Lady Oscar - André Forum site Lady Oscar - La Rose de Versailles - Versailles no Bara - Berusaiyu no Bara - The Rose of Versailles - ベルサイユのばら |
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| Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie | |
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Auteur | Message |
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Stellar Rose éclose
Age : 33 Nombre de messages : 1382 Date d'inscription : 21/01/2019
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Lun 25 Mar 2019 - 14:51 | |
| J'ai profité de ma pause pour relire ces deux nouveaux chapitres <3 Et que dire ? J'ai vraiment détesté alalala! Quoi ? Personne n'y croit ? Mince alors ! Plus sérieusement, merci pour cette suite merveilleusement bien écrite, un vrai plaisir à lire !
J’ai beaucoup apprécié ta manière de retranscrire la découverte et l’évolution du désir chez Oscar en allant de la répulsion à la curiosité jusqu’à finalement l’acceptation. Et cet homme sans visage, complice de ses moments les plus intimes, qui la berce, qui la réconforte sans jamais prononcer un mot. Il lui a fallu du temps (et l'attaque du Faubourg St Antoine) pour mettre enfin un visage sur cette ombre. Pourtant, au fond d'elle-même elle l'a toujours su <3 Ton interprétation de la scène des lucioles est tout simplement magnifique. La manière dont tu choisis tes mots avec tant de finesse, de douceur, de beauté et de poésie chacune de tes phrases. Ta façon de faire ressortir leurs sentiments respectifs avec une telle sincérité et une telle passion. Il se dégage de cette union une telle harmonie. Merci pour ce beau moment suspendu dans le temps <3
Je m'impatiente de lire la suite ! Le contenu de ces deux lettres m'intrigue énormément ! *** Lady Oscar Lady Oscar *** Endless love |
| | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Lun 25 Mar 2019 - 16:46 | |
| Je les ai mis hier soir parce j'étais simplement incapable de résister mais je me les refais ce soir pour pouvoir mieux les commenter |
| | | jarjayes80 Duc de Broglie
Age : 53 Nombre de messages : 15905 Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Mar 26 Mar 2019 - 10:36 | |
| Pas encore lu car il y a 19 pages et je ne prends pas de train ces jours ci mais j'ai vu ça [quote] (2) Respire, Jarjayes, respire bien à fond [/quote]*** Lady Oscar Lady Oscar ***Merci Aurore pour ce merveilleux kit |
| | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Mar 26 Mar 2019 - 10:38 | |
| Pas eu le temps hier je croule sous la fatigue promis juré j'y reviens !!! |
| | | Aurore F Duc de Broglie
Age : 31 Nombre de messages : 15684 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Mar 26 Mar 2019 - 11:10 | |
| Un double chapitre que j'ai dévoré lorsque tu l'as posté, mais j'avais tellement la crève que je ne commente que maintenant ^^
J'aime bien ce cheminement que fais Oscar concernant le désir et le plaisir. Entre honte dans un premier temps et acceptation ensuite. J'aime aussi cette dualité du masculin/féminin concernant le fait de se faire plaisir en solitaire. La femme ne le "peut", mais le colonel y a le droit.
J'aime aussi ta version de la nuit des lucioles, c'est tellement beau et bien écrit et prouve à Oscar qu'amour et plaisir ne sont pas deux choses contradictoires et impossible à combiner, bien au contraire. Et cette réalisation du fait que ce n'était pas de Fersen dont elle "rêvait" et "désirait", mais de cet "Autre", André.
Bon et ces lettres maintenant ^^ *** Lady Oscar Lady Oscar ***- Retour vers le passé - L'étalon blanc - Une St Valentin inoubliable - Joyeux noël Oscar - Et Après ? - Réactions - Les Quatre Cavaliers - Vendetta - - Un an - Les 9 muses - El Gavilán - 14/02/1784 - La fin d'une époque - Le Corbeau de Paris - Under - Saut de l'ange - La vengeance du Comte - L'épée et la rose - La voix des ombres - Galerie Affiches |
| | | cath Duc de Broglie
Age : 55 Nombre de messages : 13839 Date d'inscription : 09/04/2010
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Mar 26 Mar 2019 - 19:17 | |
| 2 chap. et 2 fois plus de plaisir à lire et 2 chap. où Oscar nous parle de la découverte de son amour pour André, la tendresse qu'elle avait et "a" tjrs pour lui. Elle y a mis du temps, mais pour autant, il ne pouvait en être autrement vu son éducation et Oscar est une personne complexe, il fallait laisser du temps au temps poru que la miss mette un nom sur ses sentiments. *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Mar 26 Mar 2019 - 23:20 | |
| Je suis en train de relire le premier des deux chapitres et voici mes commentaires Je suis assez d'accord sur cette progression dans la découverte du plaisir et du désir. En fait au départ, elle n'y connait strictement rien. Le seul plaisir qu'elle s'autorise à prendre est physique d'un côté avec les exercices militaires, et mental dans un autre temps, avec sa progression et la fierté relative de son père. Comme il est écrit, elle fait son devoir, strictement son devoir et en tire du plaisir. Sauf que le vrai plaisir, elle n'y connait fichtrement rien, nada, nichts, niente, nothing! Et indignation à le découvrir, brut, violent, cru. Indignation qui se matérialise par la nausée, le besoin de l'évacuer finalement. Finalement ce n'est pas tant l'acte qui la révolte, c'est presque le fait de découvrir que la noblesse qu'elle estime tant a finalement ses faiblesses. J'aime bien cette "progression" en elle que tu décris par la suite, ces bribes de conversations qu'elle reconstitue. Je connais, malheureusement. C'est difficile parfois de se construire à ce niveau lorsqu'on n'a aucune "référence" voire même plutôt "référenTe". Elle n'y a pas eu le droit donc elle a dû apprendre par elle-même, mais néanmoins obnubilée par ses préjugés, ce qui n'a pas du tout aidé son apprentissage. Quelle abnégation dans cette épreuve. Rester de marbre devant ces conversations qui la révulsent, qui l'intriguent quand même malgré ce qu'elle semble vouloir en penser, puisqu'elle "reconstitue ces bribes de conversation". Et en sécurité avec elle-même, elle s'interroge, et en vient à rencontrer cet homme sans visage qui vient la rejoindre dans cette bulle qu'elle s'est créée où finalement un jour elle l'autorise, s'autorise finalement, à découvrir le pot aux roses. Incroyable cette réflexion qu'elle a envers André ... "elle refusait de lui arracher son innocence avant l'heure" ah Oscar Oscar ... chère tu prends ton cas pour une généralité? M'est avis qu'il l'a perdue depuis longtemps cette innocence, très probablement en gémissant ton nom :p (et là je repense à l'expression d'un autre sujet, André, le "torturé de la culotte" et je me marre toute seule devant mon ordi :p ) Et comme il a bien fait de ne rien lui dire, de ne rien lui montrer, même si l'on sait à quel point cela l'a ... torturé :p pour finir par craquer de la pire façon possible des années plus tard. C'est intéressant que "l'homme" qu'elle a toujours juré d'être ait finalement des idées assez ... féministes avant l'heure. Car ne pas verser dans l'admiration, la blague grivoise, les regards appuyés sur une gorge généreuse ... n'est-ce pas finalement défendre la femme? Voire plus loin, se défendre elle-même des fois que ces regards dévient vers elle? Et finalement, elle a finement analysé les choses malgré son manque de connaissance. Psy avant l'heure? Je m'interroge sur ton histoire de "pendant le devoir conjugal, les épouses prient Dieu de leur accorder un fils, elles ne crient pas de plaisir", ça vient d'où? Lu qqpart ou purement de ta plume? Ca m'intrigue Bon sang mais ce parfait gentilhomme ... elle donne envie qu'on lui secoue les prunes la miss escargot !!! YOUHOU !!!! c'est clair comme de l'eau de roche que c'est André, depuis le début! => tendre, aimant, réconfortant : Hellooooooooo !!!! on se réveille! Qui l'accompagne dans sa réalisation de la totale décadence de la noblesse? Youhou??? un indice supplémentaire?? Mais quelle handicapée des sentiments celle-là alors! Et quand enfin, au bout de plusieurs années... elle se laisse aller... patatra, la carapace quintuple (et je suis gentille) épaisseur du devoir lui retombe dessus ... Et puis au bout de plusieurs nouvelles années de perdition, à rêvasser les yeux grands ouverts à une chimère et à se flageller d'indifférence envers elle-même la nuit, IL revient enfin ... Et enfin elle comprend ce que ça représente réellement et se le proclame à elle-même en tant que femme "libre" !!! Très très beau chapitre, très puissant finalement. Je me garde le suivant pour demain!!! |
| | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Mer 27 Mar 2019 - 20:23 | |
| Me voici sur le 2ème chapitre Je trouve le début extrêmement fort parce que cet autre Autre, l'imaginaire, est pourtant incroyablement réel, surtout quand tu évoques la surprise et le rejet d'Oscar lorsqu'il vient la rejoindre et s'assoit sur le lit. C'est incroyablement fort ce "sursaut" pour ce qui au final n'est que son imaginaire, mais pourtant si réel, si physiquement réel. Et cela coïncide avec la peur de l'Autre, cette part d'André maudite. Mais je ne crois pas aux coïncidences, l'esprit d'Oscar avait peut être inconsciemment commencé à assimiler qu'il s'agissait d'André. Cette description qu'elle en fait ... mis à part le moment, après l'Autre justement, mais comment ne peut-elle pas réaliser qui elle décrit en vérité? Je ne suis pas sûre d'avoir compris pourquoi l'Autre aurait refait surface au Faubourg St Antoine? Est-ce en fait pour dire qu'Oscar l'a pris comme excuse pour ne pas succomber, enfin? Ah notre chère Oscar, le compagnon de toujours de ses nuits était simplement son compagnon de toujours, tout court Elle en aura mis du temps ... J'aime beaucoup la partie avec les multiples "à lui", "à elle", c'est très joli Cet extrait est juste magnifique "à l'orée d'eux", j'adore, c'est tellement bien trouvé! Et ces explications sur le questionnement d'Oscar, ses doutes, ça tient tellement la route! C'est beau ces hésitations, cette retenue d'André pendant la nuit des lucioles. Cela démontre un respect incroyable pour elle. Et finalement la seule solution possible et acceptable à ses yeux, c'est que ce soit elle qui fasse le premier pas. Ça aussi, c'est une merveilleuse preuve de respect. C'est vraiment le moment : respect. Celui-là mérite qu'on le cite en entier : " Un amour qui ne lui ferait jamais mal, comme André le lui avait promis. Un amour par lequel il l'avait approfondie de toute sa tendresse et avait écarté au plus intime d'elle-même toute trace de doute, dans cette merveilleuse plénitude qui brûlait de sa force à lui au creux d'elle. Ses yeux s'étaient écarquillés, sa bouche avait gémi sa surprise et la délicieuse brûlure de sa complétude. L'inconnu, la découverte, son étrangeté, l’étonnement de ne pas ressentir la douleur à laquelle elle s’était préparée. Seulement la sensation de lui, sa chaleur, sa puissance, son amour palpitant en elle. Ce merveilleux éblouissement, le lisait-il en elle ? Ou croyait-il qu’elle souffrait ?"Bon sang que c'est beau Et plus tard cette révolte en elle à le voir encore et toujours se sacrifier pour elle, non non non Monsieur Grandier, pas de ça avec Oscar, il y en aura pour tout le monde Et enfin ce foutu Autre, terrassé, par leur amour. Victoire par KO d'Oscar Et le dur retour à la réalité, elle le voulait toujours, l'aimait toujours, mais il n'était plus là.Et le réconfort, avec lui, mais par elle-même.Et ces lettres bon sang, mais qu'a-t-il pu écrire dedans? Va-t-on y trouver des "recommandations"? Parce qu'en ces temps difficiles, je suis certaine que prévenant comme il l'était, il a dû prévoir cette possibilité, qu'il soit tué, la laissant seule.
