traînerons
Oradour, mornes ruines qui jadis un village fut
Hommes, femmes, enfants: tous en dépit de leur âge devinrent des victimes connues, inconnues
 
14 "malgré-nous" amnestiés
Bien que les coupables ils aient secondés
Mais sans l'intervention de quelqu'un d'entre eux, combien de vies supplémentaires auraient été épargnées?
Combien de familles supplémentaires dans le deuil n'auraient plongées?
.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Veritas
 
Incisive et qui pardonne difficile, telle est celle que Vérité
On a coutume de nommer
Par surprise, elle attaque,
Féroce, lorsqu'elle éclate
 
N'épargnant personne,
Quand son sinistre glas résonne
Pitié: voilà un concept qui lui est étranger
Telle est celle que l'on nomme Vérité
 
L'accepter, comme elle est, aussi impitoyable,
Que changeante, selon les circonstances ou quand opportun le moment lui semble,
Est un vrai défi, défi insurmontable
 
Car telle est celle que Vérité
Est généralement nommée
Lorsqu'elle éclate,
Presque toujours Veritas fait sensation
 
.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A Glimpse of Arizona
 
Le soleil couchant flamboyant
Qui, de son voile, recouvre, subrepticement,
Les Dunes, par le vent modelées, qui se découpent à l’Horizon ;
Le Silence du désert cette Magnificence ne rompt.
 
Et de l’aridité Ocre du sol vers un ciel « Sanglant » immaculé de nuages,
Les palmiers dressent fièrement leurs Majestueux et verdoyants plumages
Voici un aperçu de ce lieu, sous le nom d’Arizona connu :
 
Rares Oasis, point d’eau, mais une vaste étendue déserte, à perte de vue ;
A peine perturbée par quelques villes, qui semblables à des fantômes,
 
Au loin, se dressent.
 
Voici un tableau de l’Arizona,
Voici, par le traître désert, gouverné un Etat
Arizona, Phoenix
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Always and Forever
 
Je ne peux vivre sans toi
Il est vain et illusoire
D’oser croire que loin de toi
Possible est une vie car c’est le soir
De la mort et le crépuscule
 
Comment continuer à vivre
Si tu n’es pas plus qu’une ombre…
Je penserais toujours à toi
Où que tu fus, où que tu sois
Forever and Always
Always and Forever
 
Jamais moi sans toi
Ni toi, sans moi
Nous sommes aussi inséparables
Que les grains de sable
Le sont des plages nobles
 
Forever and Always
Dans la mort, dans la vie
De jour, comme de nuit
 
Deux âmes immortelles ;
Dont l’amitié scelle
Un Amour éternel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hands of Sorrow II
 
Les mains du Destin,
Les mains du Chagrin,
Sur moi, sans pitié, se sont abattues
 
Bientôt suivies par les mains du Souvenir
Et celles de l’Ire
Faisant triompher la réminiscence de tant de personnes perdues
 
Qu’il est désormais impossible de compter
Sorties du néant, s’abattent sur moi les mains de la Destinée
Irrémédiablement suivies des Mains du Chagrin
 
Qui transforment la glace en feu
La lumière en nuit et le jour en ombre
Et la joie en amère nostalgie
 
Ces mêmes mains du Chagrin qui depuis des années, m’accompagnent,
Battant la campagne
Et m’ayant privée de tout, la vie y compris
 
Etres surpuissants faisant couler le vin
Du fragile court du Destin
Etres ayant un incommensurable empire sur la douleur
 
Mains du Chagrin,
Mains du Destin,
Mains du Souvenir et de l’Ire, ensemble règnent
 
 
 
 
 
 
 
 
The way it ends
 
« Fini,
Tout est fini. »
Jamais je n’aurais cru
Que de sa bouche, de façon si crue
 
Ces quatre mots sortent
Si tout doit se terminer maintenant, ici,
De cette façon, personne ne dit
Que toute signification est absente
 
De ces paroles
Car Bonheur et Joie s’envolent
Je ne tente pas de m’enfuir et de nier
Si c’est ainsi que cela doit se finir
 
J’affronte les faits
Alors que l’envie ne me manquent pas de ne les
Reconnaître. Me voici à jamais séparée de celui qui était,
 
Qui fut, qui est, qui sera toujours,
Au-delà de tout, au-delà de la mort même, mon unique Amour
Si c’est ainsi que cela doit se finir
C’est que cela doit être la fin qui doit s’accomplir
 
Si c’est ainsi que cela doit se finir
Aucun espoir n’est désormais plus permis
Rôde seulement l’ombre des jours heureux, passés
Dépassés et la douleur dans le noir, tapie
 
 
 
 
 
 
 
 
Forget about it
 
Une ombre du passé,
A mes côtés, sur moi, penchée,
Tandis qu’à l’horizon, le soleil déclinant,
Me murmurait :
 
« Oublie…
Oublie cette vie
Et laisse-toi par les attraits
D’une si douce nuit,
Guider vers le crépuscule frais »
 
