J'ai repris la lecture de ta fic du début pour me remettre dans le bain. J'avance à grand pas, j'ai déjà lu les 20 premiers chapitres. J'aime bien ce huit clos entre Oscar et la mémoire d'André à travers les lignes de son journal.

Tout comme Oscar, j'ai l'impression de ressentir la présence d'André dans la lecture de ces lignes.  

Ce journal est devenu une drogue pour elle, son bien le plus précieux, sans lui elle ne pourrait pas continuer à vivre, c'est un second souffle de vie.

A un moment, je me suis dit, est ce qu'il y a un passage sur LEUR nuit et aussitôt dit, aussitôt lu, tu en parlais dans le chapitre suivant.

Je me pose tout de même une question : pourquoi Oscar ne cherche t-elle pas à prendre contact avec son père (à cause de l'honneur peut être) mais grand-mère, elle, elle serait heureuse de savoir que ces petits ont fini ensemble et qu'Oscar porte un petit André.

Je me régale de te lire. Je vais continuer à lire les autres chapitres.

Merci beaucoup de ton commentaire, Jarjayes80 
C'est vrai que c'est une fic fleuve ! La plus longue que j'ai écrite jusque-là^^ Et ce n'est pas fini... 
Je suis très heureuse que dans la lecture de ces lignes tu ressentes la présence d'André, tout comme Oscar. 
C'est exactement cela, ce journal lui donne un second souffle de vie et lui permet de continuer. 
Bien sûr que j'allais parler de leur nuit, il est même fort possible que j'en reparle encore un peu. J'ai opté pour une narration non linéaire, pour ne pas être trop proche d'une fic que j'avais écrite il  y a des années maintenant ("Ma Chère Poupée...") et puis aussi pour éviter au lecteur un schéma d'écriture répétitif et aussi de trop savoir à l'avance de quoi la suite va parler. Pour certains passages, je pense revenir parfois dessus, pour montrer comment Oscar progresse dans la compréhension de leur histoire, et de ses propres sentiments. 
Oscar et son père ? J'en parle dans les chapitres qui suivent, et je compte encore en parler par la suite, parce qu'il y a une belle matière à récit entre ces deux-là^^
Pour Grand-Mère, honnêtement, ça ne m'étais pas venu à l'esprit en écrivant, mais je pense savoir pourquoi mon imagination a pris ce tour-là (tu devrais le découvrir dans la suite...).  
J'espère que tu auras autant de plaisir à lire la suite de cette histoire que lors de ces 20 premiers chapitres.

Petit détail dont je ne t'avais pas parlé c'est le petit Antoine, je l'aime bien, il est perspicace, c'est un mélange d'Oscar et d'André, très malin pour son âge et aussi très rêveur. A travers lui, je revois Oscar dans au même âge. C'est aussi un Jarjayes, je ne sais pas pourquoi mais je m'y attendais quelque part.

J'avais adoré "ma chère poupée".

Je vais continuer à lire les prochains épisodes car je ne suis vraiment pas motivée à travailler, c'est vendredi et il fait beau

Ah Antoine, personnage que j'adore imaginer ! On a l'impression qu'il vient d'un monde onirique parfois et pourtant il voit pas mal de choses. Je crois que tu es la première à ne pas avoir été surprise par son identité. Certains pensaient que c'était l'enfant à naître d'Oscar et d'André. Et non, c'est le cousin d'Oscar^^
Tu avais aimé "Ma Chère Poupée..., j'en suis très heureuse. Cette fic-ci c'est un peu le même concept, mais avec des variantes^^
Je vois que je te pousse au crime, avec le beau temps comme allié  Bonne lecture alors 

Encore une petite heure et je serais enfin en week-end.

J'ai fini de lire l'ensemble des chapitres. Un peu trop de Fersen à mon goût dans le chapitre 33 mais c'est mon côté allergique.

J'ai bien aimé les passages entre Oscar et son oncle, j'ai aimé cette description de Raynier. Un homme bon et droit et qui a aussi un cœur. Il a du mal à exprimer l'amour qu'il porte à ses proches, il est un peu gauche mais ça lui donne un certain charme.