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| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Mer 27 Mar 2019 - 20:49 | |
| Haaaaaa quand j'ai vu que tu avais posté j,étais déja sur une autre lecture alors j'ai attendu mais ouf... Je ne l'ai que mieux savouré J'ai beaucoup aimé l'évolution de la découverte des désirs humains d'Oscar, ce dégoût profond puis ce besoin qui s'insinue en elle sournoisement dans cette chimère d'un homme sans visage. Puis le passage à l'acte, sa première du plaisir qu'elle peut se donner qui la laisse honteuse... Avant d'y revenir... Pour au final en être fière wow j'ai vraiment adoré Puis la nuit des lucioles, visitée de cette façon ya pas grand chose à dire qui ne l'a pas déjà été, c'est magnifique vraiment. Romantique, intense, doux... je ne trouve pas de mot assez fort. *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Mer 27 Mar 2019 - 20:56 | |
| Faudrait que tu nous fasses un jour un "spécial lucioles" avec tout ce que tu as pu écrire sur ce moment dans cette histoire. J'avoue ... j'ai la grosse flemme de chercher :p |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Jeu 28 Mar 2019 - 12:45 | |
| Depuis dimanche, je n'ai pas réussi à repasser, alors que je mourrai d'envie de voir si vous aviez aimé ou non (incroyable comme on peut être englouti sous un truc ou un autre, pile au moment où on a envie de faire autre chose). Et là, je me connecte, et je trouve plein de superbes commentaires. Je suis presque sans voix, mais ravie. En mode : et puis que Parce que oui, ça fait top plaisir !! Vraiment, vraiment, vraiment ! Surtout qu'ils m'ont fait ramer ces deux chapitres, les bougres Je réponds à chacune en détails ce soir Encore une fois, un immense merci !! *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | liberta Soldat Alain
Age : 50 Nombre de messages : 3440 Date d'inscription : 13/06/2010
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Jeu 28 Mar 2019 - 13:54 | |
| chef-d'oeuvre d'introspection dont Oscar a le secret à travers ta plume! L'évolution scabreuse de l'idée dont elle se fait du désir, à travers le temps, les personnes qu'elles rencontrent et ce qu'on lui a inculqué; de chrysalide enfermée dans son cocon qui peu à peu s'en libère grâce à cet Autre qui l'accompagne. Elle s'autorise à se donner du plaisir malgré l'opprobre dont les femmes sont affublées, elle s'en moque finalement. Ses ailes apparaissent enfin toujours sous la bienveillante ombre de cet Autre qui l'aide finalement à prendre son envol et à réaliser que son désir est sain, profond et sincère pour André! Leur nuit est évoquée avec poésie, passion, sensualité et amour... Que dire de +... *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Jeu 28 Mar 2019 - 18:25 | |
| - Falbala a écrit:
- Whaou !
Je viens de lire tes deux nouveaux chapitres. Et je dis whaou Encore une fois on accède aux pensées les plus secrètes d'Oscar et on comprend mieux son cheminement dans l'apprentissage du désir et du plaisir. C'est très beau. Surtout ce dernier chapitre où tu "réinterprètes" la nuit des lucioles en y apportant un éclairage nouveau sur ce qu'ils ont éprouvé tous les deux, et ce que signifie pour chacun d'eux leur "union" dans l'acte d'amour. C'est bien plus fort que l'assouvissement d'une attirance entre 1 homme et 1 femme. C'est une communion d'âmes où il n'y a ni homme ni femme, ni dominant ni dominé, ni retenue ni jugements, et une conquête ultime de libertés (toutes les libertés).
Je dis bravo pour ça. Mais pas bravo pour le moment où tu interromps ton récit... en nous laissant en plan avec nos interrogations !! Ça va être trop dur d'attendre la suite !!
Falbala Et moi, en voyant ton commentaire, j'ai fait whaou aussi Et un peu mais surtout Ce sont des chapitres qui me semblaient importants pour présenter l'évolution d'Oscar dans un domaine où on la connaît moins. Je me suis souvent demandé comment elle pouvait voir les choses sur ce plan. Et l'une des réponses possibles, c'est celle-là Ah, je suis heureuse que tu aimes ce nouvel éclairage sur la nuit des lucioles. Comme tu le dis, c'est vraiment une union, une communion, un peu comme deux moitiés qui se retrouvent finalement dans l'amour, où il n'y a plus ni homme ni femme, ni dominant ni dominé ni retenue ni jugements, juste eux, qui s'aiment et apprennent la liberté. Heu oui, la chute avec le cliffhanger... oui, bon... hum... enfin, c'est aussi pour entretenir le suspens Et puis, ça fait un moment qu'elles tournent dans ma tête ces deux lettres. Normalement, c'est au chapitre suivant Je vais essayer de ne pas mettre deux mois à l'écrire Encore merci de ta lecture et de ton commentaire, ils m'ont fait très plaisir - liberta a écrit:
- Ces deux chapitres sont superbes, c'est pourquoi, je me dois de les relire attentivement avant de les commenter.
Merci Liberta. Prends ton temps pour relire et commenter comme tu le souhaites. A très vite - Sabrina a écrit:
- Hier c'était ton anniversaire et c'est nous qui avons eu un cadeau !
Ces deux chapitres sont vraiment des chefs-d'oeuvre d'écriture ! Je les ai lus deux fois tellement c'était beau. J'ai eu un coup de cœur particulier pour ton interprétation de la scène des lucioles, c'est vraiment la plus belle version que j'ai pu lire, j'en ai eu des frissons. La découverte du désir par Oscar est très bien amenée aussi, du dégoût de départ à l'acceptation. J'ai bien aimé quand elle n'ose pas en parler à André pour ne pas le dégoûter lui aussi ! ^^
Par contre en effet, c'est pas sympa de couper avant qu'on puisse savoir ce qu'il y a dans les deux lettres ^^ tu sais entretenir le suspens ! Oui, j'ai retravaillé ces textes en partie le jour de mon anniversaire (on l'a fêté le soir) et c'était un cadeau pour moi aussi en fait de pouvoir ENFIN vous les poster Je suis heureuse qu'ils t'aient plu au point de les relire Ah toi aussi l'interprétation des lucioles, ça me fait très plaisir, parce que j'avais cette dimension en tête depuis un moment, mais à chaque fois je sentais que ce n'était pas encore le moment pour Oscar d'aborder le souvenir dans sa totalité. Oscar et le désir, tout un programme, n'est-ce pas ? Et, bien sûr, en bonne miss , elle n'ose pas en dire un mot à André pour ne pas le dégoûter. M'est avis qu'il aurait eu un tout autre point de vue sur la question, mais Oscar ne m'a pas demandé mon avis, elle a écouté d'autres avis, pas toujours les meilleurs, mais bon, c'était ceux qu'elles avaient sous la main, façon de parler. Ah ouais, hein, carrément pas sympa de couper à cet endroit-là Je suis un monstre, je l'avoue À bientôt pour la suite ***EDIT*** Je réponds en plusieurs morceaux, parce que je sais que je vais être interrompue d'ici pas très longtemps en fait. Une amie qui veut me parler de quelque chose. J'attends son appel et j'en profite pour répondre à ces merveilleux commentaires *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Jeu 28 Mar 2019 - 18:54 | |
| - Lady Victoire a écrit:
- Voilà typiquement le genre de scène qui ne me donne pas du tout envie de me frotter au lemon. C’est tellement bien écrit que j'aurais forcément l'impression de faire pâle figure (un peu comme chez Rozam ). Elle est très belle, cette scène de confidence d'Oscar (enfin la totalité des 2 chapitres), et leur relation apparaît éclairée d'un autre jour, plus humain, transpercée par cette présence de l'Autre qui est finalement rejeté en arrière après avoir accompagné Oscar sur le chemin de l'amour. Hâte de savoir également ce qu'il y a dans les lettres Merci Lénie !
Et voilà typiquement le genre de commentaire qui me fait puis sauter de joie Merci beaucoup Je suis très sensible au fait que tu mentionnes Rozam, parce que j'ai toujours trouvé que Les Péchés Capiteux et Comme un frère étaient vraiment bien écrits. Je crois que je l'avais raconté il n'y a pas très longtemps. Quand j'ai découvert les fanfics LO, Rozam est l'une des premières autrices que j'ai découvertes et j'avais admiré la performance d'écriture. Et encore plus quand j'ai commencé à écrire des fics, parce que j'ai découvert combien le lemon était difficile. Je ne commence à ne m'y sentir à l'aise que depuis quelques temps. Je ne veux pas dire que j'écris facilement ce genre de scène, au contraire, j'y mets des années lumière, mais que je m'autorise plus à me lâcher, tout en gardant en tête que c'est une histoire de dosage et qu'il ne faut pas non plus faire trop. L'humanité et l'évolution, c'est exactement ce que je voulais montrer dans cette scène de confidence (effectivement c'est une même scène, coupée en deux pour ne pas faire trop long). Je voulais donner une dimension plus humaine, et aussi me poser la question du désir chez Oscar en l'intégrant au personnage, et aussi en me posant la question du côté d'André. Parce qu'on n'aborde pas souvent le fait qu'André ait pu avoir des appréhensions lui aussi lors de la nuit des lucioles. Je me suis dit qu'après la scène de l'épisode 28, il se pouvait que ça n'aille pas totalement de soi également pour lui, Roseline ou pas Ah, qu'y a-t-il dans ces deux lettres ? ... Oh, bizarrement, moi je sais Elles devraient arriver plus tôt parce que c'est moins compliqué à rédiger que ces deux chapitres qui m'ont demandé de cogiter un peu sur le fond et la forme, et de ne pas écrire immédiatement après la fic de la St Valentin parce que sinon j'allais trop importer l'un dans l'autre. Bref, ça devrait être un peu moins long qu'avec ces deux chapitres - Stellar a écrit:
J'ai profité de ma pause pour relire ces deux nouveaux chapitres <3 Et que dire ? J'ai vraiment détesté alalala! Quoi ? Personne n'y croit ? Mince alors ! Plus sérieusement, merci pour cette suite merveilleusement bien écrite, un vrai plaisir à lire !
