Commentaires "Le Sang de l'Honneur"

Merci beaucoup Zalzal et Rudujak !..


Un autre chapitre est disponible ...

Dresde

Les troupes impériales sont désavantagées par leur nombre inférieur et par la connaissance qu'a l'ennemi de leur talon d'Achille. En effet, dans les rangs ennemis, Bernadotte sait très bien où et comment il faut frapper Napoléon.

Un autre traître - Moreau - complote contre l'Empereur, ce qui, à juste titre, enrage Oscar.

Sudena a écrit:

Citation :

"Arrivée au bivouac, soudain, elle s'est effondré dans les bras d'André et [...] elle a murmuré en sanglottant: "Lannes! Lannes!.. Pourquoi a-t-il fallu que tu meures?!. Toi tu n'aurais pas trahi! Oh non, tu n'aurais pas laissé tomber ton pays et tes amis..."

Néanmoins, malgré leur infériorité numérique, malgré la présence d'un traître informateur dans le camp ennemi, ce fut une victoire écrasante: 25 000 morts dans les rangs ennemis contre "seulement" (je mets "seulement" entre guillemets, car je ne peux concevoir que 8000 hommes morts - bien que cela soit moindre que dans le camp adverse - soit minime, ou à balayer de la main) 8000 parmi les troupes impériales.

Comme l'a écrit Aurore, cette victoire n'est qu'un amuse-gueule puisque tout va se passer à Leipzig...

Merci de vos commentaires!

Une petite information: la mort de Moreau n'est pas inventée non-plus: il fut réellement tué par un boulet de la Garde et mourut exactement comme Lannes (dont j'espère que le fantôme y est assez présent...). Eh oui: rendez-vous à Leipzig et ce dès demain (j'espère que les récits de combats ne sont pas trop répétitifs: je vais bientôt jouer plus sur l'émotion mais cette bataille était je pense importante ...)!

Il me semble que les traîtres poussent comme des champignons...
Vu l'issue avec Moreau, Napoléon devrait envoyer Oscar à rendre une petite visite à Bernadotte...
...et maintenant, on attend Leipzig...

Pas idiot Rudyjak !..


En attendant, un nouveau chapitre, histoire de vous faire bien mariner...et de tenir je l'espère une de mes promesses ...

Trois lettres,trois points de vue différents...
Oscar, André et Alain sont prêts à se battre, malgrè les difficultés et le pessimisme pour l'issue incertaine de la bataille
L'arrivée inespérée de Poniatowski à la tête de dix mille polonais c'est l'unique chose que remonte leur morale et leur donne l'espoir de vaincre...

Merci beaucoup les amies !.. J'avoue que je joue avec votre patience ... Mais le récit à proprement parler de la bataille ne saurait tarder, rassurez-vous (et _encore... _ MERCI de me suivre ) ...

Leipzig: seuls contre tous..

J'aime bien le ton sarcastique qu'emploie Alain dans sa lettre. On le reconnaît bien avec son franc-parler.

Sudena a écrit:

Citation :

Je sens qu'André et Oscar vont, en t'écrivant, chercher soit à te rassurer soit à s'épancher: c'est en partie pour t'offrir un point de vue plus objectif que je t'écris aujourd'hui. Remercie-moi: je te permets ainsi de décupler tes ventes de journaux...

La bataille suivante s'annonce pour être difficile. L'armée de Napoléon souffre d'un désavantage numérique et est menacée par la présence de traîtres dans le camp ennemi:

Sudena a écrit:

Citation :

Sans compter que je sens un vent de trahison qui se lève: ces étrangers qui se battent sous notre uniforme ne sont pas dignes de confiance

Ça fait longtemps qu'un vent de trahison leur souffle dessus, si tu veux mon avis

J'aime bien cette phrase qu'a dite Napoléon concernant les Polonais:

Sudena a écrit:

Citation :

"Je n'ai pas pu offrir un pays à Marie, un État à mes braves polonais, une couronne à Poniatowski: la seule chose que je puisse donner encore, c'est un bâton de maréchal à ce brave d'entre les braves..."

Une phrase où l'on sent les regrets qu'éprouve l'Empereur face aux Polonais, dont sa chère Marie.

Bon, il semblerait que nous allons devoir patienter pour la bataille (ce qui est correct aussi; j'aime toujours les chapitres avec les échanges épistolaires).