Toutefois, Oscar n'est pas prête à donner de ses nouvelles à son père. Elle a trahi la couronne et pense être rechercher mais elle n'en est pas sûre.  Le général, en tant que père, serait certainement heureux de revoir sa fille.

La suite nous le dira.

J'aime bien l'oncle d'Oscar, c'est un illuminé qui fait tout pour rendre son fils heureux. C'est sa façon à lui de le préserver le plus longtemps possible du monde de la réalité.

J'ai hâte de lire la suite.

Au moment où je te réponds, c'est certain, tu es en week-end ! Profite-en bien ;-)
Trop de Fersen dans le chapitre 33 ? ... Disons qu'il va y en avoir encore un peu dans les deux chapitres qui vont venir, mais pas que,  j'ai essayé de panacher un peu. Je devrais mettre un warning pour les allergiques à Fersen, et sur les autres chapitres mettre une mention "Fersenfree", comme "glutenfree" sur certains aliments 
ça me fait plaisir de savoir que tu as aimé cette suite. En particulier les passages avec l'oncle qui présente à Oscar son père sous un jour différent. ça la trouble, mais pas suffisamment pour aller vers lui, du moins à ce moment-là de l'histoire^^ J'ai un petit truc en tête à ce sujet, mais ce sera pour dans quelques chapitres. Là, on a encore pas mal de passages du journal à faire lire à Oscar^^
L'oncle Henri ? J'avoue que je me suis franchement amusée en écrivant certains passages des chapitres où il intervient. Oui, il fait cela en partie pour préserver son fils, en partie pour autre chose, mais ça, c'est pour les chapitres à venir^^
La question est : mais combien de chapitres aura cette fic à la fin ? Ce n'est plus une fic, c'est un dictionnaire 
A bientôt pour les prochains chapitres 

Je suis d'accord avec Jarjayes, je trouve très bien brossé ce portrait de l'oncle. Il me fait penser à Cyrano de Bergerac qui tombe des étoiles. Très intéressant  Merci Lénie

Vous aimez l'oncle Henri, alors.  J'en suis ravie ! On devrait le retrouver à un moment de l'histoire

en te lisant, Lady Victoire, je me dis qu'il va falloir que je relise Cyrano de Bergerac

C'est toujours aussi magnifique. Quelle poésie et quel contraste entre le désespoir de l'époque Fersen et le bonheur fou des lucioles.

Merci beaucoup de vos commentaires 

@ Loufiction : Oui, quelle différence entre le moment où André parle de Fersen et celui où il sait qu'Oscar l'aime. Et ce n'est pas fini ! Et pour le désespoir et pour le bonheur fou ;-)

@ Aurore : C'est exactement cela, elle porte des habits féminins mais ce n'est pas elle, parce qu'Oscar est homme et femme. Donc dualité et travestissement en effet ;-)


Je poste la suite dans la semaine ou le week-end prochain 

J'avais failli mettre un mot sur le soir du bal avec Fersen, te dire que je m'étonnais qu'Oscar n'ait pas encore cherché à savoir ce qu'André avait pu en penser puis je me suis ravisée.

J'ai donc été agréablement surprise de voir ce chapitre parlé de ce fameux soir. Je trouve sympa ta vision de cette soirée, Oscar ne réalise pas qu'elle trahie sa reine en agissant ainsi et qu'elle risque sa carrière.

Oscar a eu la réponse à sa question même si elle connaissait déjà la réponse, homme ou femme, Fersen aime la reine.

André était son phare, son repère dans la nuit noire.

