Oui moi aussi et je pense qu elle aurait encaissé le coup difficilement ... d ailleurs je pense que c est pour cette raison que Rei ne lui dit pas. Pour ne pas la faire souffrir. Car comment accepter avoir fait souffrir et mal traité qq part une demi soeur qui en fait ne l est pas et est sa chair et son sang à part entière....

bon sérieux mis à part... je l aurai bien étranglé aussi cette Fukiko.
Une bonne gifle bien frappée.... histoire de lui remettre les idées en place

Moi violente ... absolument pas ...lol

On devrait lui envoyer Petrina avec son super coup de pied de la mort qui tue

J'ai écrit une petite suite... Si, si

Hiiii, et cette fois le coup de pied, ce serait pas accidentel Je devais penser fort à elle quand j'ai levé ma jambe

Bon, le chapitre maintenant.

Que de douleur ! J'ai bien aimé la rage de coeur qui attrape la pauvre Rei, rongée de regrets... Et cette incapacité à parler japonais, je la trouve poignante.
Elle s'est totalement défaite de son identité, mais elle a emporté les blessures avec elle. Mauvaise manip, en fait, puisqu'elle n'a fait que s'infliger un surcroît de souffrance.

Rei m'a souvent fait penser à un petit oiseau maladroit qui ne ferait que se blesser sans arrêt. J'ai retrouvé cette impression ici.
La phrase sur le fait qu'elle a délaissé du regard l'aide de Kaoru pour mieux se concentrer sur sa propre douleur est magnifique.

Quant à Nanako...

Je la trouve un peu bête. Sa réaction m'horripile un peu : "pourquoi gna gna, ??" comme si Rei le faisait exprès. Et c'est pas comme si elle connaissait pas Rei ! Enfin, tout le monde sait que St-Just-sama n'a aucun sens commun lorsqu'il s'agit de se protéger, c'est pas un siècle après qu'il faut s'en étonner.

Et puis, j'ai trouvé qu'elle était elle-même un peu peste : la remarque sur le fait que Rei dérangeait son entourage était too much. Je dois être idéaliste.

Enfin, sublime chapitre, mon préféré pour l'instant !

Voilà Petri, maintenant, on sait à qui tu as envoyé un coup de pied qui est malencontreusement tombé sur ton ami

Merci pour ton com' sur le chapitre. J'essaie, autant que possible, de faire monter peu à peu la fic en puissance.
Oui, Nanako qui porte un autre regard sur Rei, un regard plus posé et plus terre-à-terre, bcp moins admiratif que par le passé. Mais Nanako a quand même une qualité non négligeable : la plupart du temps, avec elle, Rei parvient à parler japonais, comme si elle avait le pouvoir de dissiper certains des fantômes de Rei. J'ai dit "certains", pas tous, sinon je ne pourrais plus rien écrire
Quant à Rei, il faut qu'elle garde un petit côté barré tout en étant un peu différente

Contente que ce chapitre t'ait plu :mmplmoi:

Chapitre 3

J’aime cette première image que tu nous donnes, et que tu donnes à Rei, de Nanako, semblable à elle-même. Un point fixe qui va peut-être permettre à Rei d’affronter son passé et sa sœur.

Et apparemment, au vu de sa réaction à la seule pensée de l’attente sous l’orme et de Fukiko, Rei va avoir bien besoin d’aide d’ici à la fin de son séjour au Japon.

« Parce qu’elle considérait Nanako comme sa fille comme des cadeaux de la vie. »
Une très jolie pensée. Il est vrai que, pendant longtemps la vie n’a guère fait de cadeaux à Rei, même s’il semble que Frédérique soit plus gâtée.

J’adore le style d’entreprise de Mariko et le nom qu’elle lui a donnée.
C’est tout elle. Et je suis contente que son mari respecte son originalité et sa créativité.

Difficile pour Nanako de dire la mort de Kaoru, et difficile pour Rei-Frédérique de l’entendre. Je suis tout de même un peu étonnée que cette dernière soit si surprise. Elle savait pourtant que Kaoru avait un cancer et, dans les années soixante-dix, les chiffres de mortalité pour cette maladie étaient effrayants. Peut-être qu’elle avait préféré oublier, ou occulter la gravité de la maladie... ou ne penser à rien du tout de ce qui tenait au Japon et au passé, ni bon ni mauvais...

J’ai l’impression que cette première très mauvaise et bouleversante nouvelle va marquer pour Frédérique le début de la descente aux enfers. J’espère que Nanako sera à ses côtés. Et je pense fermement qu’un tel passage ne débouche pas forcément que sur du mauvais. Certains réalités, certains souvenirs doivent être affrontés pour pouvoir avancer librement.
D’ailleurs, si Frédérique est revenue au Japon, c’est en partie pour cela, non ?

Je te laisse lire le chapitre 4 avant de répondre. Je te dis juste que tu as raison, mais je ne précise pas sur quoi^^ Rho la vilaine

Les cosmétiques "Petit Chat" ? Je n'ai pas pu m'en empêcher A mon avis, le mari de Mariko aurait du mal à l'empêcher de faire ce qu'elle a décidé : quand on voit comment ça commence entre eux Et puis c'est aussi le côté passionnée et entier de Mariko qui lui plaît^^

Parce que le chapitre quatre est déjà en ligne ?
Je ne l'avais même pas vu.
Il faut dire que je passe si rapidement sur le forum ces derniers temps. C'est très frustrant. Et je rate sûrement des choses. Ce :hyhrhrt: manque de temps !

Je commenterai ce chapitre demain. Là, il faut que j'arrête pour m'occuper de ma petite famille. La révolte, et les estomacs, commencent à gronder !

comment tu as déjà posté le nv chap! Je ne l avais meme pas vu....

On ressent tout le désaroi et la peine de Rei tu le décris très bien lorsque tu parles de la soif de vie de Kaoru et le désintéressement de celle ci pr Rei.

Chap très émouvant. On sent Nanako complètement ailleurs par rapport aux émotions de Rei.
Tu laisses planer le doute qd m^me sur une éventuelle rechute de Rei.
Même si Rei affirme que non, le doute persiste...

Chapitre 4

Je trouve impressionnant ce passage où Frédérique, en français, évoque Kaoru et l’amitié qui la liait à elle. Elle a écrit, mais dans un livre, de façon anonyme. Pas à Kaoru elle-même. Elle a donc laissé passer toutes les occasions de lui dire ce qu’elle avait à lui dire. Et ce à jamais. On ne remercie jamais assez ; on ne dit jamais assez son amour, son amitié ou sa reconnaissance aux autres. Et après, il est trop tard : il ne reste plus que des regrets.