« Oublie ceci, continue l’ombre,
Et ton Horizon de magnifique ambre
Sera ». Magnifique et Sanglant
Répondis-je, intérieurement
 
Mais qui peut ce soir oublier,
Ce tragique soir où jusqu’au ciel les flammes s’étaient élevées,
Réduisant à l’état de sinistre cendres un homme innocent
Et toute sa lignée ?!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Darkness my old friend
 
Une vieille connaissance ou plutôt ami
M’accueille dans la nuit
 
Les ténèbres m’environnent
Tandis que le glas sinistrement sonne
 
Et dans toutes les contrées annoncent
Qu’il n’est plus, avec une once
 
De triomphe.
Ma vieille amie, Ténèbres,
 
Quelles sont les nouvelles de ta compagnie de brûlantes Ombres ?
 
Amie des égarées,
Ennemie de ceux qui se sont retrouvés,
 
Reste-t-il une place dans ton cortège ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Twin Flames
 
Flammes jumelles, Âmes sœurs,
Liées par delà les âges, vous unissez deux cœurs,
Qui se trouveront toujours, dussent-ils aborder à de lointains rivages.
 
Âmes jumelles, flammes sœur,
Par une douce langueur
Avaient été bénies,
Pour éclairer cette nuit
 
Intérieure qui quelque fois ravage un cœur,
Quand la corrosive jalousie,
S'impose et ronge le bonheur
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Accord Vespéral
 
Mon espérance, rêve vespéral
D'un jadis, d'un ailleurs ancestral,
Dans la foule immense de cette mer
 D'Angoisse, entre ciel et terre,
 
Perdue, pour jamais. Accord de ce minuit,
Égaré dans une nuit
Pourpre
Feu ambré qui se détache dans cette ombre,
 
Accord vespéral,  Harmonie presque oubliée,
Dans nos consciences retentissent tes dernières notes, rappel d’un monde effondré.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dualité

Bris de verre et de glace,
Et pourtant Silence tenace,
Deux mondes qui s'entrechoquent,
Le sol de loques
Sanglantes, couvert et dans le ciel azur un duo
De pacifiques
Oiseaux.
Le soleil rougeoyant
Et les nuages de nuances rosées se teintant.
Dualité 
Vérité cachée et Vérité révélée.
Monde lumineux et obscur.
Un ciel qui d'azur
Prend des teintes d'un noir lugubre. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cœur ouvert

Cœur de granit, cœur de Pyrex, cœur de pierre,
Mais cœur ouvert,
Et cœur rebelle, soufrant en secret.

Mais un cœur ouvert,
Qui t'appartient, cœur de verre,
Cœur délicat qui fut brisé,
Sans que l'on puisse y remédier.

Ce même cœur ouvert qui fut dédaigné,
Tu l'as accepté.
Cœur qui jadis fut sous les brumes,

Cœur, aujourd'hui, ensoleillé,
Cœur, maintenant, ouvert,
Auparavant, fermé,
Qu'en adviendra-t-il ? 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Let me go

Je ne peux te laisser
Dans cette nuit,
Partir, t'envoler
Cette cruelle prière : Let me 

Go,
résonne encore en moi,
Dans un sinistre écho
Rien ne trouve écho, en toi,

Pas même, notre amour
Ni le souvenir des heureux jours

Let me go

Comment peux-tu me demander
Une telle chose, qui signifie t'abandonner? 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Never Give Up

Faire face, rester,
Ne jamais abandonner,

Se battre, espérer
Des mots vidés

De sens par ta simple absence

Ne jamais abandonner, 
Comment résister,

Si tu m'as abandonnée? 

Seule, je ne peux lutter.
Et, pourtant, je sais qu'il est interdit d'abandonner

Abandonner

Seule et abandonnée,
C'est ainsi que ton départ m'a laissée.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
I'm done pretending 

Je ne plus continuer à me mentir,
Continuer à cacher


Mes sentiments pour toi

Il m'est désormais
Devenu impossible de prétendre
Le contraire
Cela serait inutile


Tu as volé mon cœur


Tu en est le maître.
Je ne plus prétendre

Être indifférente à toi

Je n'ai plus la force de prétendre,
De dissimuler, 

Ce qui doit éclater
Au jour
Amour 

Tu es autorisé à sortir de l'ombre
Qui t'environne.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Wherever you’ll go 

Ta voix, tes dernières  paroles présentes à mon esprit
Toujours seront même dans la plus profonde nuit
 
Où que tu ailles, où que tu sois
Je penserais toujours à toi
 
Que seul ton souvenir sur terre reste et que tout le reste en menue fumée
Se soit soudainement et mystérieusement envolé
Ne changera rien, où que tu te rendes,
Il faut que tu saches
 
Que, jamais, je n’oublierais
 
Que, jadis, tu fus,
Pour moi, ce que de plus précieux, j’avais
Plus que l’or,
 
Plus que les diamants qui en rivière coulent,
 
Plus que l’argent fin,
 
Et plus que le cobalt et autres précieux minerais
Que posséder je pouvais,
 
Tu fus mon seul et unique trésor,
 
Notre Amour fut ma seule lumière,
 
Dans la grande obscurité de notre monde.
 