Vous vouliez de la bataille?.. En voilà ...

Sudena a écrit:

Vous vouliez de la bataille?.. En voilà ...

Et quelle bataille!
On commence avec une strategie risquée mais potentiellement victorieuse...qui tourne en désastre...
Alain a perdu une oreille,les saxons se sont retournés contre Napoléon, les pontonniers ont fait sauter les ponts trop tôt, Lauriston s'est fait capturer, et on finit avec la mort de Poniatowski...
Et la guerre continue...

Leipzig: la bataille des Nations

Sudena a écrit:

Citation :

Il faut que vous envisagiez la bataille de Leipzig comme un gigantesque demi-cercle qui irait du nord au sud en passant par l'est dont nous occupions l'intérieur, son diamètre étant physiquement représenté par l'Elster: dans le sens inverse des aiguilles d'une montre se trouvaient donc les corps que je vous ai cités contre Swarzenberg, Mac Donald contre Barclay de Tolly, Reynier et ses nombreux saxons contre Bernadotte, et enfin Marmont au nord contre Blücher.

Tu as le don de nous décrire les événements d'une façon si détaillée que l'on s'y croirait presque. Chapeau pour cette vulgarisation de toutes ces batailles !

La stratégie imaginée par Napoléon me semble risquée, voire quasi impossible (mais qui suis-je pour réfuter les tactiques militaires d'un génie militaire comme Bonaparte, hein ?):

Sudena a écrit:

Citation :

Mais pour cela il fallait que TOUS les corps soient victorieux.[...] Si un seul cédait totalement ou si la forfaiture s'en mêlait...l'Empereur n'osait l'imaginer...

Notre valeureux trio continue à se battre toujours avec autant de courage, mais voilà qu'Alain est touché. Par contre, il s'en tire plutôt bien et affiche toujours la même bonhomie coutumière:

Sudena a écrit:

Citation :

La seule chose qui chagrinait Alain était que l'Empereur ne pourrait plus désormais lui pincer l'oreille comme il le faisait d'habitude...

La bataille, bien menée jusqu'à maintenant, connaît une volte-face inattendue:

Sudena a écrit:

Citation :

Mais en entendant les cris dans la ville les pontonnies ont paniqué et ont commis l'irréparable!
-Ils ont fait sauter le pont...

Une vrai désastre (la bataille, pas ton chapitre qui, comme je le mentionnais plus haut, raconte cette journée de façon très détaillée de sorte que, même moi, je puisse comprendre)...

Merci les amies de vos coms comme toujours me vont droit au coeur ...

La stratégie de Napoléon était peut-être à risque mais à mon avis il a fait tout ce qu'il pouvait pour reconcentrer son armée, s'aménager une possibilité de deuxième chance, et rattrapper les échecs de ses lieutenants: ça n'est d'ailleurs pas passé loin de réussir...


J'espère juste que j'ai assez développé le personnage de Poniatowski ... J'ai fait tout ce que je pouvais avec cette contrainte de narration intérieure que je m'étais imposée et j'essaie vraiment de rendre certains maréchaux humains (je vais développer encore Davout, Bertrand ou Gourgaud, j'espère que le fantôme de Lannes est assez présent, mais Poniatowski était très dûr et particulier de par son destin)...

[ce dernier paragraphe est une question et une angoisse profonde: je vous serais infiniment reconnaissant d'y répondre...]

Il t'était difficile de développer le personnage de Poniatowski étant donné, comme tu le mentionnes toi-même, que la narration des événements se fait par des personnages extérieurs (Bernard et Rosalie). Il y a bien le "médecin" qui a assisté aux différentes batailles, mais je crois que si tu développes Poniatowski par le biais du médecin, tu vas révéler de qui il s'agit... Bref, vu les contraintes que tu t'es imposées, je ne vois pas comment tu aurais pu développer davantage Poniatowski. Pour ce qui est de Lannes, c'est différent. Ce dernier était beaucoup plus présent dans le récit, donc on y était probablement plus "attaché".

N'angoisse pas trop cher Sudena: je ne sais déjà pas comment tu fais pour broder une histoire autour des guerres napoléoniennes sans que cela soit indigeste (je me répète, mais tu as toute mon admiration pour le boulot que cette fic et Poudre au cœur t'ont causé).

Et bien sacrée bataille, pleine de retournements.*
Mais je sens que la chute est proche ...