J’ai beaucoup apprécié ta manière de retranscrire la découverte et l’évolution du désir chez Oscar en allant de la répulsion à la curiosité jusqu’à finalement l’acceptation. Et cet homme sans visage, complice de ses moments les plus intimes, qui la berce, qui la réconforte sans jamais prononcer un mot. Il lui a fallu du temps (et l'attaque du Faubourg St Antoine) pour mettre enfin un visage sur cette ombre. Pourtant, au fond d'elle-même elle l'a toujours su <3 Ton interprétation de la scène des lucioles est tout simplement magnifique. La manière dont tu choisis tes mots avec tant de finesse, de douceur, de beauté et de poésie chacune de tes phrases. Ta façon de faire ressortir leurs sentiments respectifs avec une telle sincérité et une telle passion. Il se dégage de cette union une telle harmonie. Merci pour ce beau moment suspendu dans le temps <3
Je m'impatiente de lire la suite ! Le contenu de ces deux lettres m'intrigue énormément ! Vive la pause alors Hein ?! Tu as vraiment détesté !!! Sniiiif Pour la peine, je pioche encore dans mon stock de mouchoirs, tant pis pour les clients. Trop dur ^^ Ah ouf, tu as aimé... Je suis soulagée Plaisanterie et mise à sac de mon stock de mouchoirs mises à part, je suis heureuse que tu aies pris du plaisir à lire cette suite J'avais envie de me poser la question du désir chez Oscar en considérant les choses un peu autrement, c'est-à-dire qu'il existe chez elle, mais qu'il ait pris un chemin détourné et encore plus tortueux que celui qu'on lui prête d'habitude, ce qui n'est pas peu dire quand on connaît la miss Oui, au fond d'elle, elle a toujours su que l'homme sans visage était André, mais elle ne pouvait pas l'accepter, donc mode autruche ON en plus du mode La vache, cette histoire devient un vrai zoo Je suis très heureuse de ce que tu me dis de la nuit des lucioles. J'ai effectivement été attentive à tous les mots, et ai pas mal retravaillé le texte. ***EDIT*** Ce que tu m'en dis était bien ce que je cherchais à faire. Merci à toi de ton commentaire Ah ah, les fameuses lettres ... Que contiennent-elles ? Suite au prochain numéro *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 12:55 | |
| - jarjayes80 a écrit:
- Pas encore lu car il y a 19 pages et je ne prends pas de train ces jours ci mais j'ai vu ça
- Citation :
- (2) Respire, Jarjayes, respire bien à fond [/quote]
Oh tu vas bien avoir un train à prendre d'ici que je poste la suite, vu que je suis en mode
Je sais que rien que le nom de déclenche chez toi de fortes réactions, alors je prends mes précautions, je ne voudrais pas que tu tombes dans les pommes avant d'arriver à la fin de ta lecture Respire un bon coup et vas-y, tu devrais avoir une bonne surprise pas vraiment suédois et plutôt du genre citronnée
- Aurore F a écrit:
- Un double chapitre que j'ai dévoré lorsque tu l'as posté, mais j'avais tellement la crève que je ne commente que maintenant ^^
J'aime bien ce cheminement que fais Oscar concernant le désir et le plaisir. Entre honte dans un premier temps et acceptation ensuite. J'aime aussi cette dualité du masculin/féminin concernant le fait de se faire plaisir en solitaire. La femme ne le "peut", mais le colonel y a le droit.
J'aime aussi ta version de la nuit des lucioles, c'est tellement beau et bien écrit et prouve à Oscar qu'amour et plaisir ne sont pas deux choses contradictoires et impossible à combiner, bien au contraire. Et cette réalisation du fait que ce n'était pas de Fersen dont elle "rêvait" et "désirait", mais de cet "Autre", André.
Bon et ces lettres maintenant ^^ Merci beaucoup Je suis heureuse que tu aies aimé ces deux chapitres sur le cheminement d'Oscar vis-à-vis du désir et du plaisir. Elle partait de loin la miss , alors forcément le chemin a été un peu plus long que pour d'autres Je suis très sensible au fait que tu parles de cette dualité masculin/féminin dans son rapport au plaisir en solitaire : la femme n'a pas le droit, l'homme si. ça a fait partie de ce qui m'a fait un peu cogiter en écrivant ces chapitres et donc ça fait très plaisir quand on sent que c'est bien passé Et oui, elle n'a jamais désiré le Suédois cher à Jarjayes. Elle a toujours désiré André, mais sans se l'avouer et en prenant un chemin bien tortueux, histoire de faciliter son extrême rapidité de
Hé, hé, les lettres... Elles arrivent
- cath a écrit:
- 2 chap. et 2 fois plus de plaisir à lire et 2 chap. où Oscar nous parle de la découverte de son amour pour André, la tendresse qu'elle avait et "a" tjrs pour lui. Elle y a mis du temps, mais pour autant, il ne pouvait en être autrement vu son éducation et Oscar est une personne complexe, il fallait laisser du temps au temps poru que la miss mette un nom sur ses sentiments.
Et deux fois plus de plaisir pour moi en lisant vos commentaires Merci beaucoup Oui, Oscar est une personne complexe que son éducation a placé dans une situation presqu'impossible, donc forcément elle a pris plus de temps pour mettre un nom sur ses sentiments et sur l'homme qu'elle désirait. Heureusement, le temps a été l'allié de notre miss Et, elle garde à André tout son amour et sa tendresse, au point de les sentir encore flotter autour d'elle. Restent encore les lettres à découvrir PS : J'ai dû inclure les réponses à Jarjayes et à Aurore dans la citation. Je ne sais pas pourquoi, ça n'a pas voulu apparaître autrement, même en faisant "citation multiple". *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | jarjayes80 Duc de Broglie
Age : 53 Nombre de messages : 15905 Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 13:09 | |
| Chapitre 67 Je t'ai fait un maximum de commentaires - Citation :
- Ce faisant, les découvertes et les questions de ses jeunes années lui revinrent pêle-mêle, soudainement empressées de reprendre leur place sur le devant de la scène, comme les danseurs dans une salle de bal jouant des coudes pour effectuer la première danse.
Je reconnais bien l’esprit militaire d’Oscar, tel la préparation d’une attaque, elle place ses pions à leur place. - Citation :
- Lorsqu’elle voyait ses sœurs quitter les unes après les autres la maison familiale pour prendre un époux, elle pensait qu’elles accomplissaient leur devoir, ni plus ni moins, comme elle-même l’accomplissait en se préparant à la vie de militaire. Aucune autre interrogation, aucun autre trouble ne l’avaient jamais effleurée.
Toujours cet esprit de devoir, militaire avant tout et pour tout. Elle défend la souveraine, ses sœurs procréent, rien d’anormal à tout ça. - Citation :
- Combien de couples avait-elle surpris en plein ébats dans les jardins du château ? Combien de conversations entre hommes ou entre femmes lui étaient-elles parvenues par bribes ? La première fois qu’elle avait surpris un couple d’amants, elle avait découvert la peur, l’inconnu. Il n’était plus question de devoir à accomplir dont les modalités étaient esquissées à demi-mots, tapies placidement dans le flou de l’abstraction. Il s’agissait de corps réels, de personnes réelles, emportées par une fièvre indéfinissable et honteuse.
Oscar avait une vie passionnante, elle pouvait mater toute la journée des couples lol elle ne se rend pas compte de la chance qu’elle avait. De la peur et de l’inconnu, sacré Oscar, curieuse d’en voir plus et d’en savoir plus aurait été une réaction pus logique. Je sais je suis incorrigible. - Citation :
- Lorsqu’elle avait repris contenance et était revenue au château, elle avait songé qu’elle aussi possédait un coupable secret à présent : celui de sa faiblesse que les feuillages avaient dissimulée.
Le futur colonel de Jarjayes a une faiblesse, elle ne supporte pas la vue du sexe - Citation :
- Pour la toute première fois, le monde l’avait trahie, et elle avait pleuré cette trahison, tandis que quelque chose d’obscur, provenant du plus profond d’elle-même lui soufflait qu’elle était coupable de s’être enfuie en se laissant ravir un peu de ce à quoi elle croyait.
Le monde parfait de la droiture n’existait pas sauf dans l’esprit d’Oscar. - Citation :
- Cependant, la retraite lui était interdite. Hors de question de s’éloigner de l’endroit du palais que ses supérieurs lui avaient ordonné de surveiller ! Alors, elle restait là, clouée dans son malaise, le cœur au milieu du gué de ses certitudes et de ses doutes, s’appliquant à rester de marbre, aussi froide que les pierres du château qu’elle gardait.
Pauvre Oscar, la fuite n’était pas possible donc il lui fallait endurer toutes ces conversations remplies de déshonneur et de perversité. Cette femme qui parlait de prendre du plaisir en procréant avait bien raison, il est possible de prendre du plaisir pendant l’acte. - Citation :
- « Désir », « plaisir », « trouble », « secret », « amour » parfois.
Quels mots horribles pour Oscar - Citation :
- Et surtout, Oscar ne voulait rien savoir de ce qu’avait pu éprouver sa mère dans de telles situations ! D’ailleurs, elle ne voulait même pas penser qu’elle ait pu les vivre un jour ! Pour un peu, elle se serait bouchée les oreilles d’avance devant le silence de ce que sa mère ne lui disait pas.
J’aurais bien aimé voir Oscar avec sa mère parler de sexualité, je suis morte de rire juste à l’idée d’y penser. Sacré Oscar, elle se serait certainement évanouie. - Citation :
- À ce souvenir, Oscar sourit avec bienveillance envers sa naïveté passée. André savait tout cela, elle l’avait lu. Il s’était probablement senti aussi troublé qu’elle lorsque des femmes avaient voulu mettre dans leur lit le tout jeune homme qu’il était, ainsi qu’il le lui avait confié par journal interposé.
André en connaissait déjà beaucoup sur le sexe bien avant qu’Oscar ne se prenne la réalité de la vie en pleine face. Si André avait essayé de parler de sexe à Oscar, il aurait pris cher avec toute la mauvaise dont elle peut parfois faire preuve. - Citation :
- ’amour était beauté, harmonie, courtoisie. Il élevait l’âme, respectait l’honneur, la dignité de l’être humain, de l’être aimé. Jamais, il n’avilissait, jamais il ne raillait, jamais il ne jetait en pâture.
Toujours cet idéal sur l’amour - Citation :
- Pendant le devoir conjugal, nos épouses prient Dieu de leur accorder un fils, elles ne crient pas de plaisir, croyez-moi ». Était-ce vraiment ainsi ? Oscar s’interrogeait.
Pauvre Oscar, la mission semble bien compliquée. Elle a tout de même réussi à déchiffrer les codes secrets de l’éventail - Citation :
- Lentement, elle s’allongeait sur le côté. Lentement, il s’allongeait dans son dos. Délicatement, il enlaçait sa taille et la laissait se lover contre lui. Jamais, il ne disait un mot, jamais il ne tentait un geste déplacé. En parfait gentilhomme, il se contentait d’être là, tendre, aimant, réconfortant.
