Très joli !

A court de phrase aujourd'hui^^ Mais je voulais quand même dire que j'avais beaucoup apprécié celle que tu as postée.

jolie la dernière mailys ^^

et arlène ce passage d'Alice est superbe aussi ^^

moi aussi jsuis a sèche côté jolie phrase

Le dos est la partie du corps de vos amis que vous avez le privilège de contempler dans l'adversité Ambrose Bierce.

Je connais fort mal Ambrose Bierce mais c'est le genre de petite formule assassine qui me donne envie d'approfondir son oeuvre.

« J’ai offert aux constellations le sacrifice d’une nuit entière… Couché sur le dos, les yeux bien ouverts, abandonnant pour quelques heures tout souci humain, je me suis livré du soir à l’aube à un monde de flamme et de cristal. Ce fut le plus beau de mes voyages. »
Marguerite Yourcenar

Je ne peux pas lire ce passage sans évoquer aussitôt Rimbaud :

« J’ai vu des archipels sidéraux. Et des îles. »

Je suis tombée aujourd'hui sur cette phrase de Maurice Blanchot :
« La question attend la réponse, mais la réponse n’apaise pas la question et, si elle y met fin, elle ne met pas fin à l’attente qui est la question de la question. »

J'avoue qu'elle m'a laissé un peu perplexe. J'ai trouvé que c'était une manière bien amphigourique de s'exprimer !

Dépourvue d'âme, la femme est dans l'incapacité de s'élever vers Dieu. En revanche, elle est en général pourvue d'un escabeau qui lui permet de s'élever vers le plafond pour faire les carreaux. C'est tout ce qu'on lui demande Pierre Desproges. Je crois pas que ce type ai été très apprécier des femmes.

LOLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

Mailys: Heeeeeeeeeeeeee vraiment totché sa

Je sais bien que Pierre Desproges était un humoriste mais j'avoue ne guère apprécier ce genre d'humour facile qui, quoiqu'on en dise, rabaisse les personnes qu'il évoque.
Parfois, dans le contexte d'un sketch, on comprend mieux le second degré mais isolé...

King, j'ai eu envie d'apporter une petite modification à la phrase que tu proposes :

Dépourvue d'âme, la femme est dans l'incapacité de s'élever vers Dieu. En revanche, elle est en général pourvue d'un escabeau qui lui permet de s'élever vers le plafond pour dévisser le lustre qui tombera, le moment voulu, sur la tête de son ennemi [ce n'est pas la Popo qui dira le contraire xD]. Dans ces moments-là, Dieu se met des claques d'avoir oublié de pourvoir ces créatures d'un élément aussi important qu'une âme... et les hommes craignent encore que le ciel (le plafond ou le lustre, selon les cas) leur tombe sur le tête


Sur ta phrase Maylïs : wouah, que c'est alambiqué

J'en ai une un peu cliché et que j'ai peut-être déjà proposée : un problème est une solution en devenir (entendu dans un téléfilm).

Arlène lolllllllllllll

J'préfère sa

Ce n'est pas une phrase que je vous propose aujourd'hui mais une lettre que j'aime bien. Elle est de Napoléon à Joséphine (napo-phobiques s'abstenir )

"Nice, le 10 germinal

Je n'ai pas passé un jour sans t'aimer; je n'ai pas passé une nuit sans te serrer entre mes bras ; je n'ai pas pris une tasse de thèse sans maudire la gloire et l'ambition qui me tienne éloignée de l'âme de ma vie. Au milieu des affaires, à la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon coeur, occupe mon esprit, absorbe ma pensé. Si je m'éloigne de toi avec la vitesse du torrent du Rhône, c'est pour te revoir plus vite. Si, au milieu de la nuit, je me lève pour travailler encore, c'est que cela peut avancer de quelques jours l'arrivée de ma douce amie, et cependant, dans ta lettre du 23; du 26 ventôse, tu me traites de vous. Vous toi-même. Ah ! mauvaise ! comment as-tu pu écrire cette mettre ? qu'elle est froide ! Et puis du 23 au 26 restent quatre jours ; qu'as-tu fait, puisque tu n'as pas écrit à ton mari ? ... Ah ! mon amie, ce vous et ces quatre jours me font regretter mon antique indifférence. Malheur à celui qui en serait la cause ! Puisse-t-il, pour peine et pour supplice, éprouver ce que la conviction et l'évidence qui sertvit ton ami me feraient épreouver ! L'enfer n'a pas de supplice, ni les furies de serpent !.... Vous ! vous ! Ah ! que sera-ce dans quinze jours ? ... Mon âme est triste ; mon coeur est esclave, et mon imagination m'effraie... Tu m'aimais moins, tu seras consolée. Un jour tu ne m'aimerais plus ; dis-le moi, je saurai au moins mériter le malheur ... Adie, femme, tourment, bonheur, espérance et âme de ma vie, que j'aime, que je crains, qui m'inspire des sentiments tendres qui m'appellent à la nature, à des mouvements tempétueux aussi volcaniques que le tonnerre. Je ne te demande ni amour éternel ni fidélité, ni seulement ... vérité, franchise sans bornes. Le jour que tu me diras : je t'aime moins, sera ou le dernier de mon amour et le dernier de ma vie. Si mon coeur était assez vil pour aimer sans retour, je te hacherais avec les dents. Joséphine ! Joséphine ! souviens-toi de ce que je t'ai dit quelquefois : elle t'a bâtie de dentelle et de gaze. As-tu cessé de m'aimer !! Pardon, âme de ma vie, mon âme est tendre sur de vastes combinaisons. Mon coeur, entièrement occupé par toi, a des craintes qui me rendenr malheureux. Je suis ennuyé de ne pas t'appeler par ton nom. J'attends que tu me l'écrives.
Adieu ! Ah ! si tu m'aimes moins, tu ne m'aurais jamais aimé. Je serais alors bien à plaindre".