Où que tu ailles, où que tu rendes,
 
Il m’importe que ces mots tu gardes en tête,
 
Ces derniers mots qui seront, je le crains, le dernier discours,
Que de moi tu entendras, avant que définitivement de ma vie le jour
Ne décline à l’horizon.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De tout mon cœur 

De tout mon cœur,
 
Je t’ai, un jour,
Aimé

Mais depuis que par ton refus, brisée
 
Tu m’as, saches qu’Amour a peut-être mon cœur quitté

Le passé, est le passé.
 
Mais sincère était ce sentiment
Que, de tout mon cœur, pour toi, je ne pouvais m’empêcher de ressentir

Je ne sais que penser
Depuis que tu m’as trahi, sans te soucier

De mes sentiments, en ce moment.
De tout mon cœur,
 
Je te prie de bien vouloir accepter mon Amour

Si tu ne veux et ne peux le partager
De tout mon cœur, que tu as brisé.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
D’outre-tombe 

Un message d’outre-tombe doit t’être délivré,
 
Toi, qui occupe mes pensées.
 

D’outre-tombe,
 
Je porte encore mon regard sur toi,
 
Mes sentiments ne sont pas altérés.

Mais, au contraire, ils se sont font plus insistants.
 
D‘outre-tombe,
 
Je t’adresse ces mots :

Je sais que tu m’auras oublié,
 
Dans quelques années,
Mais, d’outre-tombe,
 

Je t’assure que pour moi, il n’en sera pas ainsi,
 
Et, pourtant, j’ai essayé de ne pas laisser paraître mes sentiments pour toi,
 
Je n’ai jamais réussi  à te dire adieu,
 

Pas plus que je n’ai pu dire adieu à la vie,
 
D’outre-tombe,
 
Dans le noir silence du royaume de morts, seule, je me sens.
 

D’outre-tombe,
 
Voici mon difficile adieu.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mysterious 

Masqué,
 
Il s’est vers moi avancé.
 
Inconnue m’est son identité.
 

Mystérieux, il a voulu rester
Pour jamais, il est L’inconnu déshérité.
Sans nom, sans identité, sans famille.
 

Sans origine, mystérieux
Inconnu Masqué
Sans passé
Il n’est d’aucun temps ni lieu

Mystérieux, il a voulu rester.
 
Mystérieux, il sera.
 
Un seul mot pour le décrire : mystérieux

Dans la foule, il se perd,
 
Et, pour le reconnaître, ce seul qualificatif qu’il s’est donné,
L’Inconnu déshérité.
 

Et, pourtant, j’aimerais le trouver
Mystérieux voleur,
 
Qui me prive d’une partie de mon âme s’il s’en va.
 

Mystérieux voleur,
Maître de mon cœur.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Learn to love again

Toi, qui m'as appris à ne pas désespérer et de nouveau à aimer
J'aimerais que tu écoute ces mots
Et les garde au fond de ton cœur, au chaud,
 
Car ils te sont en toute sincérité adressés.

Tu m’as enseigné l'amour à la portugaise
L'amour avec autant de majuscules, que l'on peut inscrire dans la glaise.
Tu m'a appris à aimer de nouveau,
Me sauvant de la noyade dans les sombres eaux

De la jalousie
Qui peuvent ruiner d'un seul coût une vie

Toi qui m'as appris à aimer
De nouveau, ces propos te sont dédiés.
Saches que ton affirmation en moi une résonance à trouver
"L'espoir meure en dernier"

Mon cœur t'appartient, veille à n'en égarer la clef,
Car tu es ma seconde chance mais de troisième, il n'existe pas,
Un unique exemplaire de ce lien au monde se trouve

Toi qui m'appris à aimer de nouveau,
Je t'en prie, ne me trahis pas,
Amour ne m'a déjà
Infliger
Que trop de douleur et de peines.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans le couchant 

A l’horizon, dans le soleil couchant,
Des ruines embrasées se dessinent, à proximité d’un champ
Abandonné, de lierre,
 
Entièrement, recouvert
Dans le couchant,
 
Leurs silhouettes faisaient figures d’un total embrasement,
 
Seules flammes,
 
Signe d’une civilisation disparue
Dans cet univers, où désormais ne se trouvent plus âmes
 
Qui vivent ; plus de derniers témoins d’un monde qui n’est plus
Dans le couchant,
Leurs traces
S’effacent
Pour rejoindre le néant
 .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Underneath Feelings 

Entre nous, se tiennent trop de sentiments inavoués,
Trop de cœurs blessés, profondément, ou endeuillés.

Mon repos ne pourra être et mon âme nulle tranquillité,
Ne pourra goûter, tant que ces aveux de vous resteront inconnus.

