Actuellement, je lis "Sexe au Vatican"

C'est plus sérieux qu'on peut le penser. L'auteur nous expose son enquête sur les relations des prêtres avec les femmes ou les hommes. Comment vivent-ils leur sacerdoce ? Est-ce que le célibat est une bonne chose ? Quelles en sont les conséquences ? En fait, toutes les choses que le Vatican tient à cacher. Donc ce n'est pas vraiment un roman puisque l'auteur cite des témoignages en changeant les noms bien sur, et relate les faits réels, certains dévoilés, d'autres cachés.

"La course au mouton sauvage" d'H. Murakami.

J'adore, mais, à mon avis, il n'y a aucun doute, en écrivant, il fumait la moquette

Phèdre de Racine...
Pire que Oscar, tout le monde s'aile en secret, je n'y comprends plus rien...

Souvenirs obscurs d'un juif polonais né en France de Pierre Goldman. Pour bien comprendre, il faut se remettre dans le contexte: début des années '70, Goldman est de retour en France, marqué par ses expériences et sa condition de fils de résistants juifs. Brillant intellectuel, il a vu d'un regard sceptique (bien qu'aujourd'hui on tente de faire croire l'inverse) les événements de mai '68 et s'est engagé dans la guérilla sud-américaine, sans succès ni vrai combat. En attendant une vraie croisade, il vivotte ou plutôt il erre, recourant parfois à des misérables rapines. Et puis un jour il est accusé d'avoir assasiné de sang froid deux pharmaciennes et d'avoir blessé gravement un policier. Reconnu par des témoins, se trouvant dans le coin au moment des faits, il est incarcéré, et condamné à la prison à perpétuité (les jurés n'ayant pas retenu la préméditation). Et dans sa prison il écrit ce livre, racontant l'histoire de sa vie...
C'est bouleversant! Cet homme encore jeune parle de lui sans concession et ne tente pas de se trouver d'excuses pour ce qu'il est dvenu. Avec un phrasé à la fois cru et délicat, il raconte ce qu'il est, pourquoi il l'est, et ce qu'est la prison. La dépression guette à chaque mot: il ne tient pas à la vie et ça se voit...ce qui ne donne que plus de force à son argumentation sur l'affaire du double meurtre: car il affirme son innocence tant avec des phrases sublimes et irréfutables qu'avec ses appréciations sur les divers témoins à charge (en particulier l'agent de police blessé) tout sauf neutres _un juif militant d'extrème-gauche c'était très mal vu dans certains milieux_ et épluche les incohérances dans les témoignages, dans les horraires, dans les expertises (toutes à décharge)... On a tenté ces dernières années de réfuter cette partie-là, sans succès: sur le dossier il n'y a aucun mensonge ni aucune preuve inventée, et cet homme ne cherche jamais à se victimiser, mieux: il reconnais des faits de petits larcins où la justice manquait de preuves!.. Sa conclusion est fataliste mais empreinte d'un tel espoir que cela justifie de savoir la suite...

Ce livre a frôlé le prix Goncourt, et de nouvelle expertises ont fait que le premier verdict a été cassé (officiellement pour vice de forme, en fait parce que le doute était décidément trop flagrant) et que Goldman a été renvoyé devant les assises...et y a été acquitté! Moins de deux ans après il était assassiné: on n'a jamais retrouvé qui avait fait ça mais a-t-on vraiment cherché?.. Son livre restera néanmoins comme une oeuvre monumentale de la littérature, tant policière qu'autobiographique: un chef d'oeuvre qu'il est je trouve très utile de découvrir...

Pour ma part, je lis : "La Révolution française, T1. Le Peuple et le Roi" de Max Gallo suivit du Tome 2. "Aux armes citoyens"

Arlène a écrit:

"La course au mouton sauvage" d'H. Murakami.

J'adore, mais, à mon avis, il n'y a aucun doute, en écrivant, il fumait la moquette

Haruki Murakami! J'adore! C'est vrai qu'il a un univers particulier, influencé par de nombreuses références occidentales: les littératures russe et américaine, la Nouvelle Vague, le jazz. J'aime aussi beaucoup le mélange entre réalisme et fantastique. Il paraît que l'auteur a l'habitude d'écrire en fin de nuit, ce qui peut probablement expliquer en partie son univers.
La suite de "La course au mouton sauvage", intitulée "Danse, danse, danse" est encore plus réussie.

Sinon, pour ma part, je viens tout juste de commencer "Je l'aimais" d'Anna Gavalda.