ça surprend, non ?

Que cette lettre est superbe, Arlène !
Passionnée, outrancière, pleine de bruit et de fureur, elle convient parfaitement à ce Bonaparte au maigre visage tempétueux des premiers temps.

Sais-tu si ses lettres sont rassemblées dans un recueil ? Celle-ci me donne vraiment envie d'en découvrir d'autres.

Cette lettre provient d'un petit livre qui s'appelle Amour, j'écris ton nom. Une anthologie des plus beaux textes littéraires, 2002, L'Archipel.

Il y a de jolies citations, mais les références ne sont pas très détaillées et pas très explicites. Sur ce texte, j'ai ceci : Napoléon Bonapart, Lettre à Joséphine.
Donc pour répondre à ta question : ça se pourrait, mais je l'ignore...

bien joué Arlène j'ai adorer

*lit la phrase de King, fait une petite révérence, puis répond*

Moi aussi. J'aime bien détourner les phrases

Je travaille à l'heure actuelle sur un dossier consacré à l'éducation thérapeutique du patient. Et, au détour de mes recherches, je suis tombée sur ces deux citations :

"Il est plus important de connaître les personnes atteintes d'une maladie que les maladies mêmes de la personne."
Hippocrate

"Chaque patient porte en lui-même son propre médecin. Nous donnons le meilleur de nous-même lorsque nous permettons au médecin qui réside dans chaque malade de se mettre au travail."
Dr Albert Schweitzer

Je trouve étonnant que, à vingt trois siècles de distance, ces deux médecins se rejoignent sur l'importance de la personne atteinte dans la gestion de la maladie.

Qu'en pense l'infirmière Marina ?

J'en pense que j'en discutais justement avec un client ce matin lollllllll

Cela rejoins le nouveau modèle de soins infirmiers que nous utilisons depuis quelques années dans nos cour; le modèle McGill, qui place le client au coeur de ses soins, mais non seulement le client, mais aussi toute sa famille. D'ailleurs on ne nomme plus les client patient, mais bien Personne/Famille (P/F)

Ce modèle fait en sorte que nous devons inclure la personne hospitalisé dans son traitement, en discutant avec elle des options de traitements que nous avons (Par exemple la disponibilité d'une médication au besoin contre la douleur ). Nous n'imposons plus les soins, nous les offrons et le client est toujours en droit de refuser.

Pourquoi est-ce devenu ainsi? Selon les infirmières qui ont fait ce modèle, une personne malade qui est inclue dans ses soins sera beaucoup plus coopérative et se sentira plus concerné par ses soins que si nous ne faison qu,effectuer les techniques sans jamais laissé le choix.

Un exemple concret peut-être?:

Lorsque j'entre le matin dans la chambre d'une femme qui a accouché, je lui expose ce que j'ai à faire: évaluations des pertes, de la douleur, signes vitaux ect., puis je discute avec elle pour savoir si elle aura de la visite dans la journée ou pas et à quel heure le bébé va boire; ensuite je fais un ''plan de soins'' en casant tous mes trucs en fonction des siens.
Au courant de la journée, si elle me dit avoir une douleur, je peut par exemple lui proposer un Naproxen (Anti-douleur en gros), quie s plus puissant, et lui proposer du tylenol en entredose si elle n,Est pas soulagé.) La cliente a alors le choix d'Accepter ou non ce que je propose.

