Oh quelle bonne idée de mettre les couvertures des livres qu'on lit !! Alors voici celui pour lequel je vous lâche ce soir ( en plus, la couverture vaut le coup d'oeil !) :

C'est le troisième tome d'une série de 4 de Anna Godbersen qui relate les aventures, les amours, les guerres que vivent 4 jeunes femmes de la Haute société américaine en 1900.
on a tout un tas de détail sur les robes qu'elles portent, sur l'étiquette, sur les moeurs de l'époque donc vous comprendrez avec tout ceci, que je ne peux pas ne pas le lire en le sachant sur ma table de nuit alors que j'attends ce livre depuis super longtemps !!!!

Voici le tome 1 : en couverture, c'est Elizabeth, la gentille ( le tome 3, en couverture, c'est Diana, la petite soeur de Elizabeth !)


Voici le tome 2 : en couverture, c'est Pénélope, la méchante !!!


... en 4, je suppose qu'on aura Lina, la femme de chambre de Elizabeth qui a réussi son ascension sociale ( en tout cas, pour l'instant, elle s'en sort pas mal même si elle a de mauvaises fréquentations !)

sinon, avant qu'on me prête le livre, j'avais commencé AU LOIN, LA LIBERTE du Dalaï-Lama, son autobiographie. J'aime beaucoup !

ça m'a l'air d'être le genre de saga dans lequel on plonge et dont on a beaucoup de mal à sortir avant la fin^^ Bonne lecture

Ces robes ! :gyguy:
Bon, d'accord, je n'en ai pas vraiment l'usage dans ma vie de tous les jours mais on peut toujours rêver, non ? :Star: :Star: :Star:

Et comment se nomme le tome IV ? Vénéneuses ?

Martha Argerich : l’enfant et les sortilèges d’Olivier Bellamy



« Le génie n’est que l’enfance renouvelée à volonté. »
Baudelaire

Martha Argerich, est une de mes pianistes préférées, ce en quoi je n’ai d’ailleurs rien d’original. Elle est en effet considérée comme l’une des plus talentueuses du siècle.
Je possède, interprétés par elle, le concerto n° 3 de Prokofiev, la sonate n° 3 de Litz et les variations sur un thème de Paganini de Lutoslawski.

Elle est née en Argentine, à Buenos Aires, le 5 juin 1941. Enfant prodige, elle donne son premier concert à 4 ans. Elève de Vincenzo Scaramuzza, elle joue régulièrement en public. Pourtant, elle voudrait faire médecine ! En 1955, elle est à Vienne, pour recevoir les préceptes de Friedrich Gulda, puis à Genève pour être l'élève de Madeleine Lipatti et de Nikita Magaloff. Elles remporte le premier prix aux Concours de Bolzano et de Genève en 1957. En 1960, elle décide d'arrêter les concerts pour se perfectionner, travaille aux USA avec Stefan Askenase et Vladimir Horowitz.. Arturo Benedetti Michelangeli lui donne des leçons. Elle remporte le premier prix au Concours Chopin de Varsovie en 1965.
Sa vie sentimentale est tumultueuse. Epouse du pianiste américain d'origine yougoslave Stephen Bishop-Kovacevitch dont elle aura une fille, elle divorce pour se marier avec le chef d'orchestre canadien Charles Dutoit, aura de nombreuses aventures avec des musiciens de génie, dont Mtislav Rostropovitch. Impétueuse et passionnée (elle démissionne de la présidence du jury du Concours Chopin en 1980 pour protester que le Premier Prix soit attribué au plutôt fade Vietnamien Dang Thai Son plutôt qu'au prodigieux Yougoslave Ivo Pogorelich), elle préfère aujourd'hui la musique de chambre avec des amis comme le violoniste Gidon Kremer, le pianiste Nelson Freire ou le violoncelliste Misha Maïsky.