Au cœur, vous m'avez touchée,
Et, pour jamais, je pensais que de tels mots devaient être tus.

Car, il y va de notre honneur à tous deux
Que ce coupable aveu

Au jour,
N'éclate. Ce criminel Amour

Aurait dû d'inavoués
 
Sentiments restés.

Mais d'un simple regard, vous m'avez désarmée,
Et, d'une adroite flèche, si promptement, mon cœur embrasé.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cupido 

Touchée,
 
Droit au cœur,
 
Par une flèche acérée,
 
Victime d’une douce langueur,

Je cède aux coups assénés,
 
Par ce divin Archer,
 
Personnification de l’Amour,
 

Au grand jour,
Il décoche ses traits,
 

Dans la nuit, il est dissimulé,
Cruel, magnifique, Cupidon à la volonté d’acier,
 

Tout doit te céder,
 
Divin Archer,
 
De l’Amour.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La valse des feuilles mortes 

Dans le levant, à l’horizon, des silhouettes écarlates de sang, de braises et
Eclatantes valsent, tâches vivement colorées,
 
Dans cet azur de glace et d’acier.
 
Par le vent,  emportées,
 
Dans les eaux paisibles de la proche rivière, elles finissent par voguer,
 
Bateaux Ivres improvisés.
 
Dans le couchant,
 
Apparitions d’un lointain flamboiement,
 
Dans le proche firmament,
 
Elles s’ancrent, définitivement,
 
Dans la voie lactée.
 
Et, quand le sombre voile de la nuit est levé,
 
De nouveau, elles ouvrent le bal, enchantées.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Corazon en la Obscuritad
 

Cœur environné d’ombres, 
Cœur condamné à l’obscurité,
 
Cœur marin qui sombre,
Par une flèche, empalé.
 

Les tourments d’Amour
L’ont privé du jour.
 

Cœur souffrant d’une douce langueur.
 

Cœur bienheureux, te voilà noyé dans le malheur.
 
Cœur, par le feu, impitoyablement immolé

Et livré aux carnassiers.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nothing but pain and memories 

Puisque ce qu’il ne reste de nous n’est que souffrance et souvenirs,
 
Il n’est plus rien qui puisse me soutenir,
 
Car sous les nuages, ton sourire
S’est envolé, lui qui faisait ma joie de vivre.
 
Dans les abîmes, l’écho de ta voix s’est depuis longtemps perdu.
Je ne peux oublier la première fois où nous sommes vus.
 
Mais de cet instant, je ne garde que des séquelles faites de souffrance et de souvenirs.
 
Je ne puis me rappeler, sans frémir,
 
Cet adieu, ton adieu, qu’au vent, tu m’as offerts
Et combien, en ce lointain instant, j’ai soufferts.
Rien si ce n’est de la souffrance et des souvenirs
Persistent car je sais que tu ne pourras revenir.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
My heart can’t fake it

Ceci sont mes derniers mots :
Sache, que mon cœur n’a jamais mentit, 
Quelques soient les circonstances où l’a plongé la vie.
Je t’ai toujours aimé, bien au-delà de ce qui peut être exprimer.
Je t’en prie, 
Ecoute ces quelques propos, 
Cette confession que j’ai été obligée
De garder secrète depuis des années, puisque mon cœur ne saurait mentir
Sur mes sentiments, sur mes craintes, sur mes espoirs. 
Je ne pourrais jamais nier 
Cette évidence qui s’impose, me sortant de cette ombre où j’étais plongée. 
J’espère que cet aveu, 
A tes yeux, 
Trouvera grâce car, mon cœur n’a jamais été capable de mentir. 
Cette vérité doit t’être donc connue. 
Je ne peux t’oublier
Tu es ma raison d’encore croire, de vivre. 
Et, puisqu’il semblerait que nous soyons liés par le destin.
Je te prie d’accorder ta confiance à ce cœur qui ne connaît le mensonge.
Ce cœur qui n’est familier
Que des songes
De la douleur, du désespoir
Et, qui fut blessé par l’Amour et ses traits. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mists of Dorset 

De Brume,
Semblable à l’écume, 
Les rives du lac
Sont enveloppées. 
Et d’un entrelac
D’algues sont recouvertes les côtes finement découpées.
Sur, un îlot abandonné
A la tempête de ce lac intérieur  se tient un vieux chêne solitaire, 
Sans feuille et esseulé, maître
De cette mystérieuse contrée
Qui un jour Dorset fut nommée.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Is Love a Lie ? 