Donc en gros, j,appuis ces deux citations ^^ Les clients sont maintenant au coeur des soins, ou du moins, au coeur des soins infirmiers ^^

En France, on commence à travailler dans ce sens pour les maladies chroniques ou les maladies graves. Mais je pense que, dans beaucoup de services hospitaliers et pour beaucoup de pathologies, les professionnels de santé n'ont pas vraiment évolué depuis la grande époque des "mandarins".

Je ne connais pas bien les détails mais j'ai l'impression qu'en France, le rôle des infirmiers est plus restreint. Au Canada, d'après ce que tu en dis, il se rapprocherait plus du rôle des infirmiers en Angleterre qui est considérablement plus important et qui comporte plus de responsabilités.

haaaaa je vois un peu le topo ^^

mais il faut savoir que légalement, les infirmière du québec ne fonctionne pas comme les autres du Canada non plus, nous sommes régis pas L'OIIQ: Ordre des Infirmier et Infirmières du Qébec. je ne suis pas sure ke ce soit partout ainsi au Canada pour les activités infirmières

seulement au québec il est vrai que désormais nous avons ce quon appele la loi 90, qui nous offre beaucoup plus de possibilité. Cette loi renferme des protocoles que nous pouvons établir sans ordonnance médical: Exemple donner du Tylenol à un client qui a mal à la tête, faire un prélèvement d'urine si on soupçonne quelque chose, établir les ingesta/excréta ect.

14 activités nous sont réservers, mais je manque de temps ce matin pour tout t'expliquer

Mais bref oui les infirmières sont plus ''''autonomes''' si on veut uqil y a quelques années

Je vais me contenter de ma modeste expérience de patiente pour dire que j'approuve ces deux citations. Ah si ça pouvait être vrai partout... si on pouvait considérer les patients comme des personnes et non comme de simples corps à soigner ou des inconscients à raisonner... *soupir rêveur*


****
Une phrase qui n'a rien à voir mais que j'aime bien, le sermet de Scarlett dans Autant en Emporte le Vent : "J'en prends Dieu à témoin, j'en prends Dieu à témoin, les Yankees ne m'auront pas. Je tiendrai bon, et quand j'aurais surmonté tout cela, je n'aurais jamais plus le ventre creux. Ni moi, ni les miens. Même si je dois voler ou tuer, tant pis, j'en prends Dieu à témoin, je n'aurais jamais plus le ventre creux".

C'est l'extrait tiré du livre.

Jolie Arlène ^^

Et si tu veux que sa arrives viens te faire soigner au québec lollllll; ma prof ne cesse d'ailleurs de répéter: Vous traiter des humains pas des machines

lolllllll ^^ le client est vraiment au coeur de nos soins ici ^^

L'Astrée, que lit Loou, m' a fait penser aux "oeuvres classiques" et les oeuvres classiques m'ont rappelé cette phrase :

« Quelque vigoureusement campés, quelque rigoureusement cernés que soient les archétypes de la littérature, ils ne sont, ne veulent être, et ne peuvent être qu’une incitation à les construire en nous-mêmes. L’œuvre littéraire n’est jamais qu’un appel à l’imagination du lecteur et à sa collaboration active. Et l’œuvre classique n’est peut-être justement que celle qui permet à cette imagination de se déployer dans les directions les plus variées et de proposer alors, au fur et à mesure des époques qui passent, des clés différentes pour des données identiques. L’œuvre classique change ainsi de signification pour les générations successives et sa grandeur vient précisément de sa richesse potentielle en interprétations diverses. »
Jean d’Ormesson (Saveur du temps)

En lisant cette phrase, j'ai immédiatement pensé au concept d'oeuvre ouverte chez Eco. Pourtant, il ne s'agit pas proprement parler de la même chose : les oeuvres ouvertes sont structurées pour induire volontairement une participation du lecteur /spectateur / auditeur ect...
Pourtant la similitude m'a frappée. Et, je ne sais pas quoi en penser d'ailleurs, sauf que j'aime beaucoup l'idée de participation du lecteur qui par son interprétation donne tel ou tel sens à l'oeuvre.

Pas de phrase de ma part, juste cette réaction à la tienne.

Aujourd'hui, j'en ai une : "Nous traversons le présent les yeux bandés. [...] Plus tard seulement, quand est dénoué le bandeau et que nous examinons le passé, nous nous rendons compte de ce que nous avons vécu et nous en comprenons le sens"
Milan Kundera

Jolie phrase sa Arlène

et assez vrai je trouve ^^

Merci, mais tout le mérite en revient à Kundera
Oui, je la trouve assez vraie aussi.
Comme je manquais d'inspiration l'autre jour, je me rattrape en proposant encore une phrase aujourd'hui. Je l'ai trouvée par hasard et notée parce que je l'ai trouvée belle.