Cette biographie se lit comme un roman. Il faut avouer que la dame a une vie peu ordinaire !
L’ouvrage de Bellamy évite l’écueil de l’hagiographie, et ce n’est pas la moindre de ses qualités. Il permet au lecteur de comprendre qui est Martha Argerich, et surtout en quoi consiste son art. L’auteur a exploré l’entourage de la diva du clavier ce qui croise les points de vue et ouvre des horizons sur d’autres biographies. « Dans ces multiples portraits, cette imbrication de biographies que pratique Bellamy (Freire, Barenboïm, Lipatti, Cortot, Horowitz, Michelangeli, Dutoit, Kovacevich, et bien d’autres…), on trouve le meilleur de l’ouvrage, ce qui lui permet de dépasser la simple biographie d’une seule personne : c’est la réflexion sous-jacente sur la différence – belle différence – qui existe entre les artistes et le reste du monde, et que l’on entrevoit dès les premiers chapitres. C’est le règne de l’extrême, c’est l’empire des sens, c’est le royaume de la passion. »

Pour celles qui désireraient aller plus loin : un entretien avec l'auteur

L’éternité n’est pas de trop de François Cheng



De lui, j’avais lu, il y a déjà quelques années, Cinq méditations sur la beauté, un livre magnifique dont l’auteur vous parlera bien mieux que moi. (Ecouter l'interview de Cheng à propos de son livre.)

L’une des grandes particularités de François Cheng est sa double culture, chinoise et française. Si cela vous intéresse, vous trouverez une biographie rapide à la fin.

La plume de Cheng est superbe d’apparente simplicité ; les mots coulent tranquillement, et l'histoire est magnifique, toujours intelligente, jamais mièvre.
La trame de L’Eternité n’est pas de trop est simple. En Chine, au XVIIème siècle, Dao-sheng n’a pas encore prononcé ses vœux de moine taoïste. Il quitte le monastère où il vivait en haute montagne pour retrouver, trente ans après, la seule femme qu’il ait jamais aimée, Lan-ying.
Jadis musicien, aujourd'hui, la cinquantaine passée, sorte de divinateur et de guérisseur ambulant, il revient à la ville qui a vu naître son amour. Celle qui était la fille d'un grand seigneur est aujourd'hui une femme de cinquante ans, victime d'un mariage malheureux. Elle est gravement malade et Dao-sheng va tout faire pour la soigner.
C’est donc une histoire d'amour, à la fois classique et différente, dans une société régie par des codes et des interdits aussi précis que stricts. Un amour profond entre deux êtres destinés à ne jamais unir leurs corps, contraints à s'aimer en silence, mais à s'aimer d'un amour d'autant plus ardent qu'il est à jamais entretenu par la flamme d'un désir inassouvi.

François Cheng est un merveilleux conteur. Son récit est écrit au présent, ce qui est très rare dans la littérature romanesque et donne un ton d’immédiateté et de vérité confondant. Son français est d’une pureté parfaite. Mais le système de pensée chinois y introduit des variations étonnantes et très originales. Le tout reste pourtant très sobre. Passion et sagesse philosophique, émotion et beauté, ce livre m’a offert tout cela. Je l’ai lu d’une traite et ai bien l’intention de le relire.

François Cheng est né le 30 août 1929, en Chine. Il est issu d'une famille de lettrés et d'universitaires. Début 1948, son père participe, en tant que spécialiste des sciences de l'éducation, à la fondation de l'UNESCO, grâce à laquelle son fils peut venir en France. Il se consacre à l'étude de la langue et de la littérature françaises. Il doit cependant traverser une assez longue période d'adaptation marquée par le dénuement et la solitude avant d'obtenir en 1960 un emploi stable au Centre de linguistique chinoise (devenu plus tard le Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale à l'École des hautes études en sciences sociales). Parallèlement à son travail, il s''emploie à traduire les grands poètes français en chinois et à rédiger sa thèse de doctorat. En 1969, il est chargé d'un cours à l'Université de Paris VII. À partir de là, il mène de front l'enseignement et une création personnelle. Il est naturalisé français en 1971. En 1974, il devient maître de conférences, puis professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales, tandis que ses travaux se composent de traductions des poètes français en chinois et des poètes chinois en français, d'essais sur la pensée et l'esthétique chinoises, de monographies consacrées à l'art chinois, de recueils de poésies, de romans et d'un album de ses propres calligraphies. Il a été élu à l'Académie française le 13 juin 2002, au fauteuil de Jacques de Bourbon Busset.

Je vous mets la présentation éditeur, je commenterai quand j'aurai terminé :

"" Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? " Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus".