Si je t’avouais que tu es la lumière de ma vie, 
Dirais-tu que l’Amour est un mensonge, 
Un simple songe ? 
Alors qu’il est ce qui permet de sortir des ténèbres de la nuit, 
S’il n’est contaminé par la jalousie. 
Dirais-tu de l’Amour qu’il est une invention, 
Si tu avais connaissance de mes plus profondes émotions ? 
Je ne peux vivre sans toi, je ne prétends pas que je puisse seulement l’envisager.
Et, si les circonstances me forcent à te l’avouer, 
Peux-tu encore douter
Que le véritable Amour puisse exister ? 
Au plus profond de mon âme, je suis touchée
Par un invisible trait, une lame aiguisée. 
Doutes-tu encore de l’Amour, 
Alors qu’il a éclaté au jour ? 
J’ai besoin de ta présence à mes côtés, 
Pour m’accompagner, 
Pour lutter, 
Contre les ténèbres, l’envie d’abandonner
Qui de mon cœur s’est emparé
Depuis ton départ. Après un tel aveu, pourrais-tu encore raisonnablement douter
Que le véritable Amour, souvent tragique, loin d’être un mythe, puisse exister ?

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Windy Moor

Enveloppées dans leurs voiles nuageux
Et, au plus profond, ténébreux,
Se dessinent les ombres
Dans les commencements des ténèbres, 
Arrimées au Moor ventée

Ruines porteuses de mémoire, 
Et, miroir 
Des âmes qui, jadis, l’arpentèrent, 
Plantées dans cette Moor ventée. En ces lieux, les souvenirs l’emportent.


Portes toujours closes sur un passé
Jamais éteint, toujours incandescent et réticent à être dévoilé.
Seul lien avec ce qui a été, brisé, 
Irrémédiablement. Unique témoin
D’une ascension et d’un déclin, tous deux si lointain
Et pourtant si proches et accessibles. 

Moor ventée, 
Solitaires restes d’une vie regrettée, 
Pourquoi une décadence si puissante
Signe inlassablement la fin d’une gloire éclatante ? 

Symbole, représentant
Involontaire d’un ancien ordre qui si facilement
A, avec fracas,
Volé en éclats, 
Dans un amas
De cendres et de ternies auras.

 
 
 
 
 
 
 
Abysse de souffrances
 
Abysse de souffrances qui sur la hanse du deuil s’ouvre,
Toi qui m’as ôté tout désir de vivre,
Je prie pour que tu m’accueille en ton silencieux
Havre et que mes Cieux
Tu éclaires.
 
Pour la dernière fois, je voudrais m’adresser
Au monde duquel tu te vantes de m’avoir arraché.
Que cet Adieu
Soit symbole de mon infaillible dévotion et de ma fidélité au maître de ces hauts-lieux !
 
Aucun regret ni remord ne se partagent mon cœur
Car c’est de mon propre chef qu’à cette douloureuse langueur
Je m’abandonne.
Si c’est pour moi que sonne
 
Le glas,
Je ne m’y opposerais pas.
Ceci est mon  testament,
Légué à la postérité
Des siècles à venir, en espérant que rien ne vienne le briser.
Abysse de souffrance, que tu sois remercié de m’offrir un final apaisement.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fragment I
A cette vague d'or qui, dans le lointain, résonne,
Avec complaisance et aisance, je m'abandonne. 


Fragment II

De l'oubli, je sens l'effroyable imminence,
Quand je me sais tenir au bord du silence.

 
Fragment III
Le voile d’or du soir, qui se répand,
Brusquement, se déchire, sanglant.
 
Fragment IV : V
Une voile, unique V, vogue
Vers des nouveaux horizons, lame d’airain et déferlante vague.
 
Fragment V
Cascade de froide lave galbée et majestueux Kérylos de ces côtés ambrées magnifiquement
Sont, dès présent, maîtres incontestés des plus profonds océans.
 
Fragment VI
Un fraternel et solennel  adieu au Soleil !
De la part de ceux qui s’y sont brûlé les ailes.
 
Fragment  VII : Remembrance
Pensées ou souvenirs
D’une réminiscence évadée à regrets dans l’ire ?
Je ne saurais dire.
Et pourtant ce fut sur elle que j’ai accordé ma lyre.
 
Fragment VIII
Redoute
Mais ne doute
 
 
 
 
 
Sonnet de givre
Echo de la slave d’argent,
Dans les plus profonds abysses ont sombrés,
Happés par les immensités des fantômes étangs,
Lustrés, les restes de votre glorieux passé.
 
Vestiges, écho vertigineux et sentier sinueux,
Qui, en un soupir aurifère, nimbé de vif-argent
Se referment sur le royaume des éternels adieux,
 
Bris de glace libérateur d’un cœur qui toujours à vécu dans un hiver mordant,
Paysage de givre rayonnant,
Lentement vous dérivez,
Et à d’inconnus rivages, accostez.
 