En fin de compte, j’ai l’impression que, malgré des aspects plus solides, Frédérique garde toute la fragilité de Rei car elle affronté ses démons à travers une page blanche, mais ne s’est pas affrontée à eux en chair et en os. Elle a toujours aussi peur des êtres humains et vit toujours peu ou prou dans sa tour d’ivoire. Une partie d'elle-même est restée bloquée à l'adolescence.

Et pour moi, ce blocage face au japonais oral, signe ce blocage face aux êtres.

En prenant de l’âge, Nanako est devenue très clairvoyante. J’aime l’analyse qu’elle fait de Frédérique-Rei et j’apprécie beaucoup sa conclusion.
« Cependant, ce mystère ne dispensait pas Nanako d’aider Rei à surmonter la perte de son amie. »
Je pense en effet qu’il n’est nul besoin de comprendre un être humain pour entrer en relation avec lui et le soutenir si besoin.

Le passage dans le cimetière est à serrer le cœur. Frédérique offrant les pages qu’elle a écrites à Kaoru ; Nanako inquiète devant les outrances possibles de la jeune femme. En fin de compte, je pense qu’elle a raison et que Frédérique est encore capable de gestes que Rei aurait accomplis. Surtout en ce moment où elle est à cheval entre le passé et le présent. Elle parle des "couloirs du temps" comme s’ils étaient à sens unique. Je n’en suis pas si sûre. La légende viking prétend qu’ils peuvent parfois s’ouvrir pour laisser resurgir le passé ou entrevoir l’avenir. Il me semble que cela pourrait bien advenir.

J’ai hâte de savoir comment va se poursuivre ce périple souvenir. Je ne suis pas très sûre qu’il se termine si bien que cela.
Et je ne vois vraiment pas comment Frédérique va pouvoir tenir un discours en japonais.

Moi je suis sûre que Rei va rechuter.

Que ce soit dans la drogue ou d'une manière autre, elle va rechuter.

Rei-Frédérique va-t-elle rechuter ? Vous verrez

Comment arrivera-t-elle à tenir un discours en japonais ? je n'en ai pas la moindre idée

En revanche, Frédérique-Rei, par bien des côtés, a son identité qui est restée bloquée au Japon. Et elle est tjs capable de nous faire du "grand Rei" façon "époque Seiran". C'est d'ailleurs l'intérêt de la fic^^

Que sera-t-elle capable de surmonter ? Mystère... Comment s'en sortira-elle ? Re-mystère...

Et dire qu'elle n'a pas encore eu de nouvelle de sa soeur ....

En tout cas merci de me suivre

J'esaie de vous faire la suite courant mars^^ Là, j'ai écrit deux chapitres à la suite, mais je ne pense pas que je puisse renouveller la rapidité d'écriture. Enfin, avec moi, on ne sait jamais

Moi je consentirai plus à l'appeler frédérique, that's over...; le chapitre 4 nous a ramené la vraie Rei, et qu'elle le veuille ou non, il va bien falloir qu'elle l'accepte. Elle est Rei

Je suis sadique là...

Sadique toi ? Naaaan

Je dirais que Frédérique pourra s'appeler pleinement Frédérique quand elle aura accepté qu'elle s'appelle aussi (d'abord ?) Rei.

Mais c'est pas comme si son nom était vraiment Frédérique.

Elle est morte la pauvre Fred'

Effectivement Petri, la véritable Frédérique est morte et Rei a pris son identité pour essayer d'échapper à elle-même. Donc pour l'instant, elle n'est ni Rei, ni Frédérique, elle marche sur un fil entre son identité passée et son identité présente (enfin du moins ce qui y ressemble).

Autrement dit, tant qu'elle fera ce numéro d'équilibriste, elle sera personne ou presque...

En gros, Rei n'a pas réglé du tout son problème, parce que c'était bien ça qui faisait déjà problème : elle avait le sentiment de n'être personne parce qu'elle avait le sentiment de ne pas exister aux yeux de sa soeur ou alors de n'avoir le droit d'exister que dans la souffrance que Fukiko lui faisait éprouver.

Comme le dit Maïlys, elle pourra être vraiment Frédérique quand elle aura accepté Rei. Pour l'instant, Frédérique, c'est un peu comme St-Just : une enveloppe creuse. A un élément près que je n'ai pas encore vraiment abordé en détails^^

Mais non ce n'est ni compliqué ni tordu, du tout

J'ai ENFIN commis le chapitre suivant^^

ENFIN comme tu dis !!!!! :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh:


C'est troooop coooooooouuuuul ça !!!

Merci !!

Je vais lire et commenter ce soir !

Bah quoi, j'avais promis un chapitre par mois : j'ai posté le dernier en mars, on est toujours en avril

Bonne lecture : j'espère qu'il te plaira^^

L'avantage avec cette fic c'est que pendant ton absence tu ne prendras pas trop de retard : un chapitre ou deux tout au plus

tu me crois si je te dis que j ai sauté dessus dès que je l ai vu..

Rei retourne à son ancien appart, comment savait elle qu elle l avait tjrs, s en était elle douté ou avait elle gardé un mini de lien avec son passé hum intéressant...
elle retrouve son vieux carnet qui lui apprend qq vérité, car c est bien Fukiko qui a écrit dessus... hum j ai comme l impression que le décé de Rei la bien fait souffrir... car et j aime comment tu le montres on comprends par ces qq mots ce qu elle ressentait pr Rei et l origine de son comportement .... j ai hate que Fédérique aille lui rendre visite...

Nanako doute du bon état mental de Frédérique, ok à ça place je me poserai qq question certes...
j ai comme l impression que Frédérique est sur un fil et qu elle risque à tout instant de chuter pr redevenir Rei, mais Frédérique tient bon... pour combien de tps comme elle le dit Rei aura le tps de revenir mais pas maintenant ....

la suite dans un mois ....

Enfin j'ai pu lire !

Fort !!! Oui, c'était... fort ! La Rei et la Nanako, elles m'ont donné ce bon frisson TCFien.

Nanako

Je la trouve plus dure et moins "béatement admirative" devant Rei. Elle m'énerve moins, du coup, même si elle paraît moins sympathique. Elle fait un peu moins "tapisserie" ou "ciment". Je n'ai rien contre ce genre de personnages, mais Nanako, sans que je sache pourquoi, avait le don de m'agacer !

Et je trouve que son évolution est très réussie. Elle a mûri. Elle reste la même, mais avec les modifications que le temps opère. Elle fait très crédible. Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais je trouve que tu as cette grande qualité de pouvoir faire évoluer les personnages sans les dénaturer.