Ce que je lis en ce moment ?
Arf,je sais pas si je dois vous le dire et puis de toutes façons Oscar me l'a piqué alors !




Qui serait le reconnaitre ?

La nouvelle héloïse ?

ce livre est paru en 2012

Bravo Aurore

D'ailleurs je viens même de finir le troisième tome

[justify]Aujourd’hui, j’ai eu envie de vous faire partager un coup de cœur…
Un coup de cœur pas récent, d’ailleurs, parce que c’est un bouquin que j’ai lu il y a environ trois ans, déjà… oui, je suis assez longue à la détente !

Bref, ce livre qui m’avait intriguée d’abord (en lisant la quatrième de couv’), très agréablement surprise ensuite (en commençant à le lire – presque sans le lâcher de bout en bout), c’est « La mécanique du cœur », de Mathias Malzieu.

Un roman ? non, pas complètement. De la fantasy ? pas vraiment.
Un conte. Une fable.

Et comme pour tout conte, pour toute fable, l’histoire en elle-même n’est pas toujours ce qu’il y a de plus intéressant. Et là, ce n’est pas ce qui m’a scotchée. Eh oui, même dans les coups de cœur on peut trouver des faiblesses, et même dans les recommandations de lecture on peut parler de ses bémols. Commençons donc par ceux-ci.

L’histoire, donc : fin du XIXè siècle, un petit garçon né avec un problème cardiaque, Jack, grandit un petit peu à côté du monde. Et un jour, la première fois qu’il se rend en ville, il a le coup de foudre pour une pré-ado de son âge, une chanteuse des rues. Son petit cœur déjà fragile est en danger de s’emballer trop fort pour ce qu’il peut supporter, sa mère veut à tout prix le protéger de ces émois dangereux pour lui.
Mais il persiste, et à force de persuasion, se lance quelques temps plus tard dans un périple à travers l’Europe à la poursuite de sa chanteuse envolée.
Il la retrouve, se déclare finalement, il font éclore leur amour adolescent, et pour la suite, ils ne se marièrent pas et n’eurent pas beaucoup d’enfants. Lisez pour savoir ce qui arrive.

On y trouve certaines expressions ou images anachroniques (bien que forcément volontaires, donc ce n’est pas de l’inattention et encore moins de l’ignorance, mais malgré le ton résolument moderne et actuel du récit, une référence à la coupe du monde de foot, par exemple, peut tout de même faire hausser un sourcil).
On n’évite pas non plus certains poncifs : l’orphelin ostracisé, les parents candidats à l’adoption passent pour des consuméristes et qui ne veulent pas de lui, la prostituée confidente, l’alcoolique philosophe, l’amour au premier coup d’œil, etc.

Et pourquoi diable, pour un écrivain français, être allé situer cette histoire (du moins sa première partie) en Écosse, si ce n’est pour pouvoir flanquer un prénom anglo-saxon à son personnage ? Du froid, de la neige et de la glace, il peut y en avoir ici aussi, on l’a encore vu récemment. N’avait pas besoin de « délocaliser » son histoire... D’autant qu’après le personnage rencontre Georges Méliès à Paris, puis migre vers le sud…
Enfin, il doit y avoir une raison là-dessous que je n’ai pas saisie.

Parlons maintenant de ce qui justifie ce gros coup de cœur :

Ce qui m’a attirée d’abord : le « bizarre », mais dans un bon sens : Jack nait le jour le plus froid du monde, il manque de peu y laisser la vie, et son cœur s’en trouve handicapé à jamais : pas moyen qu’il fonctionne tout seul ! On ne connait pas encore les pacemakers, qu’à cela ne tienne, pour assurer les battements de ce cœur fragile, une rebouteuse-bricoleuse lui greffe une horloge dont le tic-tac rythmera sa vie. Et l’élèvera. Au milieu du va et vient de ses patients rafistolés comme lui grâce à des objets du quotidien.
Du loufoque poétique, en quelque sorte…

Et la poésie, parlons-en, justement…
C’est bien là qu’est le GROS coup de cœur que j’ai eu pour ce livre. L’écriture.
Parfois fluide, parfois heurtée, toujours poétique.
Et SURTOUT, très, très, très imagée. Une plume qui manie la métaphore à merveille, même la plus inattendue.
Rien que cette idée de cœur battant comme une horloge, déjà. Mais pas que.
Tout ce livre est, de la première à la dernière page, un recueil d’images et de métaphores filées qui en font un véritable régal pour qui est friand de ce genre de chose.
Et plutôt que d’en écrire moi-même des tonnes à ce sujet, la preuve par l’exemple avec ces quelques citations.