"Et garde tes rêves. [...] Tu ne peux jamais savoir à quel moment tu en auras besoin"
Carlos Ruiz Zafon

Arlène a écrit:

"Et garde tes rêves. [...] Tu ne peux jamais savoir à quel moment tu en auras besoin"
Carlos Ruiz Zafon

j'aime beaucoup! qu'est ce que c'est important les rêves!!!

Comme Mamzelle Rosalie, j'aime beaucoup la citation de Carlos Ruiz Zafon sur le rêve. Je pense que le jour où l'on cesse de rêver, on cesse en quelque sorte d'exister.

j'adore aussi la citation sur le rêve !



"Une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore. Voilà du moins mon ambition. »
G. Flaubert, lettre à Louise Colet, 22 Juillet 1852.

C'est très frustrant parce que, comme je partage complètement son point de vue, j'aime sa manière de voir l'écriture et donc j'aime sa manière d'écrire mais... je n'aime pas du tout ce qu'il raconte :oiiloic: !!! J'ai baillé du début à la fin de « Madame Bovary », et je n'ai lu les « Trois contes » que parce que c'était un livre du programme scolaire !!
( je vous laisse deviner ce que je pense de Maupassant - il n'y a que son pessimisme que j'aime chez lui ! )

Je déteste quand je ressens ça ! Je ne sais jamais si je dois poursuivre ma lecture ou arrêter :silent: !

Flaubert était un perfectionniste qui "sans cesse sur le métier remettait [son] ouvrage" !

Je ne l'ai pas particulièrement apprécié quand je l'ai étudié dans le cadre scolaire. Mais j'ai relu plus tard Madame Bovary et Salambo , un peu dans l'optique de décortiquer le style de l'écrivain, et j'ai beaucoup plus apprécié.

Quant à Maupassant, j'avoue qu'il est pour moi l'un des rares bon nouvellistes français et que je replonge avec plaisir dans son oeuvre pour relire l'une ou l'autre de ces nouvelles.

Poursuivre sa lecture ou arrêter ? C'est un choix personnel. De mon côté, il est rarissime que j'arrête une lecture (j'essaie alors, dans une perspective de "métier", de comprendre ce qui ne me plaît pas) mais mon mari n'hésite pas à arrêter. Il dit qu'il y a trop de livres intéressants pour perdre du temps avec un qui ne vous accroche pas. Il prétend aussi qu'il y a des moments pour les livres et que l'on peut ne pas en apprécier un à un moment et le rouvrir plus tard avec plaisir, qu'il ne faut donc pas "forcer".

Voici qui ne t'aide pas beaucoup !

De Flaubert, je n'ai lu que Madame Bovary et dans le cadre scolaire. Honnêtement, ça m'a profondément ennuyée.
Maupassant, idem : cadre scolaire et baillements au rendez-vous.
Pour pouvoir donnr vraiment un jugement, je pense que j'étais trop jeune. Mais sur le fait de s'arrêter ou de continuer, je vais te dire ce que je fais. Quand un livre ne me plaît pas à un moment donné, j'arrête ma lecture et je reprends plus tard.

Sinon, une phrase que j'ai aimée : "Quand plusieurs routes s'offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends. Attends encore et encore. Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton coeur. Puis, quand il te parlera, lève-oi où il te porte"
Susanna Tamaro.

En ce moment, j'aurais tendance à penser comme ton mari, Maïlys. J'ai besoin de lire pour me détendre, pas pour me prendre la tête.

Citation :

"Quand plusieurs routes s'offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends. Attends encore et encore. Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton coeur. Puis, quand il te parlera, lève-toi où il te porte"
Susanna Tamaro.

t'as trouvé la citation qu'il me fallait, Arlène ! je vais l'apprendre par coeur, je sais que je vais en avoir besoin !!!

Arlène a écrit:

"Quand plusieurs routes s'offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends. Attends encore et encore. Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton coeur. Puis, quand il te parlera, lève-oi où il te porte"
Susanna Tamaro.

J'adore ce genre de citation et je suis d'accord avec toi, Maria, la garder dans un coin de son esprit (et de son coeur) relève d'une bonne philosophie de la vie.
Le souci, c'est qu'il faut parfois choisir une route rapidement et avant que le coeur parle.

Maïlys a écrit:

Le souci, c'est qu'il faut parfois choisir une route rapidement et avant que le coeur parle.

c'est clair !!!

« Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ; mais le présent est à toi. »
Proverbe arabe

Retrouvé griffonné sur un bout de papier oublié dans un livre !