Juste mon impression : j'aime beaucoup l'originalité de l'intrigue et le côté incertain des personnages. Même si on sait que cela se passe à l'époque actuelle, on a un sentiment d'atemporalité, comme souvent chez Fred Vargas, et j'avoue que j'aime

La quatrième de couverture est très réussie, en tout cas : c'est alléchant à souhait ! J'ai hâte d'avoir ton avis pour savoir si elle tient ses promesses.

J'en suis environ à la page 100 et pour l'instant, ça tient ses promesses J'aime vraiment l'atmosphère créée, le côté mouvant des personnages, c'est très curieux, et ça fait que c'est du Fred Vargas.
Je te dis quand j'ai fini de lire
Alors que je parlais de ce livre, on m'a dit que je l'avais déjà lu il y a quelques années et que j'avais détesté... Comme quoi, les goûts changent^^

Durant mes vacances olbigatoires, donc... J'ai pu lire (snif je n'avais pas de réseau :698$$^2: ). Entre autres : Le miroir de Cassandre de Bernard Werber. J'adore ses histoires.

En résumé : Cassandre est fille d'un ministre et d'un grand médecin spécialisée sur les enfants autistes surdoués. Elle découvre sa vie après la mort de ses parents lors d'un attentat. Tout se déroule comme une enquête. Par l'étude de plusieurs indices : son prénom, son nom, ses parents. Elle apprend ainsi qu'elle est le fruit d'une expérience voulue par ses parents dans le but d'en faire une visionnaire.
Lors de la recherche d'elle-même, elle découvre d'autres mondes. Elle se lie avec des clochards qui ont créé une communauté en marge de la société. C'est aussi grâce à eux qu'elle apprend à se connaître et découvrir son potentiel. L(auteur nous montre ainsi la vie dans le monde des clochards avec beaucoup de réalité et d'humanisme. Comme à son habitude, Werber fait des liens avec le passé (passages avec la Cassandre antique). Il met également en lumière les erreurs faites tout au long de l'humanité et ce qu'il risque d'en résulter si nous continuons dans la même voie.
Donc beaucoup de références historiques, écologiques, politiques, etc... pour montrer que le passé doit apprendre à mieux vivre le futur.

Arlène a écrit:

Alors que je parlais de ce livre, on m'a dit que je l'avais déjà lu il y a quelques années et que j'avais détesté... Comme quoi, les goûts changent

Cela m'est aussi arrivé mais dans l'autre sens. En évoquant un livre, je ne sais même plus lequel, avec l'une de mes soeurs, je lui ai dit que c'était un navet. Elle m'a répondu que je l'avais adoré quand j'étais adolescente. Je l'avais totalement oublié.

Triste Fée a écrit:

Durant mes vacances olbigatoires, donc...

Coucou, Triste Fée. Cela fait plaisir de te revoir parmi nous ! Mais dis-moi, j'ai bien compris, là : tu veux vraiment dire que tu préfèrerais ne pas prendre de vacances ?
Je ne connais pas Werber mais l'approche que tu évoques du mythe de Cassandre a l'air bien intéressante.

Bonsoir Maïlys
Eh bien, c'est un peu ça, oui J'ai de mauvais souvenirs de vacances Mes dernières vacances (2007), on m'a volé la voiture, et le mois suivant, je pars en cure, je chute en sortant de la douche. Avant de toucher le sol, je me brûle la main en attrapant le sèche-serviette (très chaud !! ), donc je lâche et mes lombaires percutent la cuvette des toilettes qui était juste derrière (et que j'avais bien sûr oublié). Résultat : les cervicales déplacées - minerve durant 4 mois - sans parler du reste. Mais, ma série était loin d'être finie (tant qu'à faire !). Je souffrais tant que je me suis quand même motivée (le terme est faible) à aller au centre thermal (situé à plus de 15 km e prenant des chemins de montagne à 6 h du mat) pour bénéficier d'un super massage (la masseuse était exceptionnelle). Quand j'arrive enfin à destination... j'ai bien vu les pompiers mais franchement, dans un centre thermal, il y a une grande majorité de personnes âgées, donc je me suis dit : "il y en a un qui est tombé ou fait un malaise." Je fais le tour du centre et là... vision d'apocalypse ! Ce qui ne devait JAMAIS arrivé est arrivé : l'eau sortait par tous les orifices du centre. Les canalisations avaient explosé !! Je ne voulais pas le croire d'autant que j'avais tout ce chemin avec comme récompense un massage digne des dieux. Eh ben, non. Nada. J'ai dû repartir comme j'étais venue.

