Faites vous plaisir  

Merci beaucoup pour ces textes ! Une sorte de cadeau de Noël
Avant de commencer à commenter, je te suggère un titre qui m'est venu en lisant les sujets et le premier texte : Adieux. 

Je viens de lire le premier adieu. J'ai beaucoup aimé, en particulier tout le passage sur le regard des migrants et sur son propre regard qu'il veut également plein d'espoir. J'ai aimé aussi l'amour que l'on sent de cet homme pour cette femme, le fait qu'il aimerait la regarder vivre de loin. C'est très curieux, c'est un texte moderne, ancré dans notre époque et pourtant j'avais l'impression en lisant de lire le texte d'un explorateur des siècles passés en quête d'un nouveau monde. Comme quoi c'est une quête universelle qui n'a pas d'époque et pas de frontière. Et finalement je crois que c'est justement ce que j'ai aimé dans ce texte, ce sentiment qu'il n'y a pas d'époque, pas de frontière, juste des êtres humains mus par l'espoir d'un monde meilleur, unis par la même quête.
Je n'ai pas encore lu le second texte, mais ça ne saurait tarder. Juste le temps de savourer le premier

Je viens de lire le deuxième texte. D'abord  il m'a appris ce qu'était la Betique. Ensuite, il m'a surprise, à la fois par la description de la douceur d'y vivre et de l'accueil de ses habitants, et aussi pour la raison invoquée pour ce départ  En lisant le début du texte, comme le personnage, je me demandais pourquoi partir si tout était aussi bien. Et puis on apprend que c'est parce qu'il n'y a pas d'art. Et que sans ce dernier, il ne sait pas vivre. Je me demande quelles têtes ont fait ses auditeurs, ont-ils cherché à le retenir ? Est-il revenu comme il l'espère ? "A-t-il trouvé le pays changé ? Mais j'extrapole, ce n'était pas le sujet. Je trouve que c'est un joli discours d'adieu, plein de gratitude. Pas facile à écrire et à prononcer pour le personnage, j'en suis certaine, parce ces gens l'ont très bien accueilli. Ce texte rappelle combien il est parfois difficile de quitter une communauté acceuillante pour suivre ses propres aspirations. Merci Scrubbi de l'avoir partagé avec nous

Merci pour ces commentaires Lénie 

Effectivement, j'aurais pu appeler mon premier texte "Adieu" et le deuxième..."Au revoir", ça aurait été cocasse   En vérité, c'est pas tellement que je ne trouvais pas de titres qui aurais collé, c'est plus pour garder le côté "devoir scolaire". C'est peut être bizarre dit comme ça, mais je trouve que titrer aurait "intimiser " (rhoo, mais pourquoi ce mot n'existe pas ? ) les textes, en tout cas ça m'aurait fait bizarre. Bref, je me prends encore la tête pour rien 

J'ai été sincèrement contente de lire ton ressenti sur le premier. C'est très exactement ce que j'ai ressenti en lisant Eldorado, que ce dont parle ce livre est intemporel, universel et finalement peut être tout simplement inhérent à l'Homme en général, alors je ça me fais plaisir que tu ai retrouvé le même esprit dans ce texte. 
A propos, quand je l'ai rédiger, j'ai pensé à un parallèle entre Salvatore et Oscar :  ils sont amené tout les deux, après plusieurs décennie de carrière, à remettre en question leur rôles, leur croyance et leur valeurs, ce qui les conduit à un brusque virage dans leur vie. Le "J'ose espérer", si je me souviens bien, est d'ailleurs directement inspiré d'Oscar qui en use et en abuse, comme quoi   


Et pour ce qui est du deuxième texte, l'une des difficulté était justement de trouver le juste milieu entre le fait qu'il ne puisse vraiment pas rester, et le regret qu'il a de partir. Après, pour ce qui est du reste, est-ce qu'il revient, est-ce que la raison de son départ est comprise...à chacun de voir. Moi je pense qu'il n'est jamais revenu et que la majorité de la population, bien que ne lui en tenant pas rigueur, n'a pas su comprendre pourquoi il s'en allait parce que leur culture nourrit l'indifférence, voire une certaine forme de mépris pour tout ce qui dépasse l'utilitaire.

rhhhaaaa des sujets d'invention...alors que j'ai 34 devoirs type bac qui me narguent sur mon bureau !!! Non je blague, je lirai volontiers ces textes  Merci Scrrubi

Ahah, je compatis ^^  C'est déja pénible de faire un seul sujet, alors devoir en corriger une trentaine...   (avéque plain de fote d'ortograffe en plus, si les élèves sont comme moi  )

Ce sont mes élèves de 1ere L que je torture comme ça (ils doivent apprécier finalement, aucun absent le jour J. Je leur ai refilé des "célébrations" à 10 h pour leur donner du courage  et j'ai eu droit à 4 boîtes de chocolat, un dessin, des bougies, deux lettres, un poème, le jour des vacances !!Sont mimi quand même )

Mais ce sont des anges tes élèves   ou alors ils essayent de te soudoyer  

Je suis jalouse, j'aurais bien voulu avoir une prof comme toi en première, ça m'aurait peut être reconcilié avec le français "scolaire" et à qui j'aurais voulu offrir des chocolats    A propos kesaco "célébrations" ?

c'est un assortiment de chocolats miniature (mars, milky way, twix...).

Merci de ce que tu me dis, c'est mimi ! Je ne compte plus les lettres dans ma petite boîte à trésors, les mails ou les cadeaux, c'est touchant

Ah oui d'accord, je comprends  mieux. Dans ma tête "celebrations" c'était la messe le jeudi matin, pas tout a fait le même registre pour du coup 
Ah c'est sûr ça doit rechauffer le coeur !

Un beau texte, Scrubbi, que tu as bien fait de publier. J'ai lu la première lettre; je n'ai pas entendu parler du livre.

On sent une urgence dans la vie de cet homme à être authentique, à vivre avec ses convictions. Ce n'est pas simplement une reconversion professionnelle "classique" : il veut donner un sens à sa vie.

 Beaucoup de générosité envers sa femme, qu'il espère heureuse. Sa façon de presque s'oublier, de "s'effacer" pour les autres me fait penser à Mère Teresa. 

Merci pour ton texte   

Comme tu le dis très bien, oui, il ressent le besoin impérieux de se retrouver, de se trouver tout court même, et cela implique de disparaître au yeux du monde qui l'a connu comme le commandant Salvatore Piracci. 
C'est intéressant  que tu évoque sa manière de s'effacer pour les autres, progressivement jusqu'à l’extrême, parce que c'est  un thème qui devient central à la fin du livre, sans vouloir spoiler.
Merci pour ton commentaire Selen