Cimetière verdoyant sur lequel est penché l’ombre des cieux,
Et où résonne des anges la mélodieuse mélopée au parfum enivrant,
C’est, à présent, vers toi que je me tourne pour que montent mes implorations vers Eux.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vers perdus
Clef de l’éternité,
Océan de la langueur ou de la clémence,
Un froid  silence qu’à peine la glace brise
Se répand.  Déploient leurs ailes,
Ces éternelles, sempiternelles sentinelles
D’un monde qu’à jamais l’on a cru perdu.
Dans les plages de sables fin satiné, luit, repose des souvenirs inconnus,
Gardiens d’une riche Réminiscence méconnue.
Qu’à l’Aube ne baisse, cette lueur d’un espoir
Tant attendu, regretté, si Dieu et ma mémoire.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fragment IX : Yorkshire Moor
Landes, royaume de la verdure et des ambres lilas,
Sont inscrites magnificence et sublimes désolation dans tes pas.
 
Dans ce domaine des plus hardys
N’existe nulle nuit
 
Pas même celle d’un cœur
Qui  succomberait  à la langueur
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Poète de l’oubli
Coulent les heures, sonnent les jours
Et disparait, dans la tourmente, Amour
Coulent les jours, sonnent les heures,
Quand meurt Bonheur
 
C’est alors que monte le Soleil de la Mélancolie
Poète du crépuscule, je chante l’oubli.
 
Oubli d’un jour, oubli de toujours
Sonne le jour,
Coule l’heure
Où maudit poète trouvera son juste heur
 
Souffrance de la mémoire
Pour qui de sa vie atteint le soir.
 
Prend  son envol  la colombe
Dorée ; à la recherche d’une tombe
Où se poser.
Quand  arrive l’ombre de jadis, par elle, je me laisse entraîner.
 
Voix de l’éternité, messager
Et poète de l’oubli, devant le destin, j’ai à m’incliner.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Rêverie solitaire
 
Une immensité salée, à mes pieds s’étend, se baignant dans le soleil déclinant.
Une voix. Un écho.
Je ne peux saisir que…
Un néant.
Je lâche prise. L’appel de l’inconnu.
Le doute, despote des pensées. Adieu au passé.
Illusion d’une vie.
Brisée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En souvenir
 
Du passé, que j’aimerais retrouver,
Je n’ai emporté
Que  ce cœur brisé, que tu me connais.
En souvenir de jours pour jamais
Plongés, dans la plus profonde obscurité,
Je n’ai gardé qu’un visage, qu’une voix à l’écho brisé.
 
Appel désespéré, désespérant,
Qui cherche une réponse et n’obtient que le murmure du temps…
 
Ineffable douleur…
 
…Pour un cœur, privé d’heur.
 
Par une éclipse totale, déchiré est mon cœur,
Quand  je sais, quand je sens, que s’échappent ses  ultimes heures.
 
Je voudrais tant retrouver…
…Ce qui m’a été arraché.
En souvenir
De la félicité, je n’ai qu’ire.
 
En souvenir…
Un fragment de souvenir.
 
Quand oublier est impossible ; quand éviter d’y penser ne peut que la souffrance accentuer ; quand  c’est un gouffre immense qui s’est ouvert pour l’éternité ; quand, la vérité est trop douloureuse, trop incisive, fait preuve de trop de cruauté, quand supporter signifie abandonner tout espoir…
 
 
 
 
 
 
 
 
A  toi, à vous
 
Dans la lumière diaphane et sinistre d’un inique passé,
Mon présent est baigné.
A  toi, à vous,
Je l’avoue
A  jamais, vous resterez dans ma mémoire, mon esprit.
Quand , en une nuit,
Le drame à frappé,
Sachez
Combien…
Plus de lien.
A  toi, à vous. Ma vie est désormais un vide.
Qui de minutes en minutes devient plus poreux, creux et placide.
Dans l’oubli et les regrets, je me noie.
En vain. A vous, à toi.
Mes jours sont un enfer, un monde muet
Duquel  je souhaiterai ardemment m’évader.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tempus Fugit
 
Retenir le temps, lui si fuyant.
Décélérer son rythme tranchant.
Oublier que les heures s’égrènent.
Portée par une ineffable haine
Contre rien, contre ce qui fut,
Contre ce que j’ai perdu,
Je crois en avoir oublié le principal,
Oublié qu’il faut vivre,
Ne pas céder à cette ire, qui rend ivre.
Ne pas s’abandonner à cette langueur
Qui rythme nos heures.
Ne pas tomber
Sous les coups de cette attirante
Inimité. Oublier.
Douceur
A  nulle autre pareille que celle qui berce mon cœur.
Lâcher prise, quand il faut,
Et se laisser sombrer dans cette eau
Sombre qui nous environne d’ombres.
Ne pas compter au nombre
De ceux…
…dans les cieux.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Deep Down
 
Une plage d’ardentes flammes projette ses rais dans les plus profondes ondes.
Qui, à cette contemplation, attiré par sa magnétisante superbe,
Incapable que de
Prononcer des bribes…
Descendre.  
Un monde de cendres.
 
Grisaille des retrouvailles ;
De l’adieu, j’aperçois la teinte grenaille.
 
Ultime lettre
A un être
Qui reste dans mon cœur,
Quand je ressens cette insoutenable langueur.
 