Cette année, il ne m'est rien arrivé (ouf). Mais, comme l'année dernière j'ai refusé de partir avec mes beaux-parents et ma petite famille, cette année, j'étais plus ou moins obligée de les suivre d'autant qu'ils avaient choisi un endroit qui puisse me plaire !
Mais j'avoue que je prends peu de vacances. j'ai toujours un truc à faire. Avant, j'étais en contrat, tous mes congés se trouvaient en fin de contrat.

Oui, le livre est pas mal du tout. Je le conseille. Cependant, ilf aut savoir que Werber a toujours des approches un peu différentes.
Bonne lecture

Horrifique, ces vacances 2007 ! C'est vraiment ce qu'on peut appeler une série noire. Je comprends que tu en gardes un très mauvais souvenir.
J'espère que celles de cette année se sont tout de même mieux passer.

Le Fils du fou de Gilles Haumont



J'avais lu son premier thriller, L'Origine du mal, qui évoquait les manipulations génétiques. Celui-ci met en scène le contrôle des esprits par quelques sommités médicales et gouvernementales à des fins politiques ou personnelles.

Le drame se déroule autour d'un garçon de neuf ans, schizophrène, qui s'est enfui de la clinique où il recevait un traitement expérimental susceptible de guérir sa maladie. Désemparé, son père demande de l'aide au FBI. Mais, loin d'être rassuré que celui-ci prenne l'affaire très au sérieux, il se met à penser, au vu des moyens et des méthodes employés pour retrouver l'enfant, que cette recherche ressemble de plus en plus à une traque.
Surtout, il découvre que son fils suit une trajectoire très précise et qu'il n'est pas seul. Qui sont ces gens qui prennent la route en masse ? Quelle est leur destination ? Et surtout, Jean suit-il cette foule étrange ou cette foule le suit-elle ? Car c'est en effet une foule qui se rassemble pour une ultime "expérience".
Dans une Amérique obsédée par le contrôle des esprits, Jonas, le père, aidé d’un détective kabbaliste et d’une psychiatre excentrique, doit rapidement se rendre à l’évidence : des puissances qui les dépassent tous sont à l’œuvre, et Jean, son fils, semble être la pièce maîtresse d’une bataille aux accents d’apocalypse.

Frissons garantis !

Frissons garantis aussi si on part en vacances avec triste fée
C'est la loi des séries, après ça va mieux Profite bien de tes vacances actuelles

Sinon, pour L'homme aux cercles bleus, ça tient ses promesses jusqu'au bout : on est surpris par le retournement de situation et par le dénouement, sinon j'ai déjà parlé de l'atmosphère avec ses personnages fluctants et atypiques, cette impression d'atemportalité, quelque chose de très spéciale qui se dégage et qui, plus que l'intrigue en elle-même (meme si elle est très originale), font tout le charme du livre.

Sinon, je viens de commencer les premières pages de Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami.



Pour vous donner une idée avant de vous donner mon avis, petite présentation de la quatrième de couverture : "Magique, hypnotique, Kafka sur le rivage est un roman d'initiation où se déploient, avec une grâce infinie et une imagination stupéfiante, toute la profondeur et la richesse de Haruki Murakami. Une œuvre majeure, qui s'inscrit parmi les plus grands romans d'apprentissage de la littérature universelle. Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d'autres choses encore... Avant de voir leur destin converger inexorablement, et de découvrir leur propre vérité".

Et une petite bio de l'auteur : "Né à Kobe en 1949, Haruki Murakami a étudié la tragédie grecque à l'université de Tokyo, puis a dirigé un club de jazz, avant d'enseigner à Princeton pendant quatre ans. En 1995, suite au tremblement de terre de Kobe et à l'attentat du métro de Tokyo, il décide de rentrer au japon. Son premier livre, Ecoute le chant du vent (1979, non traduit), lui a valu le prix Gunzo. Suivront, notamment, Chroniques de l'oiseau à ressort (Le Seuil, 2001), Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil (Belfond, 2002 ; 10/18, 2003), Après le tremblement de terre (10/18, 2002), Les Amants du Spoutnik (Belfond, 2003 ; 10/18, 2004). Kafka sur le rivage inscrit définitivement Murakami parmi les grands de la littérature".