L’entame, d’abord. Les deux premiers paragraphes :

Citation :

Il neige sur Édimbourg en ce 16 avril 1874. Un froid de canard paranormal cadenasse la ville. Les vieux spéculent, il pourrait s’agir du jour le plus froid du monde. À croire que le soleil a disparu pour toujours. Le vent est coupant, les flocons plus légers que l’air. BLANC ! BLANC ! BLANC ! Explosion sourde. On ne voit plus que ça. Les maisons font penser à des locomotives à vapeur, la fumée grisâtre qu’exhalent leurs cheminées fait pétiller un ciel d’acier.

Édimbourg et se rues escarpées se métamorphosent. Les fontaines se changent une à une en bouquet de glace. L'ancienne rivière, habituellement si sérieuse dans son rôle de rivière, s'est déguisée en lac de sucre glace qui s'étend jusqu'à la mer. Le fracas du ressac sonne comme des vitres brisées. Le givre fait merveilles en pailletant le corps des chats. Les arbres ressemblent à de grosses fées en chemises de nuit blanche qui étirent leur branches, bâillent à la lune et regardent les calèches déraper sur une patinoire de pavés. Le froid est tel que les oiseaux gèlent en plein vol avant de s'écraser au sol. Le bruit qu'ils font dans leur chute est incroyablement doux pour un bruit de mort.

Voilà pour la mise en bouche. Quelques autres pépites, maintenant, glanées ça et là (mais pas trop, il faut que je vous en laisse à découvrir…) :

Les conseils du Docteur Madeleine à Jack :

Citation :

"Premièrement, ne touche pas à tes aiguilles.
Deuxièmement, maîtrise ta colère.
Troisièmement, ne te laisse jamais, ô grand jamais, tomber amoureux. Car alors pour toujours à l'horloge de ton cœur la grande aiguille des heures transpercera ta peau, tes os imploseront, et la mécanique du cœur sera brisée de nouveau."

Citation :

J'ai la gueule de bois amoureuse ; le réveil est violent.

Citation :

Il doit rester quelques rêves d’enfant cachés sous mon oreiller, je tenterais de ne pas les écraser avec ma tête lourde de soucis d’adulte.

Et encore celle-ci :

Citation :

Je l’effleure de touts mes forces, elle m’est fleur de toutes les siennes.

N'est-ce pas tout simplement merveilleux et magique ?

Pour conclure un petit mot sur l’auteur :
Le nom de Mathias Malzieu et le titre du livre vous rappellent quelque chose, mais vous ne savez mettre le doigt sur quoi ? Éclairons votre lanterne : il est d’abord chanteur et parolier, membre du groupe Dionysos, et « La mécanique du cœur » est aussi le titre d’un album de ce même groupe, en lien très étroit d’ailleurs avec le roman. Il en est même une sorte d’illustration musicale, on y retrouve beaucoup des images qui m’avaient plu dans le livre.

Mathias Malzieu a également écrit deux autres romans : « Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi », où l’on retrouve ce style si particulier et qui traite d’un sujet plus sérieux encore : le deuil suite à la perte d’un proche. C’est son premier roman (que j’ai aimé aussi, mais sans doute un peu moins que celui-ci, ceci étant peut-être dû à la situation un peu trop proche du sujet dans laquelle j’étais lorsque je l’ai lu). Et depuis il a sorti également « Métamorphose en bord de ciel » (pas encore lu, je viens de l’emprunter à la bibliothèque).

Et je vous quitte sur une petite note musicale issue de l’album de Dionysos :
https://www.youtube.com/watch?list=RD02RxIDBz1AGAs&feature=player_detailpage&v=2iNjnDOU7Og

PS : bon ben finalement, je vous ai juste mis le lien, parce qu'apparemment je suis vraiment nulle pour insérer une video dans un post, j'ai essayé avec le bouton "vidéo", ça donne juste le lien entre balises "youtube", et avec le bouton "flash", ça donne rien du tout (mais pas sûre que la vid' soit au bon format pour ça... je suis une nullité en internet)

Le sujet est original et le style merveilleusement poétique. Je comprends ton coup de coeur

Au registre coup de cœur, j'en ai eu un il n'y a pas très longtemps : "Maisons Perdues" de Nathalie Heinich. En furetant un peu sur Internet, je me suis aperçue que d'autres en avaient parlé beaucoup mieux que moi :
http://www.editions-marchaisse.fr/actualiteacute.html

Je vous laisse découvrir ! Et c'est un très joli livre. Franchement. Si vous avez un peu de temps pour lire cet été, n'hésitez pas !