D'ailleurs, l'ébauche de rancœur qu'éprouve Nanako est assez bien rendue.

Citation :

Elle en était à se dire que Rei faisait partie de ces êtres toxiques qui ne savent que distiller autour d’eux le venin de leur douleur égoïste

C'est assez percutant. C'est vrai que Rei est une espèce de chape de plomb sur l'intrigue. Elle fout un bordel monstre rien qu'en allant mal, je suis fan !

Rei-Frédérique

Première chose : je ne sais pas pourquoi mais je ne peux pas m'empêcher de penser à cette pauvre Frédérique. Je sais que tout le monde s'en fout, mais pas moi
Soit je suis archi-émotive, soit ben... je suis une chieuse qui s'attache aux détails passés (oui, oui, je pense que c'est ça )

Deuxième chose : Elle m'a fait plaisir bizarrement ; elle sait être complètement barrée avec méthode, maintenant. Avant, elle était juste complètement barrée, là, elle y met les formes !


Le carnet

Attends, attends, j'ai bien lu ça ? c'est mes lunettes ou c'est ça ?

Citation :

Où est-elle, Rei ? Je te l’avais confiée ?! As-tu détruit aussi ce lien qui devait nous unir par-delà tout ?! Qu’en as-tu fait, Rei ?!!! Qu’as-tu fait du symbole de mon amour ?!!!! Je t’aimais petite sœur !!!! Je t’aimais !!! Comment vivre sans toi aujourd’hui ? Tout ce que j’ai fait jusque-là, je l’avais fait pour que tu le contemples, pour que tu m’admires. Sans ton regard, je n’existe pas. Sans ton amour, je n’existe plus…

C'est Fukiiiiii !

En fait, je déteste Fuki, mais j'aime bien quand elle est là. Elle est quand même le noeud principal de l'intrigue (à mon sens en tout cas... c'est que l'onii-sama il servait pas à grand-chose... ça devrait s'appelait "Onee-sama", ça serait plus représentatif... mais là je divague).

Non mais là, j'ai l'impression que Fukiko vient d'embrasser le canon de l'arme.

Allez Rei !! Go !! Tue-la, détruis-la, n'en laisse rien...

En fait, je dis ça, mais moi aussi ça m'énerverait que ça soit aussi facile.

Mais c'est que je n'aime pas Fukiko. Elle me donne l'impression de "beaucoup de bruit pour rien". Je veux dire, elle nous emmerde bien avec ses problèmes psychologiques mais au final, elle n'en a pas vraiment.
C'est juste une gamine encore puérile et excessivement orgueilleuse qui a du mal à sortir de sa crise d'ado. Elle est méchante et mesquine, mais ne mérite pas pleinement l'aura qu'on veut bien lui attribuer.

Néanmoins, j'aime sa présence, parce qu'elle fait bouger les choses (ou saigner, en fait )


Enfin bon ! t'as de la chance que je parte, sinon je t'aurais menacée (bouuuuuh, je sens la peur et le soulagement dans ton coeur) pour avoir un autre chapitre avant un mois (un mois !!! )

bravo !

Amber Queen a écrit:

tu me crois si je te dis que j ai sauté dessus dès que je l ai vu..

Rei retourne à son ancien appart, comment savait elle qu elle l avait tjrs, s en était elle douté ou avait elle gardé un mini de lien avec son passé hum intéressant...
elle retrouve son vieux carnet qui lui apprend qq vérité, car c est bien Fukiko qui a écrit dessus... hum j ai comme l impression que le décé de Rei la bien fait souffrir... car et j aime comment tu le montres on comprends par ces qq mots ce qu elle ressentait pr Rei et l origine de son comportement .... j ai hate que Fédérique aille lui rendre visite...

Nanako doute du bon état mental de Frédérique, ok à ça place je me poserai qq question certes...
j ai comme l impression que Frédérique est sur un fil et qu elle risque à tout instant de chuter pr redevenir Rei, mais Frédérique tient bon... pour combien de tps comme elle le dit Rei aura le tps de revenir mais pas maintenant ....

la suite dans un mois ....

Sauté dessus dès que tu l'as vu ? Merci, ça fait plaisir

Rei a-t-elle gardé un lien avec son passé ? Je te donne la réponse : non. En fait, c'est du Rei qui vit dans son monde et qui ne pense pas que son appartement puisse être occupé par d'autres personnes ou avoir été vidé. Elle a une certaine tendance à ne voir qu'elle par moments.
Il y a de quoi douter de l'état mental de Rei-Frédérique en effet

Et oui, c'est Fuki qui a écrit dessus,et qui lui fait une révélation stupéfiante pour Rei : elle l'aimait aussi. C'est terrible pour Rei d'apprendre ça : c'est bien les paroles de Fuki qu'elle a fui... Que va faire Frédérique par rapport à ça ? ... ^^

C'est comme ça que je vois la relation entre Rei et Fukiko : de l'amour, mais toxique. Là, elles vont y être à nouveau confrontée.

Mais la question qu'il fallait se poser (j'ai fait en sorte de perdre mon lecteur sur ce coup-là ), c'est : quelle était l'intention d'origine de Rei ? De qui parlait-elle dans la phrase avant de marcher frénétiquement vers son ancien appartement ? Réponse au prochain chapitre

En tout cas, je suis contente que ça t'ait plu, et surtout que ma lenteur d'écriture ne lasse pas les lecteurs qui suivent cette fic :mmplmoi:

Petrina a écrit:

Enfin j'ai pu lire !

Fort !!! Oui, c'était... fort ! La Rei et la Nanako, elles m'ont donné ce bon frisson TCFien.

Nanako

Je la trouve plus dure et moins "béatement admirative" devant Rei. Elle m'énerve moins, du coup, même si elle paraît moins sympathique. Elle fait un peu moins "tapisserie" ou "ciment". Je n'ai rien contre ce genre de personnages, mais Nanako, sans que je sache pourquoi, avait le don de m'agacer !

Et je trouve que son évolution est très réussie. Elle a mûri. Elle reste la même, mais avec les modifications que le temps opère. Elle fait très crédible. Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais je trouve que tu as cette grande qualité de pouvoir faire évoluer les personnages sans les dénaturer.

D'ailleurs, l'ébauche de rancœur qu'éprouve Nanako est assez bien rendue.

Citation :

Elle en était à se dire que Rei faisait partie de ces êtres toxiques qui ne savent que distiller autour d’eux le venin de leur douleur égoïste

C'est assez percutant. C'est vrai que Rei est une espèce de chape de plomb sur l'intrigue. Elle fout un bordel monstre rien qu'en allant mal, je suis fan !