Arlène a écrit:

pour L'homme aux cercles bleus, ça tient ses promesses jusqu'au bout...

Comme tu le disais toi-même, avec Fred Vargas, ce n'est pas vraiment étonnant. J'ai d'ailleurs appris, il y a fort peu de temps, que Fred Vargas était une femme et la soeur jumelle du peintre Jo Vargas (Jo pour Joëlle).

J'ignorais que c'était la soeur jumelle de Jo Vargas, en revanche, je savais qu'elle était archéologue. D'ailleurs, une chose me frappe toujours en lisant ses livres : Adamsberg utilise (en la poussant à l'extrême) la logique de la recherche avec ses aléas, ses hasards, et ses lenteurs qu'on ne peut pas forcer. Oui, comme tu le dis, les livres de Fred Vargas tiennent toujours leurs promesses et même au-delà^^ Je me demande quelle(s) elle prend quand elle écrit ? ^^

Promenades au Louvre, en compagnie d’écrivains, d’artistes et de critiques d’art par Jean Galard (Robert Laffont, collection Bouquins)



Jean Galard, écrivain et essayiste, a été chargé en 1987 de la création d’un service culturel au Louvre et l’a dirigé jusqu’en 2002. Dans cette anthologie, près de cinq cents auteurs très divers offrent sur sept cents œuvres de tous les départements du musée, des textes qui « font voir ou font réagir ». A l’intérieur des différents départements, l’ordre choisi est celui de la chronologie des artistes ou bien des œuvres. Paradoxalement, il n’y a pas une photographie dans ce livre qui donne à voir les œuvres par les mots. Pour les admirer, il suffit d’ailleurs de consulter la base Atlas incluse dans le site officiel du musée du Louvre qui contient les images de toutes les œuvres exposées, c’est-à-dire environ trente mille !

Ce pavé de 1230 pages ne se lit bien évidemment pas de A à Z comme un roman. J’adore y flâner, m’attarder sur un texte, repartir en arrière, sauter des pages et changer de département. J’ai une carte d’abonnement au Musée du Louvre, depuis quatre ans maintenant, et j’y vais au moins une fois par mois, si possible deux. Cet ouvrage me permet une autre lecture au gré de mes promenades dans ce musée dont je ne me lasse pas.

Se promener dans ce livre comme dans le Louvres m'a l'air très intéressant

Bion ya un moment que j,ai pas écrit dans ce topix lolllll

Alors en ce moment je suis en train de lire, non c'est une euphémisme, je suis en train de dévoré la série l'Épée de Vérité, de Terry Goodking.

C'est troooooooooooooooooooooooooooooop bon comme livre; bon je nen suis qu'au deuxième, mais j'adore vraiment le style d'écriture, la façond ont tout est présenté, juste assez sanglant et romantique à souhait, tout en incluant la magie; des histoires comme je les aimes brefs lollll

un ptit résumé du tome 1?

Jusqu’à ce que Richard Cypher sauve cette belle inconnue des griffes de ses poursuivants, il vivait paisiblement dans la forêt. Elle ne consent à lui dire que son nom : Kahlan. Mais lui sait déjà, au premier regard, qu’il ne pourra plus la quitter. Car désormais, le danger rôde en Hartland. Des créatures monstrueuses suivent les pas de l’étrangère. Seul Zedd, son ami le vieil ermite, peut lui venir en aide… en bouleversant son destin. Richard devra porter l’Épée de Vérité et s’opposer aux forces de Darken Rahl, le mage dictateur. Ainsi commence une extraordinaire quête à travers les ténèbres. Au nom de l’amour. A n’importe quel prix.
« Ce roman va tout balayer sur son passage, comme le firent ceux de Tolkien dans les années 60. » Marion Zimmer Bradley

L’auteur : Terry Goodkind est le nouveau prodige de la Fantasy américaine. En quelques mois, son cycle de L’Epée de Vérité est devenu un best-seller international, vendu à des millions d’exemplaires. Pour la première fois depuis Terry Brooks, un auteur a de nouveau réussi l’exploit de réunir tous les publics sous sa bannière. Traîtrise, aventure, intrigue, amour, tous les ingrédients sont réunis dans ce cycle pour en faire la plus grande fresque de Fantasy depuis Tolkien.