"Ils ont fait sauter le pont..."
Cette phrase m'a de suite fait penser à la 7ème Compagnie avec le fameux "Qui c'est le con qui a fait sauter le pont"
Se battre en territoire français ... bonne ou mauvaise idée ?
Je ne serais le dire

Sudena a écrit:

J'espère juste que j'ai assez développé le personnage de Poniatowski ... J'ai fait tout ce que je pouvais avec cette contrainte de narration intérieure que je m'étais imposée et j'essaie vraiment de rendre certains maréchaux humains (je vais développer encore Davout, Bertrand ou Gourgaud, j'espère que le fantôme de Lannes est assez présent, mais Poniatowski était très dûr et particulier de par son destin)...

[ce dernier paragraphe est une question et une angoisse profonde: je vous serais infiniment reconnaissant d'y répondre...]

Tu n'as aucune raison de t'angoisser, Sudena...tu as fait un bon travail
Tu as assez développé le personnage de Poniatowski et tu es réussi très bien à mettre en évidence ses qualités...
Pour Lannes, je suis d'accord avec Zalzal...il était plus présent et donc c'était plus facile de le connaître et de l'apprécier...

Un autre chapitre écrit (vous voyez: je ne renonce pas du toût à cette fic ...) !..

La patrie en danger

D'autres traîtres s'ajoutent !!!

Sudena a écrit:

Citation :

les bavarois de Wrede, que l'Empereur avait nommé comte quelques années plus tôt, étaient eux-aussi passés dans le camp ennemi.

Seigneur, si c'est possible avoir autant d'ennemis

J'aime bien lire ce chapitre étant donné qu'il met en scène des endroits que j'ai déjà visités (p'tite tranche de vie, mais ça fait que je peux mieux visualiser l'environnement ).

Mais ils n'ont pas encore compris qu'ils avaient affaire avec Bonaparte, l'Empereur, celui-là même qui rapporte victoires après victoires ? Allons, quelle négligence de leur part !

Sudena a écrit:

Citation :

ce félon avait commis plusieurs erreurs: d'abord, il avait négligé d'effectuer des reconnaissances sérieuses de notre armée et s'attendait à devoir affronter des troupes en déroutes

Tut, tut, tut...Du vrai travail d'amateur ça

Finalement, ils reviennent en France et Napoléon expose la situation:

Citation :

"Toute l'Europe marchait avec nous il y a un an; aujourd'hui toute l'Europe marche contre nous."

Oui, j'avais cru remarquer moi aussi qu'il s'était mis "quelques" personnes à dos

On en apprend un peu plus sur Davout et ses convictions (j'ai bien aimé le passage où il dit qu'il ne sourit pas ainsi que les raisons qui expliquent pourquoi).

Comme l'avait craint Bonaparte, la France est envahie de partout...

P.S.
Sudena a écrit:

Citation :

vous voyez: je ne renonce pas du tout à cette fic

Je ne croyais pas que tu nous avais abandonné(e)s...mais bien que tu avais peut-être besoin d'écrire un texte moins dense et plus léger

Dis...tu connais les droits du lecteur qu'a établi Daniel Pennac ? Je te les mets au cas où...
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.

Je t'en parle parce qu'il devrait y avoir aussi des droits de l'écrivain (pas des droits d'auteur...ce dont je parle est différent). Non, mais c'est vrai ! Par exemple:
1. Le droit d'écrire ce qui nous plaît (dans les limites de la liberté d'expression, on s'entend..).
2. Le droit d'écrire n'importe où.
3. Le droit de cacher nos écrits.
4. Le droit d'inventer des nouveaux mots (oh que mes élèves l'aimeraient celle-là !).
5. Le droit de faire rire, pleurer, exaspérer, bref de faire vivre des émotions au lecteur (ça, c'est génial d'y arriver avec de simples mots. Moi, ça m'épate toujours).
6. Le droit de ne pas écrire.
7. Le droit de jeter à la poubelle ce que l'on vient d'écrire.
8. Le droit d'aimer ce que l'on a écrit et d'en tirer satisfaction.
9. Le droit de raturer, de changer des mots.
10. Le droit de lire ce que l'on a écrit !
Hein, qu'est-ce que t'en penses ? Tu comprendras peut-être pourquoi je fais des pauses cérébrales après J'adore écrire, mais lorsque ça devient une corvée...eh bien, j'écris autre chose (et désolée pour les quelques lecteurs qui attendent la suite, mais j'essaie de rester saine mentalement ).