Les rêves du colonel de la garde sont prudes, égaux à ses idéaux sur l’amour. Normal que cet homme n’avait pas de visage car il ne peut exister. Toutefois celui qui s’en approchait le plus s’appelait André. - Citation :
- Puis, un jour, portées par cette douceur intérieure, ses cuisses avaient accompagné le rythme de cette pulsation intime, aussi étrange qu’agréable, l’emprisonnant puis la relâchant, d’abord imperceptiblement puis de façon de plus en plus marquée, éveillant en elle un incendie moite et dévorant que sa main avait cherché autant à éteindre qu’à alimenter. À son insu, une porte s’était ouverte en elle, donnant sur une source souterraine, puissante et inconnue, qui s’était peu à peu libérée, se frayant un chemin pour faire jaillir au plus profond de son corps une force aussi violente qu’incroyable de satisfaction : le plaisir.
Oscar a pratiqué la masturbation, elle est allée à la découverte de terrains inconnus qui l’ont mené au plaisir, Oscar a joui. - Citation :
- Sur le visage duquel serpentait à présent des larmes de déshonneur… Des larmes qu’elle avait ravalées aussitôt ! Elle s’était laissée surprendre au coin du bois de son innocence de jeune fille, elle serait dorénavant sur ses gardes, en parfait militaire ! Elle ne faiblirait pas !
Sacré Oscar, elle ne changera pas, toujours pareil à elle-même, tout est toujours question d’honneur. - Citation :
- Le jour, elle avait rêvé de Fersen (2), sagement, les yeux grands ouverts, s’étourdissant de l’idéal romantique et chevaleresque de cet homme vivant avec la reine de France un amour impossible et chaste. Jamais, elle n’aurait osé rêver de Fersen autrement que de façon platonique, elle aurait trahi la souveraine.
Là j’ai eu un haut de cœur mais il n’y avait pas de bosquet à proximité de mon bureau. Au moins tu m’as prévenu. Tu as eu pitié pour mon pauvre petit cœur. - Citation :
- Elle avait eu beau faire, elle n’était pas parvenue à infléchir cette étrange fuite en avant qu’était progressivement devenue la monarchie. Son idéal s’était fait flou, elle ne s’était plus sentie à la hauteur de sa tâche, ou peut-être était-ce sa tâche qui n’était plus à la mesure de ses idéaux, parfois, elle n’avait plus su. Alors, elle avait autorisé cet homme sans visage à revenir auprès d’elle, parce qu’elle avait eu besoin de présence et de réconfort. Elle l’avait laissé la mener aux portes du sommeil et au sommet du désir, s’abandonnant à la douceur d’être et de ressentir dans les bras de cet homme perdu dans les brumes de l’impossible. Et, elle avait autorisé ses propres mains à se raconter à elle-même le récit du plaisir, celui qui s’écrit à même la peau, à l’encre humide du désir que la plume de ses doigts traçait en lettres de jouissance et de feu au plus profond d’elle-même, avec une sorte de rage douce et enivrante.
Le fier colonel a fini par craquer et ses sens ont repris le dessus, elle s’est à nouveau laissée aller à ce petit plaisir charnel personnel à l’abri de tous. - Citation :
- Ce plaisir-là ne lui était pas interdit, car jamais cette déambulation érotique n’aurait d’autre réalité que celle de ses rêves, aussi plaisante fût-elle. Jamais, elle ne viendrait menacer son devoir ou l’honneur de son nom. Elle était comme le verre d’alcool qu’elle s’accordait certains soirs, agréable, et sans réelles conséquences.
Une petite jouissance c’est comme un bon petit verre de vin, ça a un goût de reviens-y - Citation :
- Une femme honnête et vertueuse ne devait éprouver aucune émotion lascive disait-on. Alors, elle avait laissé son masculin lui procurer la jouissance que son féminin lui interdisait, et avait enveloppé de silence, de mystère ou de vertu les amours du froid colonel de la Garde Royale. Finalement, elle aussi avait appris à jouer son personnage dans cette représentation sans fin qu’était la vie à Versailles. Et, clandestinement, elle avait dérobé un droit qu’aucune femme d’honneur ne pouvait revendiquer : le plaisir, sans l’indignité et la déchéance.
C’est un peu tordu comme raisonnement mais c’est tellement Oscar. Elle s’est arrangée avec la vérité et a profité de son côté masculin pour s’accorder le droit refusé à son côté féminin, et tout cela sans entraver son honneur. - Citation :
- En elle-même, elle avait affirmé le plaisir comme sa conquête, secrète, intime et fière. Car jamais elle ne serait une femme comme les autres qui attendait qu'un homme lui donne la jouissance qu'elle désirait. Elle la prenait elle-même, fièrement, sans rougir face à elle-même. Sa toute première déclaration d’indépendance…
Oscar finit par avoir des idées féministes. Pourquoi se marier et avoir un homme alors qu’elle pouvait parfaitement se satisfaire elle-même. - Citation :
- Elle devait lui parler de l’Autre, à nouveau…
Ça ne sent pas bon pour moi - Citation :
- (2) Respire, Jarjayes, respire bien à fond
Merci de me prévenir mais je crois que ça sent mauvais pour moi. *** Lady Oscar Lady Oscar ***Merci Aurore pour ce merveilleux kit |
| | | jarjayes80 Duc de Broglie
Age : 53 Nombre de messages : 15905 Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 13:12 | |
| Chapitre 68 - Citation :
- Progressivement, le désir était revenu, timide, effarouché, presque chaste. Elle avait à nouveau appris à l’apprivoiser, avec tact, tout en douceur, pour que l’ombre de l’Autre ne vienne pas l’effrayer. Elle avait reconquis ce droit secret au plaisir, avec un bonheur encore plus grand, car, cette fois, nulle honte n’était venue en ternir la découverte.
Le plaisir d’Oscar variait en fonction de ses humeurs. Parfois, elle en éprouvait le besoin, l’envie et parfois elle le mettait de côté, préférant sa vie de colonel et ses obligations, et parfois à cause de ses peurs. - Citation :
- Brutalement. Le nom d’André avait jailli de ses lèvres, dans un éclair de plaisir et de lucidité, la laissant ébahie de surprise. Ainsi, cet homme dont les contours s’étaient toujours peints sur la toile de son cœur dans un clair-obscur de désir et d’interdit au travers du brouillard de l’impossible, cet homme qui avait été son compagnon nocturne depuis tant d’années, c’était lui, André, son compagnon de toujours ? Non, ce n’était pas possible…
Enfin elle a compris - Citation :
- Alors, elle avait appris à apprivoiser un autre désir, pas celui de son corps qui réclamait le plaisir des sens, mais celui de son cœur qui demandait à sa chair de vibrer de cette jouissance particulière quand « jouir » se conjugue et s’accorde avec « aimer ». Quelques-unes des femmes de sa jeunesse parlaient à voix basse de l’harmonie du plaisir et de l’amour, elle s’en souvenait.
Oscar a réussi à avoir des réponses à ses questions de jeunesse, cela lui aura pris des années car il ne faut pas oublier son signe astrologique c’est escargot. Les femmes peuvent aimer et jouir de plaisir sans avoir besoin d’être une femme légère. - Citation :
- Ce plaisir-là, c’était déjà le leur, et André ne l’avait pas su.
Il rêvait d’elle et elle rêvait de lui, finalement ils ont fait plus souvent l’amour en rêve que dans la réalité. - Citation :
- Elle avait supposé qu’étant homme, il partageait, du moins en partie, les codes et les conceptions de l’entre-soi masculin qu’elle avait observés dans sa jeunesse. Et c’est entre ces questionnements-là, les considérations sur la noblesse et la roture, son devoir, et le fantôme de l’Autre infectant leur amour du doute et de la peur, qu’elle s’était le plus débattue.
Même avec l’évidence de ses sentiments, Oscar a continué à se torturer l’esprit de questions plus ou moins futiles. Toujours ce devoir, l’honneur, la différence de classes mais aussi la peur de ne pas savoir. Elle aurait pu essayer de poser des questions à André, indirectement, pour savoir ce qu’il pensait des femmes, de son idéal. La méconnaissance d’Oscar sur les choses de l’amour lui a fait perdre beaucoup de temps avec André, elle n’a pas été instruite sur ce sujet, cela ne faisait pas partie de son éducation. Impossible de demander à son général de père et encore moins à sa mère, ça l’aurait gênée. Elle aurait peut-être pu demander à Grand-mère. - Citation :
- Et, la jouissance était venue, dans une vague de chaleur et de tendresse, la laissant agrippée à lui, au milieu d’un ravissement du cœur et des sens.
Belle illustration de la nuit des lucioles. Heureusement que leurs corps se comprenaient bien mieux que leurs esprits. Leurs corps ne se sont pas posés de question et ils ont su partager ce bonheur et cette tendresse mutuelle, cette évidence, ce respect mutuel. - Citation :
- « Ta passion, André, donne-moi ta passion, pas uniquement ta tendresse. Je les aime toutes les deux, je les veux toutes les deux »
Joli programme, j’espère qu’il sera diffusé en replay - Citation :
- Leur plaisir, enfin, un amour et une liberté conquis de haute lutte, contre l’Autre, contre l’ordre ancien, contre leurs errements et leurs craintes. Leur conquête intime, celle qui, une nuit durant, avait arrêté le monde et sa course folle, parce qu’elle et lui, pour la toute première fois.
Oscar a toujours mis de l’ardeur dans tout ce qu’elle a entrepris dans sa vie militaire donc c’était évident qu’elle en fasse autant lors de sa première fois avec André. Ensemble ils ont gagné ce combat. - Citation :
- À présent, elle pouvait rétorquer aux hommes de sa jeunesse que le plaisir était avant tout une affaire d’amour, la plus belle de toutes. Cette chaleur dans le cœur et dans les yeux, la tendresse et la passion qui rayonnent sur les visages, l’échange où peu importe qui prend et qui donne, pourvu que l’on s’aime, dans ce tourbillon des sens et du cœur où il est si exquis de se perdre pour mieux se retrouver, renaître
Oscar est sur son petit nuage et encore bien loin de la réalité. Le plaisir peut être affaire d’amour mais il est aussi possible de se le procurer autrement et pas seulement par la masturbation. Il y a plusieurs variances dans le plaisir. Je lui accorde le fait que le plaisir avec l’être aimé est le plus fort et puis elle n’a eu le droit qu’à une seule nuit de ce bonheur alors c’est peu. - Citation :
- Et, juste avant de poser sa tête sur l’oreiller, elle adressa un nouveau sourire à André et lui fit non de la tête, en réponse à la question qu’il lui avait posée. Non, elle n’avait pas désiré Fersen. Jamais. En doutait-il encore ?