Rei-Frédérique

Première chose : je ne sais pas pourquoi mais je ne peux pas m'empêcher de penser à cette pauvre Frédérique. Je sais que tout le monde s'en fout, mais pas moi
Soit je suis archi-émotive, soit ben... je suis une chieuse qui s'attache aux détails passés (oui, oui, je pense que c'est ça )

Deuxième chose : Elle m'a fait plaisir bizarrement ; elle sait être complètement barrée avec méthode, maintenant. Avant, elle était juste complètement barrée, là, elle y met les formes !


Le carnet

Attends, attends, j'ai bien lu ça ? c'est mes lunettes ou c'est ça ?

Citation :

Où est-elle, Rei ? Je te l’avais confiée ?! As-tu détruit aussi ce lien qui devait nous unir par-delà tout ?! Qu’en as-tu fait, Rei ?!!! Qu’as-tu fait du symbole de mon amour ?!!!! Je t’aimais petite sœur !!!! Je t’aimais !!! Comment vivre sans toi aujourd’hui ? Tout ce que j’ai fait jusque-là, je l’avais fait pour que tu le contemples, pour que tu m’admires. Sans ton regard, je n’existe pas. Sans ton amour, je n’existe plus…

C'est Fukiiiiii !

En fait, je déteste Fuki, mais j'aime bien quand elle est là. Elle est quand même le noeud principal de l'intrigue (à mon sens en tout cas... c'est que l'onii-sama il servait pas à grand-chose... ça devrait s'appelait "Onee-sama", ça serait plus représentatif... mais là je divague).

Non mais là, j'ai l'impression que Fukiko vient d'embrasser le canon de l'arme.

Allez Rei !! Go !! Tue-la, détruis-la, n'en laisse rien...

En fait, je dis ça, mais moi aussi ça m'énerverait que ça soit aussi facile.

Mais c'est que je n'aime pas Fukiko. Elle me donne l'impression de "beaucoup de bruit pour rien". Je veux dire, elle nous emmerde bien avec ses problèmes psychologiques mais au final, elle n'en a pas vraiment.
C'est juste une gamine encore puérile et excessivement orgueilleuse qui a du mal à sortir de sa crise d'ado. Elle est méchante et mesquine, mais ne mérite pas pleinement l'aura qu'on veut bien lui attribuer.

Néanmoins, j'aime sa présence, parce qu'elle fait bouger les choses (ou saigner, en fait )


Enfin bon ! t'as de la chance que je parte, sinon je t'aurais menacée (bouuuuuh, je sens la peur et le soulagement dans ton coeur) pour avoir un autre chapitre avant un mois (un mois !!! )

bravo !

Ah, je suis contente ! ça t'a donné des frissons tcfiens, ça veut dire que c'est réussi

Nanako a mûri. Elle est devenue posée et voit Rei autrement. Heureusement pour elle parce que la Rei, elle est quand même bien barrée

J'ai réussi à faire évoluer Nanako sans la dénaturer ? Merci. Je vais essayer de continuer alors.

C'est vrai que Rei a la don de mettre le bordel rien qu'en allant mal

Tu as raison, elle a évolué elle aussi : elle est barrée avec méthode, oui, ça lui va bien. Je note l'expression

Non,non, pas besoin de mettre tes lunettes, c'est bien cette chère Fuki, qui a un peu le même don que sa soeur : bien plomber son entourage, elles ne sont quand même pas soeurs pour rien les deux Là, mine de rien, par ces lignes, elle vient de foutre Rei en vrac... parce que maintenant Rei que sa soeur l'a toujours aimée.

Tu as raison pour "Onee-sama" : ça correspondrait bien mieux !

Je te dis juste une petite chose : oui, Rei va bien aller voir l'amie Fuki... qu'est-ce que cela va donner ? Suite au prochain chapitre

J'ai de la chance que tu partes alors parce que sinon tu te serais déguisée en Fuki pour venir me persécuter pour que j'écrive la suite. Même pas peur ! [surtout que je sais que tu t'en vas courageuse, mais pas téméraire ]
Allez, à ton retour, j'aurais quand même pondu le chapitre 6

Arlène a écrit:

Mais la question qu'il fallait se poser (j'ai fait en sorte de perdre mon lecteur sur ce coup-là ), c'est : quelle était l'intention d'origine de Rei ? De qui parlait-elle dans la phrase avant de marcher frénétiquement vers son ancien appartement ? Réponse au prochain chapitre

En tout cas, je suis contente que ça t'ait plu, et surtout que ma lenteur d'écriture ne lasse pas les lecteurs qui suivent cette fic :mmplmoi:

je me suis posée effectivement cette question en lisant mais après avoir recouché ma fille par trois fois pdt que j écrivais mon com ça m est sorti de la tête ... moi est ma mémoire de poisson rouge....

Tkt Amber, de toute façon, j'en parlerai dans le prochain chapitre Et puis, ça arrive souvent de penser qqc et de ne pas l'écrire dans le commentaire

« Comme à l’époque où elle était élève à Seiran, Rei semblait posséder par une force étrangère à elle-même, étrangère à tout ce qui l’entourait. »
Rei est-elle réellement en train de régresser ? Ou est-ce Frédérique qui est habitée par une force nouvelle, mais toute aussi impétueuse. Il est logique que le caractère de fond n’est pas changé.

« Nanako eut le sentiment que pour Rei sa présence ne faisait pas question, comme s’il s’agissait d’une évidence. »
Quelque part, c’est une forme de compliment. Nanako a été témoin du passé, elle doit l’être du présent. Je pense que c’est une sorte d’évidence pour Frédérique-Rei. Nanako a servi de catalyseur hier, il est peut-être indispensable qu’elle en serve aussi aujourd’hui.

« Rien n’avait changé. »
Qui donc a conservé en l’état l’appartement de Rei ? Takashi ? Fukiko ? Ou le père de Rei, cet inconnu dont on parle mais qu’on ne voit jamais ? Et pourquoi ? Peur de se confronter à ce qui a été le terrible vide de l’existence de Rei ? Hommage ? Ou remords ?

« Nanako repoussa le carnet loin d’elle. Non, elle ne voulait pas en savoir davantage, en lire davantage ! Elle ne voulait plus être la complice de la souffrance dans laquelle Rei se complaisait ! »
Je trouve bien que Nanako fasse ainsi la part des choses. Ce qui a fasciné l’adolescente, dans son ignorance, ne fascine plus du tout la jeune femme. Il est des gouffres sur lesquels il vaut mieux ne pas se pencher.
Mais je ne suis pas sûre que Frédérique "se complaise" dans la souffrance. Si elle veut la laisser derrière elle, elle doit affronter sa souffrance de l’époque. C’est pour cela précisément qu’elle est revenue au Japon. Elle me paraît en prendre le chemin. Ce qui ne signifie pas que le chemin n’est pas dangereux et qu’elle ne pourrait pas y laisser définitivement sa raison. Mais je pense que c’est le seul chemin possible si elle veut avancer.