Bref je le recommande aux amateurs de fantaisie ^^

Hummm ! Comparer L'Epée de vérité au Seigneur des anneaux : voici qui me semble alléchant. Je suis une fan de la saga de Tolkien que je relis régulièrement.

Personnelement j'ai détesté le seigneur des anneaux..... J'Sais pas pkoi pourtant jsuis fan de livre, mais sa sa n'a jamais passé pour moi lolll

Mais l'épée de vérité je trouve sa génial pour le moment, peutr-être parce que je les lis avant de voir les émissions, et heureusement; j'ai fini le premier tôme et visionner ensuite 2 épisodes et ouf.... C'est vraiment pas pareil lolll j'préfère le livre ^^

Marina, si tu le sais, est-ce que la traduction disponible au Canada du SDA est la même que celle trouvable en France (par Francis Ledoux)?

parce que celle qu'on trouve ici est réputée pour être teeeeellement mauvaise que du coup, je n'ai aps le courage de le lire.

Mauvaise du style, Ledoux n'a pas lu le livre une seule fois en entier avant de le traduire, et du coup traduit systématiquement "departure" par " décès", ce qui fait qu'il tue des personnages qui reviennent quelques pages plus loin, que ça ne le choque pas, et qu'il n'a pas corrigé ses bourdes ( du coup "le départ du sire Elrond", qui quitte le pays des elfes, devient " la mort du sire Elrond", voyez)

et j'ai cru comprendre que l'éditeur refuse de perdre du temps sur une nouvelle traduc, jugeant qu'il ny a rien a retoucher ( comprendre, puisque celle qui existe se vend bien)

un peu ce que je disais plus haut sur la traduction à la noix du Guide du Voyageur galactique, on a juste changé le titre pour éviter un procès avec le Guide du routard, parce que la première édition titrait " le guide du routard galactique", mais sinon, rien, une traduc loupé, mais c'est de la SF, hein, les geeks ne seront pas exigeants...

Quand j'ai découvert Le Seigneur des anneaux, j'avais quatorze ans et les subtilités de traduction m'échappaient totalement. Après, une fois qu'on est accro, on passe par-dessus, même si c'est en rageant.
Régulièrement, je me dis que je devrais le lire, au moins une fois, directement en anglais. Mais je déteste trop cette langue et suis déjà bien assez obligée de m'y frotter dans mon métier. Alors je reste sur le texte Ledoux.

Je ne pourrais pas dire si ce sont les mêmes traductions ici et en france pour les livres, (Je sais que our les émissions non mais pour les livres j'en aia ucune espèce D'idée lolll)

Mais l'épée de vérité, pour le moment me fascinne totalement; je les dévore comme il y a longtemps que je n'ai pas dévoré un livre ^^

Invisible de Paul Auster



Le récit commence de façon banale : en 1967, à New York, Adam, brillant étudiant de vingt ans se destinant à la poésie, est abordé lors d’une soirée par Rudolf Born, un professeur français invité et sa compagne, une blonde sulfureuse. Born lui confie la création d’un magazine littéraire et met la blonde dans son lit. L’amitié avec ce mentor tourne court quand Born poignarde un petit délinquant qui les braquait et le tue.
La suite du récit se situe en 2007. Adam, très malade, demande à un ancien condisciple devenu un écrivain célèbre, de corriger le manuscrit dans lequel il raconte son histoire. On apprend alors qu’il a renoncé à la poésie, entreprit des études de droit et s’est consacré au social. On apprend aussi que, lors d’un séjour en France, il a tenté de casser le futur mariage de Born en révélant à sa fiancée, et à la fille de celle-ci, Cécile, la vérité sur l’assassinat dont il avait été témoin. Dans ce manuscrit Adam parle aussi de son enfance et de sa relation incestueuse avec sa sœur Gwyn.
Mais voilà que Gwyn intervient et réfute ces accusations. Voilà que le journal de Cécile donne une autre version des événements. Les révélations se dérobent, les souvenirs se mélangent, les témoignages se contredisent, la vision d’un protagoniste est remise en question par le regard que les autres portent sur lui. Voilà que l’auteur lui-même doute de l’identité de ses personnages...