Je me sens mieux d’un seul coup mais je n’en avais pas douté une seconde. - Citation :
- Ses lèvres esquissèrent un nouveau sourire, une aube de bonheur. Bien sûr qu’il ne doutait pas. À nouveau enlacé à elle, il savait à présent qu’elle n’avait désiré que lui, comme lui n’avait désiré qu’elle. Il était son évidence, elle était la sienne…
Tout est dit, certains auteurs devraient s’en souvenir avant de vouloir mettre Oscar en couple avec Gigi ou le krisprolls. - Citation :
- À Suivre… (oh, mais qu'y a-t-il dans ces deux lettres ? Pourquoi sont-elles cachetées ? Je me demande ... )
Tu aimes bien nous tenir en haleine avec ces deux lettres. Espérons que la suite arrive plus vite que ces deux chapitres. Pour cela, il faudrait que tu quittes ton mode Ces deux chapitres ont mis longtemps à arriver mais ils sont magnifiquement bien écrits. J’en redemande encore. *** Lady Oscar Lady Oscar ***Merci Aurore pour ce merveilleux kit |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 13:39 | |
| - Loufiction a écrit:
- Je suis en train de relire le premier des deux chapitres et voici mes commentaires
Je suis assez d'accord sur cette progression dans la découverte du plaisir et du désir. En fait au départ, elle n'y connait strictement rien. Le seul plaisir qu'elle s'autorise à prendre est physique d'un côté avec les exercices militaires, et mental dans un autre temps, avec sa progression et la fierté relative de son père. Comme il est écrit, elle fait son devoir, strictement son devoir et en tire du plaisir.
Sauf que le vrai plaisir, elle n'y connait fichtrement rien, nada, nichts, niente, nothing!
Et indignation à le découvrir, brut, violent, cru. Indignation qui se matérialise par la nausée, le besoin de l'évacuer finalement.
Finalement ce n'est pas tant l'acte qui la révolte, c'est presque le fait de découvrir que la noblesse qu'elle estime tant a finalement ses faiblesses.
J'aime bien cette "progression" en elle que tu décris par la suite, ces bribes de conversations qu'elle reconstitue. Je connais, malheureusement. C'est difficile parfois de se construire à ce niveau lorsqu'on n'a aucune "référence" voire même plutôt "référenTe". Elle n'y a pas eu le droit donc elle a dû apprendre par elle-même, mais néanmoins obnubilée par ses préjugés, ce qui n'a pas du tout aidé son apprentissage.
Quelle abnégation dans cette épreuve. Rester de marbre devant ces conversations qui la révulsent, qui l'intriguent quand même malgré ce qu'elle semble vouloir en penser, puisqu'elle "reconstitue ces bribes de conversation".
Et en sécurité avec elle-même, elle s'interroge, et en vient à rencontrer cet homme sans visage qui vient la rejoindre dans cette bulle qu'elle s'est créée où finalement un jour elle l'autorise, s'autorise finalement, à découvrir le pot aux roses.
Incroyable cette réflexion qu'elle a envers André ... "elle refusait de lui arracher son innocence avant l'heure" ah Oscar Oscar ... chère tu prends ton cas pour une généralité? M'est avis qu'il l'a perdue depuis longtemps cette innocence, très probablement en gémissant ton nom :p (et là je repense à l'expression d'un autre sujet, André, le "torturé de la culotte" et je me marre toute seule devant mon ordi :p )
Et comme il a bien fait de ne rien lui dire, de ne rien lui montrer, même si l'on sait à quel point cela l'a ... torturé :p pour finir par craquer de la pire façon possible des années plus tard.
C'est intéressant que "l'homme" qu'elle a toujours juré d'être ait finalement des idées assez ... féministes avant l'heure. Car ne pas verser dans l'admiration, la blague grivoise, les regards appuyés sur une gorge généreuse ... n'est-ce pas finalement défendre la femme? Voire plus loin, se défendre elle-même des fois que ces regards dévient vers elle?
Et finalement, elle a finement analysé les choses malgré son manque de connaissance. Psy avant l'heure?
Je m'interroge sur ton histoire de "pendant le devoir conjugal, les épouses prient Dieu de leur accorder un fils, elles ne crient pas de plaisir", ça vient d'où? Lu qqpart ou purement de ta plume? Ca m'intrigue
Bon sang mais ce parfait gentilhomme ... elle donne envie qu'on lui secoue les prunes la miss escargot !!! YOUHOU !!!! c'est clair comme de l'eau de roche que c'est André, depuis le début! => tendre, aimant, réconfortant : Hellooooooooo !!!! on se réveille! Qui l'accompagne dans sa réalisation de la totale décadence de la noblesse? Youhou??? un indice supplémentaire?? Mais quelle handicapée des sentiments celle-là alors!
Et quand enfin, au bout de plusieurs années... elle se laisse aller... patatra, la carapace quintuple (et je suis gentille) épaisseur du devoir lui retombe dessus ...
Et puis au bout de plusieurs nouvelles années de perdition, à rêvasser les yeux grands ouverts à une chimère et à se flageller d'indifférence envers elle-même la nuit, IL revient enfin ...
Et enfin elle comprend ce que ça représente réellement et se le proclame à elle-même en tant que femme "libre" !!!
Très très beau chapitre, très puissant finalement. Je me garde le suivant pour demain. Merci beaucoup de ce long commentaire et de cette analyse si fine Oui, dans cette interprétation, c'est avant tout le fait que la noblesse ait aussi des faiblesses qui la fait réagir et tout rejeter. C'est un idéal avec lequel elle a grandi et auquel elle a sacrifié sa vie, donc difficile d'admettre qu'il ne soit pas si parfait que ça. Et, comme tu le dis, elle doit tout assimiler par elle-même, sans personne à qui se confier. Donc ça ne l'aide pas du tout. Et donc entre tout ce qui n'est pas possible pour elle, elle trouve un chemin, une façon de faire : ce rêve de cet homme sans visage, qui en fait est moins un rêve qu'une sorte de fantasme/projection d'André à ses côtés sur un autre plan. Ah oui, le passage où elle a pensé qu'elle ne voulait pas arracher son innocence à André. Typiquement miss Mais ça montre aussi dès ce moment le souci qu'elle a de lui, donc quelque part le fait qu'elle l'aime, mais ne s'en rend pas compte. Et surtout elle fait avec André comme avec sa mère, elle ne veut pas les rapporter à ce genre de situations, parce qu'elle veut les voir uniquement dans le registre de son idéal de noblesse etc. Donc du miss tout craché Au passage, André "le torturé de la culotte", j'adore Ah l'homme en Oscar féministe avant l'air ou façon de défendre la femme en elle ? Les deux, mon colonel Pour moi, Oscar place le respect de l'autre avant tout, parce que idéal de noblesse et cie, donc elle ne peut pas rentrer dans le jeu en tant qu'homme. Et, en tant que femme, ça la fait sauter au plafond, une façon de garder sa liberté face à ses pratiques. Psy avant l'heure notre Oscar ? Ah, peut-être finalement Pour moi, je dirais plutôt observatrice des us et coutumes des autres D'où vient cette phrase --> "pendant le devoir conjugal, les épouses prient Dieu de leur accorder un fils, elles ne crient pas de plaisir" ? En l'écrivant, j'ai pensé à ce qu'explique Serge Chaumier dans La déliaison amoureuse. De la fusion romantique au désir d'indépendance . C'est un livre qui date de 1999, mais qui reste intéressant, avec un propos dense qui explique les différentes conceptions de l'amour au fil du temps, et notamment dans son rapport avec la sexualité. Il y explique notamment comment on exclu les femmes de la sexualité en les destinant à la reproduction et en considérant que le plaisir est trop "bestial" pour elles et donc destiné à l'homme (pour faire court). Et effectivement, il explique bien qu'à un certain moment, on considérait que les femmes ne pouvaient que subir la sexualité dans le mariage et qu'elles devaient penser à autre chose pendant le "devoir conjugal", idéalement à Dieu. D'où ma reformulation dans ce dialogue Pauvre miss qui ne s'aperçoit pas qu'elle fantasme sur André depuis des lustres... Et pauvre lecteur qui a envie de la secouer pour qu'elle ouvre enfin les yeux Finalement, elle commence à avoir une lueur de compréhension (même un peu plus que ça ) sur la fin du chapitre, pas concernant André, mais concernant le plaisir. C'est bien Lolotte, tu es sur le bon chemin, continue Je réponds tout à l'heure à ton commentaire sur le deuxième chapitre A très vite @ Jarjayes : Je viens de lire tes commentaires. J'étais pliée à certains moments. J'aime beaucoup ta façon de reformuler tout ça Je réponds plus en détails tout à l'heure *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 18:42 | |
| - Loufiction a écrit:
- Me voici sur le 2ème chapitre
Je trouve le début extrêmement fort parce que cet autre Autre, l'imaginaire, est pourtant incroyablement réel, surtout quand tu évoques la surprise et le rejet d'Oscar lorsqu'il vient la rejoindre et s'assoit sur le lit. C'est incroyablement fort ce "sursaut" pour ce qui au final n'est que son imaginaire, mais pourtant si réel, si physiquement réel. Et cela coïncide avec la peur de l'Autre, cette part d'André maudite. Mais je ne crois pas aux coïncidences, l'esprit d'Oscar avait peut être inconsciemment commencé à assimiler qu'il s'agissait d'André.
Cette description qu'elle en fait ... mis à part le moment, après l'Autre justement, mais comment ne peut-elle pas réaliser qui elle décrit en vérité?
Je ne suis pas sûre d'avoir compris pourquoi l'Autre aurait refait surface au Faubourg St Antoine? Est-ce en fait pour dire qu'Oscar l'a pris comme excuse pour ne pas succomber, enfin?
Ah notre chère Oscar, le compagnon de toujours de ses nuits était simplement son compagnon de toujours, tout court Elle en aura mis du temps ...
J'aime beaucoup la partie avec les multiples "à lui", "à elle", c'est très joli
Cet extrait est juste magnifique "à l'orée d'eux", j'adore, c'est tellement bien trouvé!
Et ces explications sur le questionnement d'Oscar, ses doutes, ça tient tellement la route!
C'est beau ces hésitations, cette retenue d'André pendant la nuit des lucioles. Cela démontre un respect incroyable pour elle. Et finalement la seule solution possible et acceptable à ses yeux, c'est que ce soit elle qui fasse le premier pas. Ça aussi, c'est une merveilleuse preuve de respect. C'est vraiment le moment : respect.
Celui-là mérite qu'on le cite en entier : "Un amour qui ne lui ferait jamais mal, comme André le lui avait promis. Un amour par lequel il l'avait approfondie de toute sa tendresse et avait écarté au plus intime d'elle-même toute trace de doute, dans cette merveilleuse plénitude qui brûlait de sa force à lui au creux d'elle. Ses yeux s'étaient écarquillés, sa bouche avait gémi sa surprise et la délicieuse brûlure de sa complétude. L'inconnu, la découverte, son étrangeté, l’étonnement de ne pas ressentir la douleur à laquelle elle s’était préparée. Seulement la sensation de lui, sa chaleur, sa puissance, son amour palpitant en elle. Ce merveilleux éblouissement, le lisait-il en elle ? Ou croyait-il qu’elle souffrait ?"