 La fameuse nuit, dans ton récit, est bien plus longue que celle dans le DA Je préfère cette version

Merci Lénie de ce dernier chapitre. J'aime toujours autant l'écriture d'André, ce mélange d'audace et de respect envers Oscar. C'est délicieux

Merci beaucoup de vos lectures et de vos commentaires 

@ Jarjayes : Je te comprends. Disons qu'Oscar a différé un certain temps l'histoire de Fersen parce que c'est un épisode assez difficile à affronter (parce que c'est en partie elle-même qu'elle doit affronter, regarder en face) alors qu'elle vient de perdre André. Mais tous les moments de l'histoire sont prévus au programme, et il y a parfois des lectures en deux temps, voire en plus. Comme la fameuse nuit qui revient plusieurs fois en en montrant à chaque fois un moment différent. Contente que tu préfères cette version-là des lucioles   Et si tu regardes bien ce que j'ai écrit, tu verras que je n'ai pas encore tout raconté de cette nuit   


@  Lady Victoire : Oui, André a ce mélange d'audace et de respect pour Oscar qui en font un beau personnage. Je suis heureuse que tu apprécies cette facette et sa façon d'écrire quand il parle d'Oscar 

J'ai lu ton dernier chapitre et je te remercie de l'avoir publié avant le Week-end qui va être très chargé avec un passage sur Paris pour la remise de mon diplôme au zénith.

Oscar a donc répondu à André directement sur son journal. Son amour s'est détourné sur Fersen afin de préserver celui qu'elle portait à André car de par sa condition et son devoir elle aurait eu du mal à concilier tout ça.

Il lui fût plus facile de porter son amour sur l'amant de la reine car intouchable mais elle a fini par s'embrouiller les méninges au point de vraiment croire qu'elle l'aimait.

Fersen fut un échappatoire à Oscar et cet amour porté sur lui permettait de continuer à vivre auprès de celui qu'elle aimait : André.

Pendant la lecture de ce chapitre, un certain passage du manga/DA met venu en tête, je ne dirais rien, je verrais si j'ai raison au prochain chapitre.

J'attends la suite.

@ Jarjayes80 : On va te remettre ton diplôme au Zénith ? C'est original ! Toutes mes félicitations ! Tu dois être contente et fière ! J'ai été loin du forum un moment, tu peux me dire de quel diplôme il s'agit ? 
Oui, Oscar a fait un tour de passe-passe mental et sentimental pour utiliser Fersen comme leurre et garder André auprès d'elle. A force de contorsions mentales et amoureuses, elle a fini par se mélanger un peu en croyant qu'elle aimait vraiment Fersen. Mais ça a permis à Oscar et à André ne se pas se séparer. 
Tu piques ma curiosité là ! Un certain passage du manga/DA t'est venu en tête ? C'est intriguant en diable ! Un suspens intenable   Tu me diras plus tard. Pour le prochain chapitre, ce sera en grande partie un chapitre de transition pour aérer un peu l'histoire, mais pas que^^
Encore bravo pour ton diplôme !! 
Je poste la suite dans la semaine ou le week-end prochain.

Bravo Jarjayes pour ton diplôme (ça fait un moment que tu en parles, non ? C'était long ? Félicitations !)

Merci pour ce dernier chapitre Lénie. Comme toi je sèche sur le passage du manga, mais j'ai le cerveau en mode poisson rouge en ce moment, donc ma capacité de réflexion ressemble à celle d'Oscar sur le plan sentimental (t'as vu le beau gosse qui se meurt d'amour pour toi là, le grand brun ??? Non tu nz vois pas, tu préfères t’aveugler avec le suédois de MA...Pfff). Très beau chapitre en tout cas, très finement analysé. Merci !

@ Lady Victoire : Merci à toi de ton commentaire. Je suis contente que ce chapitre t'ait plu   
C'est vrai que ne pas voir à ce point ce que l'on a sous le nez, c'est fort... 
Pour le passage du manga/DA, le suspens monte ))

Lénie a écrit:

@ Jarjayes80 : On va te remettre ton diplôme au Zénith ? C'est original ! Toutes mes félicitations ! Tu dois être contente et fière ! J'ai été loin du forum un moment, tu peux me dire de quel diplôme il s'agit ? 

J'ai suivi une formation en CIF de technicien en maintenance et réseaux informatique à l'IPI à Paris. L'IPI appartient au groupe IGS. Tous les diplômés des différentes écoles du groupe IGS sont montés sur la scène du zénith. Il y a différentes écoles dans tout domaine : RH, journalisme, Compta, informatique, ingénieurs, immobilier, ...