J'ai terminé il y a peu un bouquin que je souhaiterai vous faire partager.Celui-ci s’intitule
"La mort intime" ou ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre de Marie de Hennezel.

J'en conviens le titre n'est pas très joyeux. Ce n'est pas un roman ni même une fiction mais simplement le vécu de Marie de Hennezel qui pendant des années a été psychologue dans une unité de soin palliatif à Paris et s'est battue et se bas pour que la France progresse sur ce niveau là.

Ce livre j'avais besoin de le lire car l'idée de mort me fait peur ou devrais-je dire me faisait.

Même si pour moi c'est une question encore un peu difficile, je l'aborde avec beaucoup plus de sérénité à présent. Je l'accepte. Ce livre nous fais prendre conscience de ce qui est important, il nous pousse également à nous poser les bonnes questions. De façon détourné, pas directement mais par le vécu des personnes.
Avec ce livre j'ai lu ce que je n'osai regarder auparavant.



Si non je viens de louer la "nouvelle Héloise" bah oui on en parle tellement sur ce forum que je me demande de quoi il parle réellement.

Etant une lectrice compulsive je remonte ce sujet. 

Sérieusement il faut que j'aille me faire soigner. je lis beaucoup trop. D'ailleurs je n'ai pas de chambre: J'ai une salle de lecture avec un lit. Les livres couvrent tous les murs.

Je crois d'ailleurs que la raison pour laquelle je travaille en bibliothèque, c'est juste pour pouvoir emprunter autant de documents que je veux (aka le gourmand qui travaille en patisserie pour manger les invendus). Je récupère même les livres usés que les biblis veulent jeter. Incurable je vous ai dit.

J'ai donc une liste à lire longue comme le tunnel sous la manche.

Pour mon boulot (l'excuse) j'ai emprunter un livre sur la vie quotidienne sous Louis XVI, et un roman qui se passe pendant la révolution: ""le fleuve guillotine". Je dois faire une fiche de lecture pour ma chef, pour savoir si ça vaut le coup qu'on l'ajoute à notre catalogue.

C'est l'histoire d'une famille noble juste après Varenne. ça à l'air sympa mais le premier chapitre m'a laissée sceptique. On dirait que l'auteur a voulu recraché toutes ses recherches historiques d'un coup au lieu de nous faire nous intéresser à ses personnages. Je vous dirais plus quand j'aurai avancé.

Ah ah bonjour camarade dévoreuse de livres.

Dans le même genre j'avais lu le roman qui a inspiré la série Dexter, c'était pas mal, mais je préfère la série.

Ah sinon j'ai presque fini la Marie-Antoinette de Zweig. J'ai adoré. Je comprends que ça ait marqué Ikeda.

Bienvenue au club des lecteurs frénétiques qui ont une bibliothèque en guise de chambre... Le problème avec les romans historiques est que l'auteur essaie souvent de se donner une légitimité d'historien en recrachant ses infos plutôt que de bien écrire son intrigue (je ne supporte pas d'Aillon pour cette raison), alors même que les historiens sont extrêmement subjectifs et cherchent souvent à trouver dans les sources des preuves de leurs théories politico-philosophiques (et on peut facilement en trouver et faire dire aux choses tout et n'importe quoi dès qu'on les interprète). Mais parfois ça peut marcher, le miracle peut se créer...


Sinon, perso, j'ai enfin entamé "Mort dans l'après-midi" d'Ernest Hemmingway. En bon taurin j'aurais dû le faire depuis longtemps mais j'étais auparavant plongé dans Garcia-Marquez. Les premiers chapitres sont assez intéressants, bien "vivants", au ton pas trop journalistique. Je vois bien que ce livre "date": il nous décrit la corrida des années '20, très meurtrière pour les chevaux et j'imagine que lorsqu'il décrira le toreo on se sentira aussi "ailleurs" (les années '20, post-âge d'or, sont celles de la mutation belmontienne), mais la passion, cette passion que j'aime chez Hemmingway, se "respire", les digressions sur un cas particulier amènent de la vie à l'ensemble et on dévore plusieurs pages sans s'en rendre compte alors que la corrida est un art bien particulier... Peut-être que c'est parce que je sais de quoi il parle mais je ne trouve pas du tout ce début "hermétique" comme je le craignais...

Elelya a écrit:

Ah sinon j'ai presque fini la Marie-Antoinette de Zweig. J'ai adoré. Je comprends que ça ait marqué Ikeda.