Bon sang que c'est beau
Et plus tard cette révolte en elle à le voir encore et toujours se sacrifier pour elle, non non non Monsieur Grandier, pas de ça avec Oscar, il y en aura pour tout le monde
Et enfin ce foutu Autre, terrassé, par leur amour. Victoire par KO d'Oscar
Et le dur retour à la réalité, elle le voulait toujours, l'aimait toujours, mais il n'était plus là.
Et le réconfort, avec lui, mais par elle-même.
Et ces lettres bon sang, mais qu'a-t-il pu écrire dedans? Va-t-on y trouver des "recommandations"? Parce qu'en ces temps difficiles, je suis certaine que prévenant comme il l'était, il a dû prévoir cette possibilité, qu'il soit tué, la laissant seule.
Oui, c'est exactement ça, il y a une partie d'elle qui sait qu'il s'agit d'André en fait. C'est pour ça qu'elle sursaute avec une telle force, parce que ce n'est pas si imaginaire que ça en fait. Comment peut-elle ne pas réaliser ? Bah, c'est miss ... ça résume tout La formule qui m'interpelle le plus sur la façon dont elle décrit cet homme "imaginaire", c'est "gentilhomme secret". ça renvoie totalement à ce qu'elle dit d'André à Bernard après l'histoire du Masque Noir quand il lui demande "pourquoi André ?" : "Parce que je ne connais pas d'âme plus noble que la sienne. Et son courage vaut cent (ou mille, je ne sais plus) fois le vôtre". Pour moi, lorsqu'Oscar dit ça, elle dit déjà son amour pour André, sans s'en rendre compte. J'ai brodé sur ce thème en fait Et puis, il y a aussi l'homme "imaginaire" qui s'éloigne un peu d'elle, la regarde avec bienveillance etc. Ce que fait André dans la vraie vie en fait en la suivant aux GF. Elle n'est pas loin de comprendre... Pourquoi l'Autre refait-il surface après le fbg St Antoine ? C'est une des parties que j'ai un peu modifiées, parce que c'était trop long. En fait, c'est un tout qui marche avec ce que j''ai pu écrire avant dans la fic. En gros, l'idée générale c'est parce qu'elle a pris conscience qu'elle aimait André et que du coup ça passe totalement dans le domaine du réel et elle a peur de se retrouver face à la face obscure d'André en allant vers lui. Du coup, sa peur de tout ce qui touche à la sexualité en général prend le dessus, parce qu'il y a une partie d'elle qui est restée "traumatisée", et elle zappe encore un temps la version "fantasmée" d'André parce que difficile de la laisser encore dans le domaine du fantasme. Oui, je sais, déjà miss n'est pas simple, mais sous ma plume, elle ne s'arrange franchement pas à certains moments En fait, c'est cette complexité que j'aime tellement dans ce personnage Effectivement, on peut se demander si l'Autre ne devient pas un prétexte pour ne pas reconnaître ses sentiments. Après tout, elle s'est déjà fait pas mal d'écran de fumée, donc pourquoi pas un de plus ? ça se tient tout à fait. Quand je l'ai écrit, je pensais vraiment à une peur liée à un reste de "traumatisme" qui en plus rejoint quelque chose de plus général, c'est-à-dire qu'en acceptant ses sentiments, elle a peur de se retrouver en position dominée face à un homme et de perdre sa liberté. Donc notre reste encore un peu dans sa coquille. Et puis elle a une deuxième révélation : l'homme "imaginaire" en fait c'est André. Et là, elle commence à aller un peu vers lui en apprivoisant de façon plus réelle son désir et son amour pour André. Elle a encore des réticences, mais miss est sur le chemin Merci pour les passages que tu cites : "à l'orée d'eux", et l'autre plus long. Ils font partie de ceux auxquels j'ai été le plus attentive Donc merci, merci, merci de ce que tu me dis Oui, l'amour d'André est tout en respect, et c'est justement ce qui attire autant Oscar et fait qu'elle n'a plus peur et va le chercher par deux fois en lui disant qu'elle le veut autant que lui et qu'elle a toujours eu confiance en lui (autrement dit qu'elle a toujours su qu'André s'arrêterait, et que donc elle aussi le connaît mieux qu'il ne se connaît lui-même). Elle lui demande de se faire confiance comme elle lui fait confiance en fait. Et puis, il se lâche etc. J'avais envie de montrer dans cette scène qu'Oscar aime autant André que lui l'aime. Souvent, on écrit des scènes où il est très attentif à elle, j'ai eu envie de montrer que la réciproque était vraie, parce que c'est de cette façon que je ressens les choses. Elle ne le montre pas de la même façon, il y a des choses qu'il lui cache etc, ça oui, mais elle ne l'abandonne jamais, exactement comme lui ne l'abandonne pas. J'avais envie de faire ressentir ça. Et c'est un vrai plaisir de voir que j'ai réussi Et bing, retour à la réalité, il n'est plus là. Mais finalement pas si absent que ça. Et les lettres Qu'a-t-il pu écrire dedans ? Mystère ... Je ne t'en dis pas trop, juste que c'est un de tes commentaires qui m'en a donné l'idée - Marina a écrit:
- Haaaaaa quand j'ai vu que tu avais posté j,étais déja sur une autre lecture alors j'ai attendu mais ouf... Je ne l'ai que mieux savouré
J'ai beaucoup aimé l'évolution de la découverte des désirs humains d'Oscar, ce dégoût profond puis ce besoin qui s'insinue en elle sournoisement dans cette chimère d'un homme sans visage. Puis le passage à l'acte, sa première du plaisir qu'elle peut se donner qui la laisse honteuse... Avant d'y revenir... Pour au final en être fière wow j'ai vraiment adoré
Puis la nuit des lucioles, visitée de cette façon ya pas grand chose à dire qui ne l'a pas déjà été, c'est magnifique vraiment. Romantique, intense, doux... je ne trouve pas de mot assez fort. Merci beaucoup Tout un cheminement pour Oscar, du dégoût à la découverte par elle-même puis avec André. Elle passe par différentes étapes, puis conquiert finalement une part d'elle-même. ça na pas été simple, mais elle y est finalement parvenue. Et au passage, elle a découvert l'amour de façon très romantique, intense et douce, comme tu le dis. Finalement, c'est plus que bien des gens, même si André n'est plus là J'espère que la suite te plaira autant que ces deux chapitres, avec ces deux lettres et puis... n'en disons pas trop - Loufiction a écrit:
- Faudrait que tu nous fasses un jour un "spécial lucioles" avec tout ce que tu as pu écrire sur ce moment dans cette histoire.
J'avoue ... j'ai la grosse flemme de chercher :p Ok, à la fin de cette histoire En fait, à chaque fois que j'écris sur les lucioles, je relis ce que j'ai déjà écrit pour que ça puisse être une pièce du puzzle de ses souvenirs de cette nuit-là Je ferrai peut-être aussi un petit mix des extraits "coupés au montage". Je verrai en fonction de ce que je vais écrire. Peut-être que certains extraits trouveront leur place plus loin; Généralement, c'est ce qui se passe. Le passage n'est pas à sa place dans un chapitre, je le garde et il est parfait pour la suite. - liberta a écrit:
- chef-d'oeuvre d'introspection dont Oscar a le secret à travers ta plume!
L'évolution scabreuse de l'idée dont elle se fait du désir, à travers le temps, les personnes qu'elles rencontrent et ce qu'on lui a inculqué; de chrysalide enfermée dans son cocon qui peu à peu s'en libère grâce à cet Autre qui l'accompagne. Elle s'autorise à se donner du plaisir malgré l'opprobre dont les femmes sont affublées, elle s'en moque finalement. Ses ailes apparaissent enfin toujours sous la bienveillante ombre de cet Autre qui l'aide finalement à prendre son envol et à réaliser que son désir est sain, profond et sincère pour André!
Leur nuit est évoquée avec poésie, passion, sensualité et amour... Que dire de +...
Merci beaucoup C'est exactement ça, le récit de l'évolution d'Oscar par rapport au désir. Elle apprend à le découvrir, à la conquérir même, parce qu'au début ça n'allait pas vraiment de soi. Et puis, comme tu le dis, elle déploie ses ailes à l'ombre de cet homme "imaginaire" qui est une façon de s'approcher d'André alors que ça lui est interdit, et finalement ils s'aiment dans la réalité. Enfin J'espère que la suite te plaira autant *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 19:02 | |
| - jarjayes80 a écrit:
- Chapitre 67 Je t'ai fait un maximum de commentaires
]Merci !! Je les ai beaucoup appréciés ]
- Citation :
- Ce faisant, les découvertes et les questions de ses jeunes années lui revinrent pêle-mêle, soudainement empressées de reprendre leur place sur le devant de la scène, comme les danseurs dans une salle de bal jouant des coudes pour effectuer la première danse.
Je reconnais bien l’esprit militaire d’Oscar, tel la préparation d’une attaque, elle place ses pions à leur place.
]Je n'y avais pas pensé en écrivant, mais c'est exactement ça ]
- Citation :
- Lorsqu’elle voyait ses sœurs quitter les unes après les autres la maison familiale pour prendre un époux, elle pensait qu’elles accomplissaient leur devoir, ni plus ni moins, comme elle-même l’accomplissait en se préparant à la vie de militaire. Aucune autre interrogation, aucun autre trouble ne l’avaient jamais effleurée.
Toujours cet esprit de devoir, militaire avant tout et pour tout. Elle défend la souveraine, ses sœurs procréent, rien d’anormal à tout ça.
]La feuille de route semblait toute tracée, sauf que dans la vie, il y a parfois bien des virages inattendus, et elle va s'en rendre compte ]
- Citation :
- Combien de couples avait-elle surpris en plein ébats dans les jardins du château ? Combien de conversations entre hommes ou entre femmes lui étaient-elles parvenues par bribes ? La première fois qu’elle avait surpris un couple d’amants, elle avait découvert la peur, l’inconnu. Il n’était plus question de devoir à accomplir dont les modalités étaient esquissées à demi-mots, tapies placidement dans le flou de l’abstraction. Il s’agissait de corps réels, de personnes réelles, emportées par une fièvre indéfinissable et honteuse.
Oscar avait une vie passionnante, elle pouvait mater toute la journée des couples lol elle ne se rend pas compte de la chance qu’elle avait.
]N'est ce pas ? Beaucoup auraient adoré être à sa place ]
De la peur et de l’inconnu, sacré Oscar, curieuse d’en voir plus et d’en savoir plus aurait été une réaction pus logique. Je sais je suis incorrigible.
]J'adore quand tu es incorrigible ]
- Citation :
- Lorsqu’elle avait repris contenance et était revenue au château, elle avait songé qu’elle aussi possédait un coupable secret à présent : celui de sa faiblesse que les feuillages avaient dissimulée.
Le futur colonel de Jarjayes a une faiblesse, elle ne supporte pas la vue du sexe
[ ]
- Citation :
- Pour la toute première fois, le monde l’avait trahie, et elle avait pleuré cette trahison, tandis que quelque chose d’obscur, provenant du plus profond d’elle-même lui soufflait qu’elle était coupable de s’être enfuie en se laissant ravir un peu de ce à quoi elle croyait.