Nous avons tous défilé en costume comme les américains avec la toque sur la tête. La première école c'était l'American business school. Chaque diplômé a reçu une canne.


Les majors de promo étaient primés et recevaient un cadeau.

J'ai eu un disque dur en cadeau car j'ai eu les félicitations du jury lors du passage de l'examen.

A cette soirée, Valérie Pécresse est passée faire un discours, puis une troupe de jeune comédien ont dansé sur dirty dancing, lalaland et grease. C'était super cool de revoir les copains, j'en garderait un bon souvenir.

Lady Victoire : j'ai validé mon diplôme en juillet 2017 puis j'ai obtenu un diplôme de formateur en bureautique sur office 2013 début février 2018.

Je suis impatiente de partir au régime général car je devrais pouvoir avoir la chance d'intégrer un service informatique (probablement à l'urssaf et faire enfin ce que j'aime). Ce ne sera pas avant 2019 malheureusement.

C'est formidable ! Un grand bravo !
Quelle belle cérémonie ! C'est bien parce que ça valorise et récompense les efforts et les résultats. Et si je comprends bien tu es major de promo. La grande classe !
Vivement 2019 pour que tu puisses intégrer un service informatique comme tu le souhaites !
Ça fait très plaisir pour toi !

Bravo pour le diplôme. = ) On critique pas mal les américains, mais ces cérémonies ont l'air de bien marquer le coup, ça doit tout de même faire plaisir. Je croise les doigts pour ton opportunité de poste.

@ Aurore : Merci beaucoup   Très heureuse que ce chapitre t'ait plu !
Ah l'histoire du chat... encore un ... Bah oui, pourquoi il ne pourrait pas avoir un prénom féminin d'abord, hein ? ) Normalement, le chat va avoir un rôle dans l'intrigue à un moment ou même à plusieurs^^
Je suis contente que ces deux lettres t'aient plu et touchée. À force, on va avoir une sacrée correspondance entre tous les personnages de LO^^
Rien à voir avec ma fic : j'ai commencé L'épée et la rose (Faux semblants de Lady Victoire aussi d'ailleurs), j'en suis à peu près à la moitié. Le séjour en Italie nous a drôlement transformé Oscar, pour notre plus grand plaisir ! Dès que je peux, je lis la suite avec grand plaisir et commente dans la partie idoine ;-)

Superbe chapitre  Merci ! Les deux lettres sont très touchantes (on retrouve Auden au début e celle d'Oscar  ). En espérant que l'amour paternel l'emportera et que le Général sera touché de la sincérité de sa fille.

Merci Lénie

@ Lady Victoire : Merci beaucoup de ton commentaire   Je suis très heureuse que tu aies aimé ce chapitre. 
Oui, on retrouve bien l'inspiration d'Auden au début de la lettre d'Oscar. Et c'est grâce à toi. Je t'explique. Quand tu m'as laissé le commentaire où tu me parlais pour la première fois de la référence à Auden, je suis retournée lire cet auteur. Et effectivement, il m'avait bien inspirée, sans que je m'en aperçoive. C'est normal, quand on lit, on prend en soi une partie des livres et ils reviennent à un moment ou à un autre, consciemment ou non. Bref, j'ai donc relu "Funeral Blues" à la suite de ton commentaire, et ce poèe a laissé en moi une petite musique qui joué en moi un moment et m'a finalement inspiré le passage que l'on trouve au début de la lettre d'Oscar. Au début, je ne savais pas où je le mettrai dans l'histoire. J'avais simplement le sentiment qu'il était destiné à un échange entre Oscar et son père. Je l'ai gardé en magasin, jusqu'à il y a quelques jours où j'ai su que c'était le moment. Encore merci de m'avoir incitée à relire Auden 


J'écris la suite le week-end prochain (du moins, j'espère en avoir le temps).

Je récupère mon retard. J'étais très occupée avec la mise à jour du site internet de mon club informatique et j'avais une date butoir pour finir.