« Décidément, Rei n’était pas un être fascinant, mais un être effrayant. »
Rei est un être qui a vécu des choses effrayantes : le reniement de son père, le suicide de sa mère, et la confrontation quotidienne avec la cruauté de Fukiko. Elle a scindé sa vie en deux : Japon et France, Rei et Frédérique, avant et après. Relier les deux morceaux de son existence ne peut que passer par des phases effrayantes.
Que Nanako ait peur me paraît logique. Et c’est peut-être une bonne chose. Elle ne peut rien pour Rei, qui doit accomplir son destin seule. Nanako a sa vie, elle a muri, elle n’est pas restée bloquée quelque part en route. Je dirais même qu’elle a bien trop de bon sens pour apprécier Rei aujourd’hui. Ce qu’elle a vécu est une fascination amoureuse pour un personnage romantique, à l’aura tragique. On adore le tragique quand on a quinze ans, beaucoup moins à trente !

« Rei faisait partie de ces êtres toxiques qui ne savent que distiller autour d’eux le venin de leur douleur égoïste. »
C’est assez vrai. Mais quand la souffrance atteint un certain seuil, elle envahit toute la vie et mobilise toutes les forces. Cela devient un réflexe de survie. Comme s’en écarter est un réflexe de survie chez les autres.

Le passage du carnet noir que tu retranscrit est très beau et parfaitement évocateur de la solitude que vivait Rei. Elle n’avait qu’une poupée à implorer.

« Je t’aimais petite sœur !!!! »
C’est Fukiko qui a osé écrire ça ! Elle a l’amour toxique, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle avait avec Rei exactement l’attitude qui mène un être à la schizophrénie. Elle a cherché à la détruire. C’est très flagrant dans le manga, où elle l’accule au suicide, un peu moins dans l’animé.

« Sans ton regard, je n’existe pas. Sans ton amour, je n’existe plus. »
Rei avait de sérieux problèmes psychologiques mais Fukiko aussi. Ne vivre que pour le regard des autres, ou d’une autre, ne vivre que dans le paraître et non dans l’être, que pour un reflet et non pour la réalité, est sérieusement névrotique. Il est d’ailleurs très clair, dans le manga comme dans l’animé, que Fukiko ne vit que pour l’image parfaite qu’elle donne, une icône à laquelle tout est dû et devant laquelle tout doit s’incliner. Le genre de miroir aux alouettes qui ne peut qu'éclater en morceaux un jour ou l'autre.

« Le lendemain où Rei aurait tant à faire. »
Il me paraît logique que Frédérique choisisse de se taire devant Nanako. Je pense qu’elle perçoit que celle-ci ne peut pas comprendre, ne peut plus adhérer. Et puis elle touche à des profondeurs si intimes de sa vie, à sa destruction-reconstruction qui ne relève que d’elle-même.
Que va-t-elle donc faire demain ? Réponse dans un mois... Que cela va me paraître long ! (gros soupir)

Maïlys : j'ai inventé un truc : comment transformer un mois en une journée ou inversement ^^ J'ai dit que le chapitre viendrait courant mai, ça peut être au début, au milieu ou à la fin... Je ne sais pas

Sinon, je te réponds plus en détails plus tard. Ton commentaire est très intéressant (je ne dis pas par là que les autres ne le sont pas, mais qu'il est très fouillé et qu'il met à jour des choses que j'avais certainement ressenties inconsciemment -sinon je ne les aurais pas écrites- mais pas réfléchies ainsi).

Arlène a écrit:

Maïlys : j'ai inventé un truc : comment transformer un mois en une journée ou inversement ^^ J'ai dit que le chapitre viendrait courant mai, ça peut être au début, au milieu ou à la fin... Je ne sais pas

Je ne sais pas pourquoi mais je préfère le premier sens, du mois vers la journée...

Maïlys a écrit:

Arlène a écrit:

Maïlys : j'ai inventé un truc : comment transformer un mois en une journée ou inversement ^^ J'ai dit que le chapitre viendrait courant mai, ça peut être au début, au milieu ou à la fin... Je ne sais pas

Je ne sais pas pourquoi mais je préfère le premier sens, du mois vers la journée...

Ah bon, c'est curieux ça... Je ne vois vraiment, mais alors vraiment pas pourquoi

Maïlys a écrit:

« Comme à l’époque où elle était élève à Seiran, Rei semblait posséder par une force étrangère à elle-même, étrangère à tout ce qui l’entourait. »
Rei est-elle réellement en train de régresser ? Ou est-ce Frédérique qui est habitée par une force nouvelle, mais toute aussi impétueuse. Il est logique que le caractère de fond n’est pas changé.

« Nanako eut le sentiment que pour Rei sa présence ne faisait pas question, comme s’il s’agissait d’une évidence. »
Quelque part, c’est une forme de compliment. Nanako a été témoin du passé, elle doit l’être du présent. Je pense que c’est une sorte d’évidence pour Frédérique-Rei. Nanako a servi de catalyseur hier, il est peut-être indispensable qu’elle en serve aussi aujourd’hui.

« Rien n’avait changé. »
Qui donc a conservé en l’état l’appartement de Rei ? Takashi ? Fukiko ? Ou le père de Rei, cet inconnu dont on parle mais qu’on ne voit jamais ? Et pourquoi ? Peur de se confronter à ce qui a été le terrible vide de l’existence de Rei ? Hommage ? Ou remords ?

« Nanako repoussa le carnet loin d’elle. Non, elle ne voulait pas en savoir davantage, en lire davantage ! Elle ne voulait plus être la complice de la souffrance dans laquelle Rei se complaisait ! »
Je trouve bien que Nanako fasse ainsi la part des choses. Ce qui a fasciné l’adolescente, dans son ignorance, ne fascine plus du tout la jeune femme. Il est des gouffres sur lesquels il vaut mieux ne pas se pencher.
Mais je ne suis pas sûre que Frédérique "se complaise" dans la souffrance. Si elle veut la laisser derrière elle, elle doit affronter sa souffrance de l’époque. C’est pour cela précisément qu’elle est revenue au Japon. Elle me paraît en prendre le chemin. Ce qui ne signifie pas que le chemin n’est pas dangereux et qu’elle ne pourrait pas y laisser définitivement sa raison. Mais je pense que c’est le seul chemin possible si elle veut avancer.