Le monde parfait de la droiture n’existait pas sauf dans l’esprit d’Oscar.
] Et oui, elle s'en aperçoit au fil du temps ]
- Citation :
- Cependant, la retraite lui était interdite. Hors de question de s’éloigner de l’endroit du palais que ses supérieurs lui avaient ordonné de surveiller ! Alors, elle restait là, clouée dans son malaise, le cœur au milieu du gué de ses certitudes et de ses doutes, s’appliquant à rester de marbre, aussi froide que les pierres du château qu’elle gardait.
Pauvre Oscar, la fuite n’était pas possible donc il lui fallait endurer toutes ces conversations remplies de déshonneur et de perversité. Cette femme qui parlait de prendre du plaisir en procréant avait bien raison, il est possible de prendre du plaisir pendant l’acte.
f]Heureusement, elle a fini par s'en rendre compte par elle-même ]
- Citation :
- « Désir », « plaisir », « trouble », « secret », « amour » parfois.
Quels mots horribles pour Oscar
] Absolument H-O-R-R-I-B-L-E-S !! ]
- Citation :
- Et surtout, Oscar ne voulait rien savoir de ce qu’avait pu éprouver sa mère dans de telles situations ! D’ailleurs, elle ne voulait même pas penser qu’elle ait pu les vivre un jour ! Pour un peu, elle se serait bouchée les oreilles d’avance devant le silence de ce que sa mère ne lui disait pas.
J’aurais bien aimé voir Oscar avec sa mère parler de sexualité, je suis morte de rire juste à l’idée d’y penser. Sacré Oscar, elle se serait certainement évanouie.
f]ça, ça n 'aurait pas manqué de piquant, c'est certain ]
- Citation :
- À ce souvenir, Oscar sourit avec bienveillance envers sa naïveté passée. André savait tout cela, elle l’avait lu. Il s’était probablement senti aussi troublé qu’elle lorsque des femmes avaient voulu mettre dans leur lit le tout jeune homme qu’il était, ainsi qu’il le lui avait confié par journal interposé.
André en connaissait déjà beaucoup sur le sexe bien avant qu’Oscar ne se prenne la réalité de la vie en pleine face. Si André avait essayé de parler de sexe à Oscar, il aurait pris cher avec toute la mauvaise dont elle peut parfois faire preuve.
]Oui, il en savait déjà bien plus qu'elle, mais la miss n'aurait pas aimé qu'il aborde ce sujet avec elle ]
- Citation :
- ’amour était beauté, harmonie, courtoisie. Il élevait l’âme, respectait l’honneur, la dignité de l’être humain, de l’être aimé. Jamais, il n’avilissait, jamais il ne raillait, jamais il ne jetait en pâture.
Toujours cet idéal sur l’amour
]On est idéaliste ou on ne l'est pas ]
- Citation :
- Pendant le devoir conjugal, nos épouses prient Dieu de leur accorder un fils, elles ne crient pas de plaisir, croyez-moi ». Était-ce vraiment ainsi ? Oscar s’interrogeait.
Pauvre Oscar, la mission semble bien compliquée. Elle a tout de même réussi à déchiffrer les codes secrets de l’éventail
]Presque mission impossible pour elle Mais le langage de l'éventail, c'était plus simple en effet ]
- Citation :
- Lentement, elle s’allongeait sur le côté. Lentement, il s’allongeait dans son dos. Délicatement, il enlaçait sa taille et la laissait se lover contre lui. Jamais, il ne disait un mot, jamais il ne tentait un geste déplacé. En parfait gentilhomme, il se contentait d’être là, tendre, aimant, réconfortant.
Les rêves du colonel de la garde sont prudes, égaux à ses idéaux sur l’amour. Normal que cet homme n’avait pas de visage car il ne peut exister. Toutefois celui qui s’en approchait le plus s’appelait André.
] C'est ça, une version parfaite et accessible d'André ]
- Citation :
- Puis, un jour, portées par cette douceur intérieure, ses cuisses avaient accompagné le rythme de cette pulsation intime, aussi étrange qu’agréable, l’emprisonnant puis la relâchant, d’abord imperceptiblement puis de façon de plus en plus marquée, éveillant en elle un incendie moite et dévorant que sa main avait cherché autant à éteindre qu’à alimenter. À son insu, une porte s’était ouverte en elle, donnant sur une source souterraine, puissante et inconnue, qui s’était peu à peu libérée, se frayant un chemin pour faire jaillir au plus profond de son corps une force aussi violente qu’incroyable de satisfaction : le plaisir.
Oscar a pratiqué la masturbation, elle est allée à la découverte de terrains inconnus qui l’ont mené au plaisir, Oscar a joui.
]Ouaip, exactement ]
- Citation :
- Sur le visage duquel serpentait à présent des larmes de déshonneur… Des larmes qu’elle avait ravalées aussitôt ! Elle s’était laissée surprendre au coin du bois de son innocence de jeune fille, elle serait dorénavant sur ses gardes, en parfait militaire ! Elle ne faiblirait pas !
Sacré Oscar, elle ne changera pas, toujours pareil à elle-même, tout est toujours question d’honneur.
[Devoir et honneur, les deux piliers d'Oscar ]
- Citation :
- Le jour, elle avait rêvé de Fersen (2), sagement, les yeux grands ouverts, s’étourdissant de l’idéal romantique et chevaleresque de cet homme vivant avec la reine de France un amour impossible et chaste. Jamais, elle n’aurait osé rêver de Fersen autrement que de façon platonique, elle aurait trahi la souveraine.
Là j’ai eu un haut de cœur mais il n’y avait pas de bosquet à proximité de mon bureau. Au moins tu m’as prévenu. Tu as eu pitié pour mon pauvre petit cœur.
f]Oui, j'ai eu pitié de ton petit cœur sensible Et puis Oscar n'aurait jamais fait quoi que ce soit qui soit contraire à son devoir envers la Couronne, donc je pouvais épargner ton petit coeur sans tordre l'intrigue, que demander de plus ? ]
- Citation :
- Elle avait eu beau faire, elle n’était pas parvenue à infléchir cette étrange fuite en avant qu’était progressivement devenue la monarchie. Son idéal s’était fait flou, elle ne s’était plus sentie à la hauteur de sa tâche, ou peut-être était-ce sa tâche qui n’était plus à la mesure de ses idéaux, parfois, elle n’avait plus su. Alors, elle avait autorisé cet homme sans visage à revenir auprès d’elle, parce qu’elle avait eu besoin de présence et de réconfort. Elle l’avait laissé la mener aux portes du sommeil et au sommet du désir, s’abandonnant à la douceur d’être et de ressentir dans les bras de cet homme perdu dans les brumes de l’impossible. Et, elle avait autorisé ses propres mains à se raconter à elle-même le récit du plaisir, celui qui s’écrit à même la peau, à l’encre humide du désir que la plume de ses doigts traçait en lettres de jouissance et de feu au plus profond d’elle-même, avec une sorte de rage douce et enivrante.
Le fier colonel a fini par craquer et ses sens ont repris le dessus, elle s’est à nouveau laissée aller à ce petit plaisir charnel personnel à l’abri de tous.
f]Exactement ]
- Citation :
- Ce plaisir-là ne lui était pas interdit, car jamais cette déambulation érotique n’aurait d’autre réalité que celle de ses rêves, aussi plaisante fût-elle. Jamais, elle ne viendrait menacer son devoir ou l’honneur de son nom. Elle était comme le verre d’alcool qu’elle s’accordait certains soirs, agréable, et sans réelles conséquences.
Une petite jouissance c’est comme un bon petit verre de vin, ça a un goût de reviens-y
f]Voilà, Lolotte a tout compris ]
- Citation :
- Une femme honnête et vertueuse ne devait éprouver aucune émotion lascive disait-on. Alors, elle avait laissé son masculin lui procurer la jouissance que son féminin lui interdisait, et avait enveloppé de silence, de mystère ou de vertu les amours du froid colonel de la Garde Royale. Finalement, elle aussi avait appris à jouer son personnage dans cette représentation sans fin qu’était la vie à Versailles. Et, clandestinement, elle avait dérobé un droit qu’aucune femme d’honneur ne pouvait revendiquer : le plaisir, sans l’indignité et la déchéance.
C’est un peu tordu comme raisonnement mais c’est tellement Oscar. Elle s’est arrangée avec la vérité et a profité de son côté masculin pour s’accorder le droit refusé à son côté féminin, et tout cela sans entraver son honneur.
] Oui !! Elle s'arrange pour maintenir tout ça en équilibre et fait sa petite mixture personnelle ]
- Citation :
- En elle-même, elle avait affirmé le plaisir comme sa conquête, secrète, intime et fière. Car jamais elle ne serait une femme comme les autres qui attendait qu'un homme lui donne la jouissance qu'elle désirait. Elle la prenait elle-même, fièrement, sans rougir face à elle-même. Sa toute première déclaration d’indépendance…
Oscar finit par avoir des idées féministes. Pourquoi se marier et avoir un homme alors qu’elle pouvait parfaitement se satisfaire elle-même.
]C'est l'idée, et surtout le payer au prix de sa liberté ]
- Citation :
- Elle devait lui parler de l’Autre, à nouveau…
Ça ne sent pas bon pour moi
]Heu... pas tant que ça en fait ]
- Citation :
- (2) Respire, Jarjayes, respire bien à fond
Merci de me prévenir mais je crois que ça sent mauvais pour moi.
]Et finalement, ça sentait si mauvais que ça ? ] J'ai inclus mes réponses dans la citation, parce que je ne sais pas couper comme toi. J'ai bien ri en lisant tes commentaires, toujours désopilants *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | jarjayes80 Duc de Broglie
Age : 53 Nombre de messages : 15905 Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 19:19 | |
| Je suis contente de savoir que tu as apprécié mes commentaires. Petit cours de HTML, pour couper les citations, tu dois mettre quote entre crochets [ (avec les touches Alt Gr et la touche 4 du clavier) et ] (avec les touches Alt Gr et la touche après le 0 du clavier )au début de la citation et à la fin de la citation c'est la même chose sauf qu'il faut mettre / devant quote. [ quote ] blablablabla ........ [ /quote ] j'ai mis des espaces pour que tu puisses visualiser mais toi tu dois les écrire sans espace. *** Lady Oscar Lady Oscar ***Merci Aurore pour ce merveilleux kit |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 19:21 | |
| - jarjayes80 a écrit:
- Chapitre 68
- Citation :
- Progressivement, le désir était revenu, timide, effarouché, presque chaste. Elle avait à nouveau appris à l’apprivoiser, avec tact, tout en douceur, pour que l’ombre de l’Autre ne vienne pas l’effrayer. Elle avait reconquis ce droit secret au plaisir, avec un bonheur encore plus grand, car, cette fois, nulle honte n’était venue en ternir la découverte.
Le plaisir d’Oscar variait en fonction de ses humeurs. Parfois, elle en éprouvait le besoin, l’envie et parfois elle le mettait de côté, préférant sa vie de colonel et ses obligations, et parfois à cause de ses peurs.