Invisible est, étrangement, un roman qu’on dévore comme un polar avec son départ sanglant, et, lorsqu’on s’y arrête, un livre d’une extrême richesse sur le secret, les interdits, les faux-semblants, la disparition et la fuite. Un roman qui met les nerfs à vif, tant les personnages et les faits, sous leur apparente unicité, finissent par ne jamais être ce qu’ils semblent.
L’art de la narration porté à l’un de ses sommets et un livre difficile à lâcher avant la dernière page quand on l’a commencé.

Je l'ajoute à ma longue liste des livres à lire alors ^^

Je m'aperçois que je ne vous ai pas commenté Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami.
Je vous rappelle l'histoire avec la quatrième de couverture : "Magique, hypnotique, Kafka sur le rivage est un roman d'initiation où se déploient, avec une grâce infinie et une imagination stupéfiante, toute la profondeur et la richesse de Haruki Murakami. Une œuvre majeure, qui s'inscrit parmi les plus grands romans d'apprentissage de la littérature universelle. Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d'autres choses encore... Avant de voir leur destin converger inexorablement, et de découvrir leur propre vérité".
C’est un livre magnifique dont on entend assez longtemps la mélodie au fond de soi une fois qu’on l’a achevé. On a le sentiment d'être transporté dans le jardin de l'ailleurs et de l'autrement, un jardin où le champ des possibles dépasse ce que l'on considère comme notre réalité. On part à la quête de l'inconnu au gré de phrases épurées, presqu’évanescentes, légères et délicates comme des flocons de neige.
Donc je recommande vivement à ceux qui ont envie de jouer les équilibristes sur un fil entre réalité et irréalité. Je crois que Murakami est en train de devenir mon auteur préféré.

Actuellement, je lis quelque chose dans un tout autre registre : Demoiselles des Lumières de Jean Diwo.



Quatrième de couverture : "À la fin des années 1730, deux jeunes filles font leur apparition dans la haute société de l'Ancien Régime. Mlle Poisson et Mlle d'Estreville sont intelligentes, belles, charmantes, et brûlent du désir de s'élever dans la société. Il faut n'avoir pas froid aux yeux quand on est, à cette époque, une femme ambitieuse ! Mlle Poisson, qui ne déteste rien tant que son nom, souhaite plus que tout être admise dans l'aristocratie. Et pourquoi pas à la cour ? Son destin extraordinaire fera d'elle Mme de Pompadour, favorite de Louis XV, première dame de France. Quant à la jolie Agnès d'Estreville, passionnée de mathématiques et d'astronomie, elle voudrait devenir, en dépit des préjugés, une scientifique reconnue. Deux vies et deux femmes d'exception au cœur du siècle des Lumières !".
C'est un livre agréable au sens où il donne la sensation d'être le spectateur privilégié de la vie des salons du XVIIIème. A prendre donc comme une petite promenade divertissante.

La dernière fois que je suis allée à la bibliothèque, tous les exemplaires des différents romans d'Haruki Murakami étaient sortis. Il est vrai que, pour la période des vacances, les utilisateurs peuvent en prendre plus qu'à l'ordinaire. mais j'aurais tendance à dire que cela conforte ton opinion sur l'auteur... et mon envie de le lire !
Je finirai bien par y arriver. Il y a ainsi plusieurs auteurs que je consulte systématiquement à chacune de mes visites.

Il paraît que Murakami est assez demandé en ce moment en effet. Donc ça ne m'étonne pas^^ Patience, il y a bien un ou deux lecteurs qui vont rapporter leurs ouvrages^^ je l'ai déjà dit et je le répète, je suis littéralement sous le charme... Je file avant de vous soûler

Intrigue à Versailles d’Adrien Goetz



Je suis preneuse de tout livre dont l’action se déroule à Versailles. Même si je n’avais pas lu la première intrigue de Pénélope, jeune conservatrice de musée, et Wandrille, son compagnon, journaliste dandy, rieur et quelque peu cynique, je me suis donc précipitée sur ce roman policier.

Pénélope vient d’être nommée conservatrice des tissus au château de Versailles. Nous sommes en décembre 1999, en pleine tempête, et l’on découvre un cadavre dans un des bassins. L’intrigue est complexe (un peu trop parfois), mêlant la mafia chinoise, les héritiers des Jansénistes et des "activistes" d’un genre particulier qui pénètrent en secret dans les lieux historiques pour restaurer des objets anciens.