« Décidément, Rei n’était pas un être fascinant, mais un être effrayant. »
Rei est un être qui a vécu des choses effrayantes : le reniement de son père, le suicide de sa mère, et la confrontation quotidienne avec la cruauté de Fukiko. Elle a scindé sa vie en deux : Japon et France, Rei et Frédérique, avant et après. Relier les deux morceaux de son existence ne peut que passer par des phases effrayantes.
Que Nanako ait peur me paraît logique. Et c’est peut-être une bonne chose. Elle ne peut rien pour Rei, qui doit accomplir son destin seule. Nanako a sa vie, elle a muri, elle n’est pas restée bloquée quelque part en route. Je dirais même qu’elle a bien trop de bon sens pour apprécier Rei aujourd’hui. Ce qu’elle a vécu est une fascination amoureuse pour un personnage romantique, à l’aura tragique. On adore le tragique quand on a quinze ans, beaucoup moins à trente !

« Rei faisait partie de ces êtres toxiques qui ne savent que distiller autour d’eux le venin de leur douleur égoïste. »
C’est assez vrai. Mais quand la souffrance atteint un certain seuil, elle envahit toute la vie et mobilise toutes les forces. Cela devient un réflexe de survie. Comme s’en écarter est un réflexe de survie chez les autres.

Le passage du carnet noir que tu retranscrit est très beau et parfaitement évocateur de la solitude que vivait Rei. Elle n’avait qu’une poupée à implorer.

« Je t’aimais petite sœur !!!! »
C’est Fukiko qui a osé écrire ça ! Elle a l’amour toxique, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle avait avec Rei exactement l’attitude qui mène un être à la schizophrénie. Elle a cherché à la détruire. C’est très flagrant dans le manga, où elle l’accule au suicide, un peu moins dans l’animé.

« Sans ton regard, je n’existe pas. Sans ton amour, je n’existe plus. »
Rei avait de sérieux problèmes psychologiques mais Fukiko aussi. Ne vivre que pour le regard des autres, ou d’une autre, ne vivre que dans le paraître et non dans l’être, que pour un reflet et non pour la réalité, est sérieusement névrotique. Il est d’ailleurs très clair, dans le manga comme dans l’animé, que Fukiko ne vit que pour l’image parfaite qu’elle donne, une icône à laquelle tout est dû et devant laquelle tout doit s’incliner. Le genre de miroir aux alouettes qui ne peut qu'éclater en morceaux un jour ou l'autre.

« Le lendemain où Rei aurait tant à faire. »
Il me paraît logique que Frédérique choisisse de se taire devant Nanako. Je pense qu’elle perçoit que celle-ci ne peut pas comprendre, ne peut plus adhérer. Et puis elle touche à des profondeurs si intimes de sa vie, à sa destruction-reconstruction qui ne relève que d’elle-même.
Que va-t-elle donc faire demain ? Réponse dans un mois... Que cela va me paraître long ! (gros soupir)

Je vais te répondre autant que je le peux en procédant points par points.

1) Rei régresse-t-elle ? Ou Frédérique est-elle transportée par une impulsion ? Disons que je ne peux pas te répondre : le suspense de ma fic tiend en partie à ça : "regression ou résilience ?".
En revanche, pour le caractère de base qui garde des invariants, là, oui, c'est logique. On ne peut pas faire une Frédérique trop loin de Rei. On ne reconnaîtrait plus le personnage.


2)Oui, du moins à ce moment-là. Après, il y aura des moments plus intimes où Nanako sera absente. En fait, j'ai moins pensé au catalyseur qu'au fait qu'il me fallait un témoin. En partie pour donner un point de vue extérieur à celui de Rei-Frédérique pour raconter l'histoire et pour donner d'autres impressions que celles de R-F. En partie parce que je voulais qq'un à côté de R-F, dont la seule présence maintiendrait une sorte de distance entre Rei et Frédérique. Pour ne pas laisser Rei s'enfermer à nouveau en elle-même. Là, dans son ancien appartement, ça aurait été facile de glisser.

3)Sur la raison de l'absence de changement, là, je ne peux pas répondre... Mais il y en a une peut-être même plusieurs

4)Oui, là, on a une Nanako plus adulte, plus posée, qui a une vie calme et tranquille et que l'agitation tragique de Rei ne fascine plus du tout de chez plus du tout ! A la limite, elle l'agace. Et elle passe à côté du fait que pour Frédérique, il ne peut y avoir de résilience que si elle affronte Rei en face, quitte à risquer de tomber de temps à autre en se laissant envahir par les souvenirs, les émotions, les impulsions du passé.
Quelque part, Nanako ne peut pas comprendre réellement R-F, elles ont des vécus bien trop différents. Même à l'époque de Seiran, Nanako ne comprenait pas Rei, elle l'admirait, elle était fascinée et même attirée sur un plan amoureux, mais elle ne l'a jamais vraiment comprise. Donc que le phénomène se reproduise en plus intense est assez logique en fait.

5)Je te rejoints tout à fait. Malheureusement, j'ai envie de dire. Mais c'est comme ça, quand on souffre trop, c'est la totalité de la vie qui devient souffrance et à cette souffrance s'ajoute la solitude, parce que les autres ont tendance à fuir un être totalement rongé par sa douleur.

6) Le chapitre "Ma chérie la poupée". Je le trouve très beau aussi, comme le reste de la fic de Mariko d'ailleurs. J'ai toujours eu envie de faire qqc de ce petit carnet...

7)Le "je t'aimais petite soeur !!!", je l'ai piqué dans le manga en le réarrangeant à ma sauce. Le pire, c'est que je pense qu'à sa façon (tordue), Fukiko aime vraiment Rei. Comme je pense ce que j'ai écrit ensuite, à savoir que Fukiko a besoin de Rei pour exister dans son regard, par son regard. Et que c'est la raison de son côté exclusif et cruel. Quand dans l'animé, elle fait tomber le pique à fleurs sur la main de Rei, c'est parce que cette dernière a détourné un instant ses yeux vers Kaoru, donc Fukiko la rappelle à l'ordre. Idem pour le match de basket quand Fukiko demande à Rei si elle y a pris du plaisir. Oui, Rei y a pris du plaisir, pourtant elle finit par donner la réponse attendue par sa soeur.Elle accepte de ne regarder dans aucune direction que celle de sa soeur. Sans doute parce qu'elle sent que sa soeur en a besoin, et qu'au final, elle est plus fragile qu'elle. Quand Fukiko balance ses horreurs à Rei (celles qui motivent son suicide), en réalité, elle ne les pense pas. Elle veut que Rei souffre autant qu'elle à un moment où Rei s'émancipe avec la pétition pour la fin du cercle, qui est le centre de la vie de Fukiko. Quelque part, Fukiko voudrait retenir au moins sa soeur. Comme elle ne le peut pas (ou du moins qu'elle pense qu'elle ne le peux pas), elle fait en sorte de la rejetter violemment, pour la faire souffrir autant qu'elle mais aussi pour moins souffrir du fait que Rei s'éloigne, regarde ailleurs. Comme rei s'éloigne, elle fait comme si c'était elle qui la rejettait, qui la voulait loin.