Plonger , descendre, nager, effectuer une ascension pour finalement se noyer
Sans retour, dans l’appel déchirant,
Sincère, touchant
De celui qui, inlassablement, ne peut que notre nom appeler.
 
Sentiment d’abandon,
Ce don…
 
Descendre
Dans ce monde de cendres.
Perdre pieds dans la vérité,
Quand la seule solution est de se noyer
Dans ce que l’on a toute notre vie redouté.
 
Pardonne-moi ma faiblesse,
Toi à qui ces mots s’adressent…
 
Au plus profond de toi,
Je sens que…si tu accorde ta confiance ; c’est à moi.
 
Espoir d’un soir.
Ce qui court sous cette plume
 
Trace dorée,
Qui s’évapore dans les abîmes de la vérité.
Ce qui court sous cette plume,  
Ce que derrière elle, elle laisse n’est que brume
Dans laquelle se perd désolation, satisfaction
Aussi bien que chaleureuse division.
Si ce n’est, quelques fois, un abandon,
Ce qui court
Et se fait jour
Dans ces vers, ce sera de la soumission
Au destin. Pour la postérité,
Des sentiments la seule affirmation
Sera éclatée,
Sous cette plume.
Ce qui l’air parfume
Et nos sens enivre
Et prêt de se transforme en givre
Quand, despotique, l’angoisse
Se fait compagne de la détresse.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Méridor ou à ta  mémoire  
 
A ta mémoire,
Accepte
Ce que j’ai pu oire.
Ecoute
Ce que j’ai pu voir.
 
Sache que ce qu’en moi tu perds,
Ne peut se retrouver,
Pour l’éternité, séparés.
A ta mémoire, ce qui a été offert
 
N’est pas de peu de sacrifice,
Tant que j’espère
Qu’il sera épargné par la glace
Des regrets amers.
 
Dernières paroles, ultime regard,
Avant que ne s’égare
Dans la douleur, un cœur
Qui, à tes côtés, a connu une si douce langueur.
 
A ta mémoire.
Ce que j’ai pu oire,
Ce que peut voir, apercevoir,
Quelle différence quand ce n’est désormais que deuil noir ?
 
Un passé effacé.
 
Un présent sans identité.
 
Déchirée, brisée,
Abandonnée à soi,
Sans toi.
Je ne suis que l’ombre de celle que j’ai été.
 
Mourir pour vivre et vivre pour mourir.
Amboise ou  cette posthume missive
 
Ce qui fut légué à ma mémoire,
Je l’accepte.
Ce que tu as pu oire
Et ce que tu as pu voir,
En toute conscience, je l’écoute.
 
Ces mots, cette posthume missive
Que je laisse d’une lame vive
Me perce le cœur car je sais que ce qu’en toi je perds
Ne pourra se retrouver.
Séparés, pour une éternelle éternité.
Je ne pourrais me montrer aussi généreux que ce

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyMer 5 Aoû 2015 - 20:02

Et puis un nouveau

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyDim 27 Sep 2015 - 12:35

Petite nouveauté

Flots de regrets

Dans les sombres allées,
Les échos de tes pas se perdent,
Happés par cette immensité,
Avant que de mourir
Et de s’éteindre,
Au loin.

Retiens-moi
Car je me noie
Et tends-moi la main
Pour que je vois
Ces lendemains,
Que j’aperçois !

La brise
Se brise,
Dernier écho,
Ton écho.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyVen 2 Oct 2015 - 22:04

le petit suivant


Watery Grave

 

En ces profondeurs, apaisées, semble devoir

Reposer pour une éternité une ancienne gloire, par de simples mots ressuscitée.

D’un précieux passé, glorieux miroir,

Ce reflet, transfiguré en désespoir, en éclats à volé.

 

Si souvent, à parcourir les blanches pages

Du proche rivage, monte en moi une soudaine ire.

 

Et les notes perdues d’une lyre, en mon cœur exercent moult ravages

Et qu’une once de courage ne chavire,

 

Quand amis et alliés fidèles abandonnent toute combativité

Et qu’un la plus profonde obscurité, vous savez qu’elles

Se tiennent menaçantes et cruelles. Et une solide étrangeté

Par un puissant frison secondé n’éprouve nulle sentinelle.

 

En guise d’adieux,

Eux, accompagnés de la bise.

 

Se brise, cet aveu,

Cet  inavoué  feu et ultime croyance.

 

Cette tombe marine,

Objet de ma haine, devant une plus puissante aversion, se courbe.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptySam 17 Oct 2015 - 19:34

Une nouveauté en octosyllabes

La complainte des derniers violons : marine brise

Ouragans, torrents, Déluge
Envahissent rivages
D’opale de blanc cobalt.
Vifs, sans volonté de halte,
Voguent ces vents souverains
Vers des horizons hauts et teints.

Marine brise au vent salé
Résonne en échos étouffés.