Ce qui est stupéfiant, c’est l’érudition de l’auteur. Il connaît le château et son histoire sur le bout des doigts. Il n’ignore rien des Jansénistes, de leurs dogmes et de leur saga. Beaucoup plus amusant, il connaît parfaitement les rouages et les coulisses de l’énorme machine qu’est devenu le château de Versailles. Il nous fait pénétrer dans le monde des président, conservateurs, architectes et employés du domaine royal, dans les intrigues et les luttes de pouvoir qui se jouent entre eux et face aux pouvoirs publics, aux intérêts privés et aux touristes.

Au-delà de l’intrigue policière, ce livre m’a plu pour son érudition, qui peut pourtant paraître un peu lourde et ralentit parfois le rythme du roman. Il m’a surtout ravie par son irrévérence, son humour constant et son art des dialogues percutants.

Hiii ! c'est vrai que Murakami est très demandé !
Et on comprend pourquoi !

C'est vrai qu'il y a de quoi être sous le charme, je conseille sans modération !

l'Ami Fritz de Erckmann Chatrian. C'est euh.. bof, pas du tout ce que j'attendais en fait! j'avais cvu une adaptation en film qui était pas mal, et pour une fois, je dirais que la version films était carrément mieux que le bouquin d'où c'est tiré!

Eloge de la faiblesse d’Alexandre Jollien

Je relis ce petit livre d’une centaine de pages pour la xème fois. Alexandre Jollien est suisse. Il est né en 1975 avec un problème de cordon ombilical enroulé autour du cou et, de ce fait, est devenu handicapé moteur cérébral. Il a vécu toute son enfance et son adolescence dans un centre spécialisé pour IMC. Il a encore d’énormes difficultés pour se déplacer et coordonner ses mouvements, ce qui ne l’a pas empêché de faire des études, dans un premier temps, de commerce, et, dans un second temps, de philosophie, selon son cœur.

L’Eloge de la faiblesse est le premier livre qu’il a écrit, pendant ses études de philosophie, à moins de vingt-cinq ans. Comme Alexandre Jollien ne peut se servir d’un clavier, il utilise un ordinateur à commande vocale, ce qui donne une tonalité particulière à son texte, plus près du langage parlé que du langage écrit. Cet effet est accentué par la forme que prend le livre puisqu’il s’agit d’un dialogue socratique. Au sens premier du mot : un dialogue entre Socrate et l’auteur, dans la plus pure tradition platonicienne. Socrate reste très discret comme à son habitude. Il se contente de demander des précisions sur tel ou tel aspect du discours d’Alexandre Jollien, de l’interroger sur le sens précis qu’il donne à tel mot ou telle expression et de poser quelques questions clefs. Le livre se termine d’ailleurs sur une question de Socrate à laquelle répond un silence de l’auteur.

A travers son expérience très particulière de la vie, de la normalité, de la relation à l’autre, Alexandre Jollien aborde les grands thèmes de la différence, de la tolérance et de la communication. C’est aussi un très beau livre sur la bienveillance, au sens étymologique du mot (bien-voulant = qui veut du bien à l’autre) et non pas au sens affadi qu’il prend le plus souvent, ainsi que sur l’amitié. Qui peuvent s’exprimer de manière très simple, comme on le voit dans ce milieu d’enfants profondément handicapés physiquement et souvent plus ou moins privés de la parole et/ou du geste.
Un livre où ne manque pas l’humour : l’auteur brocarde gentiment quelques types d’éducateurs et de psychologues et porte sur lui-même un regard décalé et drôle. Il ne se prend vraiment pas au sérieux malgré l’extrême profondeur des propos qu’il tient si simplement.

Un livre qui permet de réajuster son regard sur soi-même et sur les autres, en particulier les autres différents.

ça m'a l'air super intéressant, ce livre ! l'annniversaire de ma mère est pour bientôt, je le lui offrairait bien, elle est friande de tous ces livres-témoignages qui ouvrent à la réflexion.

Moi, j'ai trouvé ça, pendant mon séjour dans la capitale :

je peux vous dire que je le surligne, l'entoure, le gribouille, fais des flèches, des renvois... je le traite comme un manuel de cours !! ma mère n'y comprends rien quand je lui dis que " c'est pour mon plaisir !!" :ttzc41:

Intéressant ! C'est dans ce genre de livres qui tu pioches les renseignements que tu incorpores dans tes fics ensuite^^