8 ) Oui, Fukiko est bien barrée !!!! Et ne vivre qu'à travers le regard des autres, c'était bien trop fragile pour durer.

9) Oui, Frédérique préfère se taire, parce que ce qui l'attend est très intime et ne dois en aucun cas avoir de témoin.

10) Qui sait, peut-être que j'écrirais plus tôt que ce que ne le pense ? On verra ^^

En tout cas, merci de ce long commentaire si détaillé, qui donne à penser et inspire !

Arlène a écrit:

7)Le "je t'aimais petite soeur !!!", je l'ai piqué dans le manga en le réarrangeant à ma sauce. Le pire, c'est que je pense qu'à sa façon (tordue), Fukiko aime vraiment Rei. Comme je pense ce que j'ai écrit ensuite, à savoir que Fukiko a besoin de Rei pour exister dans son regard, par son regard. Et que c'est la raison de son côté exclusif et cruel. Quand dans l'animé, elle fait tomber le pique à fleurs sur la main de Rei, c'est parce que cette dernière a détourné un instant ses yeux vers Kaoru, donc Fukiko la rappelle à l'ordre. Idem pour le match de basket quand Fukiko demande à Rei si elle y a pris du plaisir. Oui, Rei y a pris du plaisir, pourtant elle finit par donner la réponse attendue par sa soeur.Elle accepte de ne regarder dans aucune direction que celle de sa soeur. Sans doute parce qu'elle sent que sa soeur en a besoin, et qu'au final, elle est plus fragile qu'elle. Quand Fukiko balance ses horreurs à Rei (celles qui motivent son suicide), en réalité, elle ne les pense pas. Elle veut que Rei souffre autant qu'elle à un moment où Rei s'émancipe avec la pétition pour la fin du cercle, qui est le centre de la vie de Fukiko. Quelque part, Fukiko voudrait retenir au moins sa soeur. Comme elle ne le peut pas (ou du moins qu'elle pense qu'elle ne le peux pas), elle fait en sorte de la rejetter violemment, pour la faire souffrir autant qu'elle mais aussi pour moins souffrir du fait que Rei s'éloigne, regarde ailleurs. Comme rei s'éloigne, elle fait comme si c'était elle qui la rejettait, qui la voulait loin.

J'avoue avoir beaucoup de mal avec le personnage de Fukiko. Ses sentiments sont si loin de ce que je nomme personnellement amour...
Je suis d'accord avec toi quand tu écris qu'elle cherche à faire souffrir Rei car elle-même souffre. Mais elle n'a peut-être pas réalisé qu'au-delà d'un certain seuil, la souffrance peut aboutir au refus de la vie qui permet une telle abomination. Vu l'état d'esprit de Rei dans le manga, je me demande aussi si celle-ci n'est pas persuadée que mourir est la seul réelle manière d'échapper à l'emprise de sa soeur.

J'avoue être de plus en plus curieuse de savoir comment le périple japonais de Rei va continuer et d'assister à l'inévitable confrontation avec Fukiko.

L'amour selon Fukiko est ...aaaaahhhhhhhhhhh !!! Il vaut mieux le fuir !!!!

J'ai lu ton com', et je me suis dit que je n'avais pas intérêt à rater la rencontre Fukiko Rei-Frédérique. Cette fic, c'est un peu un défi quand même parce que les personnages phares sont plus cinglés les uns que les autres... Mais bon, ça me connaît les personnages cinglés, y'en avait plein à l'hp, tu pourras demander à Petri à son retour

Ahh !!!!

1ère réaction : J'lavais pas vu, lui !!!!!!!!

2e réaction : :hyhrhrt: Ben évidemment, personne la prévient jamais, Petri, même quand elle est pô là ! Ben noooooon, ne lui envoyons pas un mp, elle s'en rendra bien compte que la fic est éditée, ben oui, elle a la science infuse !!!!

3e réaction : Hi hi, il était cool mon coup de gueule, hein ????




Bon, commentons !!

Citation :

Jamais Rei ne devrait paraître devant Nana. Pour elle, elle devait être Frédérique, sa mère. Elle ne devait être qu’une source d’amour, une source de stabilité. Elle ne pouvait pas se permettre de transmettre à la petite fille les tourments de Rei. Elle s’était promis de la préserver de Rei. Frédérique était fidèle à sa promesse, même si la fillette souffrait de l’absence, même si elle-même souffrait de la séparation. Cette situation était préférable à la rencontre imprévue entre Rei et Nana qui aurait pu se produire si la fillette avait accompagné sa mère.

Frédérique savait tout cela. Pourtant, la voix de sa fille contenant tant bien que mal ses larmes avant de raccrocher lui donnait le sentiment de mal se conduire envers Nana, de ne pas faire ce qu’une mère normale devrait faire.

Il y a beaucoup d'amour dans le sacrifice que Rei-fredie fait pour sa fille Nana (joli prénom !). Elle a peur que ses tourments se transmettent comme un odieux atavisme, elle ne veut pas faire de sa fille l'héritière d'une vieille défaite contre des démons trop doux.

Mais malgré tout, j'ai l'impression que Rei manque cruellement d'amour pour sa fille. C'est étrange. Comme si elle s'arrangeait pour faire au mieux justement parce qu'elle manque d'amour, pour compenser ce manque d'amour, qui la fait culpabiliser. Elle nous étonnera toujours cette Rei.

Je trouve très bien appliqué le principe selon lequel une mère est souvent incapable de donner ce qu'elle-même n'a pas reçu durant son enfance... Et ce qu'elle n'a pas reçu, c'est de l'amour sain. Elle compense pour sa fille en essayant de lui créer le meilleur équilibre possible. C'est beau, mais vain.

Citation :

Le lieu où elle pouvait le laisser s’exprimer à sa guise, à brides abattues. Comme un cheval fou. Elle pouvait permettre à Rei de réapparaître pour donner à son travail ce grain d’étrangeté, cette patine de légère folie qui font sa marque de fabrique.