Encore des traîtres ...était-ce une mode de trahir l'empereur?
La France est envahie par ses ennemis habituels et par ses ancients alliés...
Toute l'Europe est contre Napoléon et, avec l'infériorité numérique de l'armée, cette guerre va tourner en mal pour la France...

Pour les amatrices de cette fic, voici un nouveau chapitre !..

La Campagne de France

Ça commence tout en beauté ce chapitre !

Sudena a écrit:

Citation :

Sa principale crainte était qu'en cas de défaite son fils ne devienne un trophée pour ses ennemis: aussi avait-il prévenu qu'il valait mieux qu'il se noie dans la Seine plutôt que de connaître un pareil sort, digne d'Astyanax.

Cette "échappatoire" est décidément d'une atrocité...

Sudena a écrit:

Citation :

-L'Empereur savait-il que... commença Bernard

Savait-il quoi ? Ou bien j'ai loupé un élément, ou bien tu joues avec nos nerfs (ce qui t'arrive ).

Sudena a écrit:

Citation :

Et JAMAIS, entendez-vous?, un seul général n'aurait répondu à une femme qui venait de se faire tuer ses enfants sous ses yeux, piller tous ses biens et violer par plusieurs hommes: "C'est tout? Mais il aurait fallu qu'ils fassent bien plus!.." comme l'a fait plusieurs fois ce vaurien de Blücher!!! Dire que c'est un héros en Prusse aujourd'hui...

Hum...charmant personnage que ce Blücher, vraiment...

Après avoir accumulé victoires après victoires en sol étranger, ne me dis pas que Napoléon va perdre cette bataille en France ?

Sudena a écrit:

Citation :

Pauvre France! Te voilà livrée à la cruauté de tes ennemis et rien ne semble désormais pouvoir te sauver...

Heureusement, l'ennemi commet des erreurs, ce dont tire avantage le stratège en Napoléon. Ce qui mène à un bilan, ma foi, assez positif !

Sudena a écrit:

Citation :

En huit jours et sept victoires, nous avions repoussé un ennemi cinq fois plus nombreux grâce à notre simple rapidité!

Mais, l'ennemi n'est pas le seul à mal juger une situation...

Sudena a écrit:

Citation :

l'Empereur a commis là sa seule grosse erreur de la campagne: croyant avoir affaire à un corps isolé, il persista dans son attaque le lendemain... Mais en fait c'était toute l'armée autrichienne qu'il avait devant lui.

Et Marmont qui parachève le tout par cette capitulation illégale...

Chapitre très, très intéressant, Sudena !

Pour te répondre Zalzal: oui: je joue avec vos nerfs ...


De l'avis général la campagne de France est reconnue comme étant la plus belle manoeuvre de l'histoire de l'Empire: ce n'est pas une bataille mais un ensemble de batailles, dignes de la campagne d'Italie mais en mieux (car en 1796 Bonaparte avait commis plusieurs [petites] erreurs: il n'avait pas prévu la reprise de Gênes par les autrichiens, il a commis une erreur par obstination à Arcole, ainsi que deux ou trois autres petite détails: rien de tel en 1814 [alors qu'il avait en face de lui des ennemis très avertis]!). Le problème aura une nouvelle fois été la lâcheté et la forfaiture de Marmont (que l'Impératrice ait fui était en fin de compte prévu...): Arcis-sur-Aube était un revers mais rien de plus: nous avons en fait perdu la guerre sans essuyer une seule "vraie" défaite sur le champ de bataille :hyhrhrt: !..

En somme...si j'ai bien compris, Napoléon vainc les batailles, même les plus difficiles, mais il va perdre la guerre à cause de la lâcheté et de la trahison de son entourage
Beau type ce Marmont...il me rappelle Bernadotte...

Bon résumé Rudyjak ( :hyhrhrt: ...)...

Son erreur aura été d'avoir fait trop confiance à son entourage et de n'avoir pas assez puni les siens, je pense tout du moins...

Marmont... Plus un lâche qu'un traitre à mon avis. De la veine de Bernadotte il faut plutôt chercher Murat et sa misérable femme Caroline, soeur de Napoléon!..

Un nouveau chapitre plus intime mais important que j'ai eu à la fois du plaisir et de la peine à écrire...