Complainte des derniers
Violons, au lointain, niée,
Violemment, subitement,
En un éclat de reniement.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptySam 17 Oct 2015 - 22:42

Puis un en prose


Vol  infini


Vague image d’un lointain rivage ou mirage venu du fond des âges, quelles traces laissées par d’invisibles ailes seront  encore appelées à joncher mon chemin ? Oublie, oubli, oubliée, oublier.  Dans le fond des marins abysses, brille  une lueur, dernière espérance, première désespérance d’un monde clos et solitaire, que l’on aspire à rejoindre à regrets.
 

Ce vol infini parmi les noirs et blancs Lys m’emporte, inconsciemment, et j’abandonne toute haine pour une pique de désarroi, sur laquelle règne la nostalgie.
 

Douce mélodie. Insomnie délicieuse.
 

L’opprobre des cordes marines.
 

Brumeuse lueur  en  tes yeux m’invite à aller vers un horizon paisible, dardant des flammes voraces et amicales.
 

Un voile sur le passé, et dans la présent une voile.
 

Un écho, un appel ; une voix, des traits. 

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyDim 18 Oct 2015 - 22:29

Retours au vers : décasyllabes


Looking into my eyes
 

Dans mes yeux, tu liras mes aveux.
Alors, acceptes que j’ose des adieux.
Tu es la raison pour laquelle je…
Je continue à me battre. Et si Eux,
Qui  dans les plus hauts et sinistres cieux
Jugent, l’autorisent, saches qu’en
Mes yeux, mes aveux te sont livrés tant
Avec douceur que mes amers regrets
Car je fus volontairement en rets
De toi faite consentent appât
Et ceci seulement par et pour toi.
Ce sont donc dans mes yeux sincères aveux.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyDim 18 Oct 2015 - 23:55

J'aime beaucoup cette diversité ! BRAVO.

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptyLun 19 Oct 2015 - 10:22

Merci à toi, COWBOY!
La poésie n'a pas de limite donc je ne voudrais simplement restée dans la poésie conventionnelle ou normée même si certaines fois, je m'y aventure.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptySam 14 Nov 2015 - 9:59

Et there it is: "le poème des cinq", comme je le surnomme.

Shattered Memory

Souvenir brisé,
En jour effacé.
Et par où perdu
Tu fus, retrouvé
Sera. Singulier

Feu, unique espoir
S’éteint, isolé,
Exilé en soir.
Seul abandonné,
Délaissée gloire.

Mon miroir lustré,
Eclat splendide,
Souvenir d’été,
Précieuse jade,
Bientôt oubliés,

En des abîmes
Sinistres plongés
Pour toute âme,
Halo éclairé
Semblent sublimes.

Unique harmonie,
Notes fatales,
Hymne a la vie
Sans aucune aile,
Pour elles poursuivies.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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MessageSujet: Re: Au fil de la plume   Au fil de la plume EmptySam 28 Nov 2015 - 20:34

Sorry, s'il n'y a pas de préambule... Mais ce serait vraiment trop douloureux pour moi, s'il devait en un avoir un car je ne serais pas quoi dire... Et c'est, d'ailleurs, pour ça que je suis passé par le biais du poème en prose. Sinon, il me semble que ces deux compositions et la date (en bas de la première) parlent assez pour moi.




Les voix de l’ombre

Contre ces maux, pour seules armes des mots ou des larmes. Et, quelques fois, dans les brumes de mon âme, j’entends des murmures : les voix de l’ombre. Les voix des déshérités qui m’invitent à parler, à témoigner pour eux. Si cette douleur peut s’apaiser par la plume… Si elle peut seulement s’atténuer avec le temps…

Pour le sang versé, l’encre doit couler. Les Lettres se dresser.

Mais, si Espoir semble perdu, alors le prétexte pour que l’histoire puisse se répéter est présent. Contre l’oppression, contre la haine, contre l’intolérance, contre l’infamie…
Toujours un point levé.


13 Novembre 2015



All Of My Memories

Seuls les mots dans le silence, seule la plume qui court sur le papier, seul un murmure dans les esprits.
Seules des réminiscences muettes, seul un visage : le tien dans cet enfer, dans ce désert, dans un monde que j’ai perdu.
Mon seul soutien. Adieu.
Mon âme, je la sens m’échapper.
Il n’est déjà plus temps pour reculer.
Avancer ? Stagner ?

Les flammes de l’oubli m’attirent.
Pourquoi résister ? Pourquoi se battre ?
Céder ? S’abandonner ?
Tant de réminiscences… Et un passé abandonné.
Malgré moi, je voudrais le retenir.
Ce que je n’ai pas pu contenir ce furent Souffrance et Ire.
Si le passé n’est plus, j’en entends encore en moi la voix et voudrais la rejoindre, m’y perdre, m’y noyer, du moins la saisir.
Je ne puis que le contempler.

Mon seul bien au milieu de cette tempête,, des fragments de réminiscences.
De ce que tu fus, je n’ai qu’un aperçu : un visage dans les brumes.

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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