Superbe mise en abyme d'elle-même ! Voilà comment on se trouve une muse : on la devient ! La Rei d'avant est la muse de Frédérique. En somme, elle plonge dans son passé pour y tremper sa plume. Voilà ce qui s'appelle une artiste maudite, qui se torture pour le bien de son art, même si elle donne l'impression que cet art est un exutoire plutôt que le mal qu'il est vraiment.

Citation :

Il semblait la narguer, lui lançant : « Alors, rien ? Même pas une petite ligne ? Allez, tu peux faire mieux que ça ! Non ? Es-tu écrivain ou ne l’es-tu pas ? »

Je la connais cette voix... elle donne des envies de meurtre !

Citation :

Elle avait besoin d’air !

Voilà bien tout l'histoire de ta vie, ma bonne Rei : tu t'étouffes toi-même... C'est triste à en pleurer, même si ça n'en a pas l'air à première vue.

Citation :

Rei eut soudain peur. Peur que Fukiko ait donné des instructions interdisant de donner à Rei un moyen d’entrer en contact avec elle. Après tout, n’avait-elle pas fui loin de Fukiko ? Ne l’avait-elle pas abandonnée ? Alors que Fukiko l’aimait.

Je suis épouvantée à l'idée qu'elle ait de la culpabilité d'avoir abandonné Fukiko. C'est follement absurde, tellement même que ça s'impose comme une vérité impérieuse et absolue. L'amour nous déforme de manière assez horrible, parfois. C'est une cicatrice qui vous défigure l'âme.

Citation :

Surprise, presqu’effrayée de cette intrusion brutale dans le cocon douillet de son intimité familiale. Soucieuse de demeurer polie, elle s’apprêtait malgré tout à lui dire d’entrer lorsque Rei la saisit violemment aux épaules, en lui criant : « Où est-elle ?!!! Où est-elle ?!!!! Je ne peux pas y aller sans elle !!!!
- St-Just-sama, de qui parlez-vous ?
- De ma poupée !!! Il me la faut. Je dois… je dois…
- Je l’ai conservée. Je vais vous la chercher » répondit Nanako, honteusement pressée de se débarrasser des bizarreries de St-Just.

Entendre Rei hurler après sa poupée comme un loup après sa louve (oui, je l'ai entendue, et alors ??? Je suis saine d'esprit !!!!) était... flippant. C'est fou ce qu'elle ressent des choses étranges. Je me sens proche d'elle, dans ces moments-là.


La nouvelle Nanako m'énerve. Elle n'est pas Nanako, elle est une fille ultra pragmatique (c'est-à-dire une anti-nanako) qui a grandi. Elle n'aime plus Rei. C'est un constat terrible, étant donné que bien qu'un peu insignifiante, elle était la bouffée d'air du manga.

Citation :

Rei la prit et tourna les talons, oubliant de remercier la jeune femme. Serrant la poupée sur son cœur, comme un trésor à protéger, Rei reprit à nouveau sa course folle, mais en sens inverse. De retour à l’hôtel, elle installa sa poupée sur le lit, s’allongea à ses côtés et sourit.

L'inéluctable duel commence dès le prochain chapitre.

pronostic de petri : Rei va trouver une Fukiko dévasté, avec des cheveux blancs, des joues creuses, un pétard dans la bouche, une bouteille de whisky dans la main (eh, mais c'est Sue-Helen !!!!) .
Et après, fuki va hurler "Jiiiiiiiiiiièèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèrrrrrrrrrrrreeeeeeeee salaud !!!!!!!!" Et ensuite..

Bon, ok, j'arrête et je vais dormir !!!!

Hâte d'avoir le prochain chapitre dis donc !!!

J'adore tes coups de gueule, Pétri !!!

Disons que je ne veux pas te forcer la main, très chère^^

Je suis passée par là, parce que je me disais que j'avais commencé cette fic il y a bientôt ... un an... et que je n'avais pas avancé depuis des mois, que m'y remettre serait une bonne idée, mais que je n'allais pas trouvé le temps au moins jusqu'à la mi-janvier. Enfin bref, des tourments de ficwriteuse en manque de temps. Pour changer...

J'ai trouvé tes commentaires très pertinents. Vraiment très pertinents, que ce soit lorsque tu évoques la relation de Rei-frédérique avec sa fille, ou le rapport de Rei à elle-même ou à l'art, ou encore ce qu'est devenu Nanako (c'est vrai que c'est la bouffée d'oxygène du manga... si je continues comme ça, je vais réussir à faire plus noir qu'Ikéda elle-même... parfois, je me fais peur ).

Ha, toi aussi tu as entendu Rei hurler. Bon, ça va, c'est normal, c'est fait pour Mais non pas pour vous conduire à l'asile, pour vous faire entrer dans la bizarrerie de Rei. Pfff, il y en a qui déforment tout

J'arrête mon délire, je reprends le tien : j'adore l'image de Fuki-Sue-Helen Ah, ah, comment Fuki va-t-elle être ? Je me souviens que quand j'ai écrit ce chapitre il y a quelques mois (j'ai l'impression que ça fait 20 ans, non sérieux, c'est vrai), j'avais qqc de très précis en tête, là, il ne me reste qu'une image floue et une certaine sensation. Vais-je réussir à rester raccord avec ce que j'avais commencé ? Il y a eu tellement de changements dans ma vie ces derniers temps que j'ai l'impression que celle qui a écrit ces lignes est presqu'une autre. Ouais, bah en fait, c'est juste ce qu'il faut pour cette fic, une "intime étrangère" quoi ^^

Grand mystère de l'humanité : quand vais-je trouver le temps d'écrire la suite ? pas ce soir en tous cas, il faut que je coupe.

Merci de suivre malgré ma lenteur d'escargot Pourtant, j'adore Rei, et j'aime cette fic... patience, la suite viendra... un jour... quand Internet sera considéré comme un truc de vieux gagas et que l'on sera l'une comme l'autre en train de regarder s'étirer nos vieux jours en repensant à nos jeunes années... Je plaisante : je ne pourrais plus écrire la suite, car Internet sera hors d'usage. Moralité : il faut que je m'active. On revient à mon point de départ. Mais non, je n'écris pas pour ne rien dire. C'est juste une impression

J'ai noté : pour t'éviter tout choc, lorsque je parviendrai enfin à écrire la suite, je t'envoie un mp. Je tiens à te garder en vie, parce que, vue ma lenteur, il y a de grandes chances que tu sois ma seule lectrice

Bises miss et à bientôt