] Oui, comme beaucoup de personne en fait ]
- Citation :
- Brutalement. Le nom d’André avait jailli de ses lèvres, dans un éclair de plaisir et de lucidité, la laissant ébahie de surprise. Ainsi, cet homme dont les contours s’étaient toujours peints sur la toile de son cœur dans un clair-obscur de désir et d’interdit au travers du brouillard de l’impossible, cet homme qui avait été son compagnon nocturne depuis tant d’années, c’était lui, André, son compagnon de toujours ? Non, ce n’était pas possible…
Enfin elle a compris
[color=#0033ff]miss a quitté sa coquille !!! Enfin un peu... ]
- Citation :
- Alors, elle avait appris à apprivoiser un autre désir, pas celui de son corps qui réclamait le plaisir des sens, mais celui de son cœur qui demandait à sa chair de vibrer de cette jouissance particulière quand « jouir » se conjugue et s’accorde avec « aimer ». Quelques-unes des femmes de sa jeunesse parlaient à voix basse de l’harmonie du plaisir et de l’amour, elle s’en souvenait.
Oscar a réussi à avoir des réponses à ses questions de jeunesse, cela lui aura pris des années car il ne faut pas oublier son signe astrologique c’est escargot. Les femmes peuvent aimer et jouir de plaisir sans avoir besoin d’être une femme légère.
]On ne dira jamais assez l'influence de l'astrologie sur les personnages de fiction, surtout quand ils sont du signe de ]
- Citation :
- Ce plaisir-là, c’était déjà le leur, et André ne l’avait pas su.
Il rêvait d’elle et elle rêvait de lui, finalement ils ont fait plus souvent l’amour en rêve que dans la réalité.
] Oui !! Ils se sont débrouillés avec les interdits de leur histoire pour s'aimer à leur façon ]
- Citation :
- Elle avait supposé qu’étant homme, il partageait, du moins en partie, les codes et les conceptions de l’entre-soi masculin qu’elle avait observés dans sa jeunesse. Et c’est entre ces questionnements-là, les considérations sur la noblesse et la roture, son devoir, et le fantôme de l’Autre infectant leur amour du doute et de la peur, qu’elle s’était le plus débattue.
Même avec l’évidence de ses sentiments, Oscar a continué à se torturer l’esprit de questions plus ou moins futiles. Toujours ce devoir, l’honneur, la différence de classes mais aussi la peur de ne pas savoir. Elle aurait pu essayer de poser des questions à André, indirectement, pour savoir ce qu’il pensait des femmes, de son idéal. La méconnaissance d’Oscar sur les choses de l’amour lui a fait perdre beaucoup de temps avec André, elle n’a pas été instruite sur ce sujet, cela ne faisait pas partie de son éducation. Impossible de demander à son général de père et encore moins à sa mère, ça l’aurait gênée. Elle aurait peut-être pu demander à Grand-mère.
f]Oscar reste Oscar, pour notre plus grand plaisir Oh une conversation entre Oscar et son père sur les choses de l'amour, alors là, j'achète !! À Grand-Mère ? Oui, effectivement, mais comme elle avait André en tête, c'était peut-être un peu gênant. Encore que... ]
- Citation :
- Et, la jouissance était venue, dans une vague de chaleur et de tendresse, la laissant agrippée à lui, au milieu d’un ravissement du cœur et des sens.
Belle illustration de la nuit des lucioles. Heureusement que leurs corps se comprenaient bien mieux que leurs esprits. Leurs corps ne se sont pas posés de question et ils ont su partager ce bonheur et cette tendresse mutuelle, cette évidence, ce respect mutuel.
f]Merci pour ce que tu me dis de ce passage Il était temps qu'ils s'aiment pour de bon ]
- Citation :
- « Ta passion, André, donne-moi ta passion, pas uniquement ta tendresse. Je les aime toutes les deux, je les veux toutes les deux »
Joli programme, j’espère qu’il sera diffusé en replay
f]Oui !! Dans les souvenirs d'Oscar, retransmis en exclusivité dans cette fic ]
- Citation :
- Leur plaisir, enfin, un amour et une liberté conquis de haute lutte, contre l’Autre, contre l’ordre ancien, contre leurs errements et leurs craintes. Leur conquête intime, celle qui, une nuit durant, avait arrêté le monde et sa course folle, parce qu’elle et lui, pour la toute première fois.
Oscar a toujours mis de l’ardeur dans tout ce qu’elle a entrepris dans sa vie militaire donc c’était évident qu’elle en fasse autant lors de sa première fois avec André. Ensemble ils ont gagné ce combat.
f]Oscar est aussi militaire, elle aime le combat et les conquêtes. Et elle accorde une signification importante au fait de faire l'amour avec André. ça marque un changement dans sa vie, une véritable prise de décision dans l'inflexion qu'elle entend lui donner ]
- Citation :
- À présent, elle pouvait rétorquer aux hommes de sa jeunesse que le plaisir était avant tout une affaire d’amour, la plus belle de toutes. Cette chaleur dans le cœur et dans les yeux, la tendresse et la passion qui rayonnent sur les visages, l’échange où peu importe qui prend et qui donne, pourvu que l’on s’aime, dans ce tourbillon des sens et du cœur où il est si exquis de se perdre pour mieux se retrouver, renaître
Oscar est sur son petit nuage et encore bien loin de la réalité. Le plaisir peut être affaire d’amour mais il est aussi possible de se le procurer autrement et pas seulement par la masturbation. Il y a plusieurs variances dans le plaisir. Je lui accorde le fait que le plaisir avec l’être aimé est le plus fort et puis elle n’a eu le droit qu’à une seule nuit de ce bonheur alors c’est peu.
- Spoiler:
] Tu as bien lu entre les lignes, mais chut n'en dis pas trop, il faut laisser un peu de suspens ]
- Citation :
- Et, juste avant de poser sa tête sur l’oreiller, elle adressa un nouveau sourire à André et lui fit non de la tête, en réponse à la question qu’il lui avait posée. Non, elle n’avait pas désiré Fersen. Jamais. En doutait-il encore ?
Je me sens mieux d’un seul coup mais je n’en avais pas douté une seconde.
f]Ah, tant mieux ! Et puis j'ai promis d'être sage comme un dans cette fic ]
- Citation :
- Ses lèvres esquissèrent un nouveau sourire, une aube de bonheur. Bien sûr qu’il ne doutait pas. À nouveau enlacé à elle, il savait à présent qu’elle n’avait désiré que lui, comme lui n’avait désiré qu’elle. Il était son évidence, elle était la sienne…
Tout est dit, certains auteurs devraient s’en souvenir avant de vouloir mettre Oscar en couple avec Gigi ou le krisprolls.
f]Pourtant, il y a de si beaux textes avec Gigi ou le Suédois... Ceux de Silène et Krapagnou, ou Zalzal. Ne me dis pas qu'Oscar embarqué avec le Suédois sur un rafiot pour les Amériques te laisse de glace quand même ? Surtout leurs scènes d'amour. Ils sont tellement mignons tout les deux ]
- Citation :
- À Suivre… (oh, mais qu'y a-t-il dans ces deux lettres ? Pourquoi sont-elles cachetées ? Je me demande ... )
Tu aimes bien nous tenir en haleine avec ces deux lettres. Espérons que la suite arrive plus vite que ces deux chapitres. Pour cela, il faudrait que tu quittes ton mode
] Normalement oui, la suite devrait arriver plus vite ]
Ces deux chapitres ont mis longtemps à arriver mais ils sont magnifiquement bien écrits. J’en redemande encore.
f]Un grand merci !! Je suis très heureuse que tu les ai aimés !! Ils ont été difficiles à sortir les bougres ] J'ai à nouveau inclus mes réponses dans la citation *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| | | | jarjayes80 Duc de Broglie
Age : 53 Nombre de messages : 15905 Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 20:12 | |
| C'est en bleu parce que tu as inclus tes commentaires dedans. Il faut mettre les quote après chaque citation uniquement. - Citation :
- citation
Et là tu écris ton commentaire - Citation :
- citation
Et là tu écris ton commentaire *** Lady Oscar Lady Oscar ***Merci Aurore pour ce merveilleux kit |
| | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Ven 29 Mar 2019 - 21:22 | |
| |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Sam 30 Mar 2019 - 13:06 | |
| - jarjayes80 a écrit:
- C'est en bleu parce que tu as inclus tes commentaires dedans. Il faut mettre les quote après chaque citation uniquement.
- Citation :
- citation
Et là tu écris ton commentaire
- Citation :
- citation
Et là tu écris ton commentaire En fait, tu recopies le texte à inclure entre les deux quote, c'est cela ? Tu ne te sers pas du bouton citation ? - Citation :
- Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches ?
Si je copie un texte entre les deux quote, ça fonctionne C'est faisable en fait. Il suffit de rédiger sur un fichier à part et ensuite de faire une copie dans un post. *** Lady Oscar Lady Oscar ***
Dernière édition par Lénie le Sam 30 Mar 2019 - 13:10, édité 1 fois |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| | | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Sam 30 Mar 2019 - 13:21 | |
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| | | jarjayes80 Duc de Broglie
Age : 53 Nombre de messages : 15905 Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Sam 30 Mar 2019 - 14:27 | |
| *** Lady Oscar Lady Oscar ***Merci Aurore pour ce merveilleux kit |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| | | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Sam 30 Mar 2019 - 16:56 | |
| Si y'en a une pour le Général j'espère qu'il va sérieusement lui botter le c*l ! |
| | | Lénie Colonel Fersen
Age : 47 Nombre de messages : 7160 Date d'inscription : 19/12/2014
| | | | Falbala Rose éclose
Age : 53 Nombre de messages : 1603 Date d'inscription : 22/01/2019
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Dim 31 Mar 2019 - 23:03 | |
| Bonsoir Lénie Tu sais tu n'es pas obligée d'attendre d'avoir écrit les 2 lettres pour publier ! Même s'il n'y en avait qu'1 de prête, on prend ! Et puis avec ce beau temps, ce n'est plus la saison des escargots ! (Oui excuses nous Marina, mais ici il n'y a plus de neige ! Niarf ! Niarf ! Niarf ! ...) Falbala |
| | | Loufiction Comtesse de Polignac
Age : 45 Nombre de messages : 9138 Date d'inscription : 23/05/2017
| Sujet: Re: Commentaires de "Entre tes lignes : toi" de Lénie Dim 31 Mar 2019 - 23:08 | |
| - Falbala a écrit:
- Bonsoir Lénie
Tu sais tu n'es pas obligée d'attendre d'avoir écrit les 2 lettres pour publier ! Même s'il n'y en avait qu'1 de prête, on prend ! Et puis avec ce beau temps, ce n'est plus la saison des escargots ! (Oui excuses nous Marina, mais ici il n'y a plus de neige ! Niarf ! Niarf ! Niarf ! ...) Falbala Je me rends aux arguments de Falbala! |
| | | Lady Victoire Colonel Fersen
Age : 52 Nombre de messages : 7109 Date d'inscription : 24/07/2016
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