C'est le livre référence sur l'Autrichienne, celui qui la rend humaine... Perso il m'a beaucoup touché...mais je connais trop la Révolution pour ne pas me dire que la reine méritait tout ce qui lui est arrivé (pas la femme, entendons-nous: la reine)...

Je me demande si je n'ai pas combescot dans ma bibliothèque... je ne l'avais pas fini à l'époque.

Sudena: je me faisais la même réflexion sur les romans historiques. Je n'ai lu qu'un livre de Jean d'Aillon (son adaptation holmésienne) et elle ne m'avait pas laissé un mauvais souvenir, mais j'avoue qu'il ne m'a pas donné envie d'aller lire ses autres oeuvres.

J'ai commandé Johnny s'en va en guerre de Dalton Trumbo que j'ai eu envie de lire en découvrant que la chanson "One" de Metallica en était inspirée. et Le meilleur des mondes d'Huxley qu'une copine m'a recommandé.

1984 m'avait déjà marquée au point de me faire faire des cauchemars pendant 2 ans, la je sens que je vais prendre cher, mais tant pis

Pif magazine ça compte ???? 

ça existe encore ???

Il me semble oui

Bonjour à toutes et tous,
Après plusieurs années, me voici parmi vous.
Simplement pour vous signaler une triste nouvelle. A partir du 31 mars, il sera impossible de se procurer avant très longtemps mes deux livres, dont celui sur Rosalie Lamorlière...
Celui-ci avait eu une réédition en 2016, mais l'aventure se termine dans 15 jours. Donc si vous ne l'avez pas encore...

Autre chose... le 16 octobre aura lieu à Paris la première d'une pièce au théâtre de l'île St Louis je crois. Le titre est La Dernière Etreinte. Rosalie y apparaîtra aux côtés de Marie-Antoinette.

A bientôt

Je ne suis pas sûre d'avoir bien suivi, mais je ne crois pas qu'on se soit croisées depuis que je suis ici .
Tu as écrit des livres ?

Comtesse du Blabla a écrit:

Je ne suis pas sûre d'avoir bien suivi, mais je ne crois pas qu'on se soit croisées depuis que je suis ici .
Tu as écrit des livres ?

 Deux en fait.
Un sur Rosalie Lamorlière en 2010 qui fût réédité en 2016, puis Zamor le nègre républicain en 2015 qui raconte l'histoire de celui qu'on appelait le nègre de Madame du Barry.

Félicitations à toi, même si c'était il y a longtemps .
C'est pas n'importe qui qui peut écrire un livre ( quoi que quand on voit le nombre de livres " chicklit " qui fleurissent partout ...) désolée pour la digression ça m'arrive tout le temps .
Bref je suis sûre que les tiens sont soignés et documentés ^^
Celui sur la vraie Rosalie me tente bien !

Salut à tous.Pour moi qui suis une dévoreuse de livres,pour ne pas m'arrêter à la biographie sur Marie-Antoinette de Stefan Zweig,j'ai décidé d'en lire une autre,sur Marie Stuart.Je connaissais déjà sa vie,il y avait même une série appelée Reign dont elle était l'héroïne,dont je n'ai malheureusement pas vu la fin.Le ton ne respectait pas vraiment l'Histoire,mais était très intéressant,car le jeu des acteurs était super et on voyait des femmes à poigne,intelligentes,sensées,intrigantes même,et prêtes à tout pour faire avancer leurs propres idées et leurs intérêts.Une vraie lutte de pouvoir,comme aux temps féodaux...Et le style du livre et la syntaxe sont les mêmes que pour Marie Antoinette,ce qui prouve que Zweig avait beaucoup de talent...

Je viens de finir le manga La fenêtre d'Orphée pendant les vacances,et il était passionnant,presque addictif,mais bon sang,je ne crois pas qu'Ikeda ait pu faire pire question drame et malheurs... :698$^2:C'est glaçant.Certains passages m'ont fait le même effet que le thé aromatisé au cyanure que Julius a fait boire à Annelotte...Et ceux qui restent à la fin,n'ont pas non plus ce qu'ils désiraient vraiment,leur jeunesse et leur bonheur sont perdus;c'est comme s'ils vivaient par procuration...

Je n'ai pas lu les bios de Zweig mais en termes de romans, le monde d'hier et la confusion des sentiments sont rédigés magistralement

Je ne connaissais pas ces livres;il n'y a pas beaucoup d'oeuvres de Zweig dans la bibliothèque de ma ville,alors je me procure des ebooks;c'est plus pratique et ça prend moins de place que les livres papier...