Deux chapitres très sympas, j'aurais aimé en lire encore plus. Oscar n'a pu résister à l'appel du cœur meurtri de son père et elle a choisi de lui répondre malgré ses hésitations. Alain n'est pas étranger à tout ça et il a raison, elle se doit de prendre la décision qu'elle pense être la meilleure.

Oscar a peur de revivre cette scène d'un père désirant tué son enfant pour laver l'honneur de la famille mais je pense que ce temps est révolu et elle n'a pas à avoir de crainte. Il ne parle pas de trahison de sa fille mais de sa souffrance de ne pas avoir des ses nouvelles et il aimerait qu'elle lui explique pourquoi elle a changé de camp.

Il y a avait beaucoup d'humour dans le deuxième chapitre avec le chat qui écoute et conseille Oscar

Je ne sais pas si tu as prévu une rencontre Oscar/Le Général mais ce serait très intéressant à lire. Il y a tellement de non dits entre ces deux là.

Vivement la suite !

@ Jarjayes 80 : Merci beaucoup de ton commentaire. Il me fait très plaisir 
Je suis contente que tu aies fini la mise à jour du site internet de ton club informatique. Le moment où on arrive au bout d'un gros travail est toujours agréable   
Ah le chat qui sert d'intermédiaire entre Oscar et Alain...   J'avoue, j'ai bien aimé écrire ces passages à la fois pour l'humour qui vient alléger des confidences difficiles, et aussi pour la pudeur de l'amitié que cela permet de garder entre les deux personnages : Alain qui dit à Oscar que le chat n'aurait pas pu trouver de meilleur ami en pensant que c'est lui qui n'aurait pas pu trouver de meilleur ami, et Oscar qui parle au chat pour mieux expliquer son dilemme à Alain, entre sa peur de trahir les uns et les autres, l'incertitude quant à ce que fera son père, et ce qu'elle ne dit pas mais qu'Alain comprend (qu'une part d'elle s'est sentie reniée lorsque son père a voulu laver son honneur par son sang). Et puis il y a une autre dimension qui n'est qu'effleurée dans sa lettre (qu'elle peut aussi être considérée comme une femme dont l'honneur est perdue) parce qu'elle n'a pas encore pris pleinement conscience de la chose. Bref, on comprend qu'un intermédiaire pour l'aider à parler et pour aider Alain à écouter soit le bienvenu. Et j'avoue, c'est très sympathique à écrire les histoires de chat, comme les dialogues "ping-pong" entre Oscar et Alain 
Oui, j'ai bien prévu une rencontre entre Oscar et son père, mais pas tout de suite. Elle a encore de la lecture, et d'autres choses notamment avec Rosalie que je ne dévoile pas bien sûr^^ Je pense même qu'une telle rencontre est indispensable, car, comme tu le dis, il y a une foule de non-dits entre eux. Pour l'instant, j'ai une idée en tête du moment où elle arrivera, mais ça peut changer au fil de l'écriture.
Je pense écrire la suite dans la semaine ou le week-end prochain 

Merci Lénie pour ce chapitre. Comme Jarjayes, je suis sensible au lien entre Oscar et Alain sur fond de chat, c'est très habile de la part de ces deux taiseux  Et merci aussi pour ton comm précédent à propos d'Auden. Je te suis totalement sur l'imprégnation littéraire (mes écrits sont truffés de références littéraires, ça a de Du Bellay à Racine, Hugo, Voltaire...). Merci à toi !

@ Lady Victoire : Merci à toi de ton commentaire 
Ah ce chat et ses vertus maïeutiques... 

Pour l'instant, je n'ai pas encore commenté tes textes, parce qu'il y a ceux que je voudrais terminer avant ou du moins aller jusqu'au dernier chapitre que tu as mis en ligne (Faux-Semblants) ou ceux que je voudrais relire avant comme Hermès. Ceci dit, j'ai en suffisamment lu pour les apprécier et y sentir une richesse littéraire indéniable, avec parfois des images absolument superbes. 

C'est curieux le phénomène d'imprégnation littéraire, parfois on le sent nettement. Par exemple, quand j'ai écrit le chapitre où Oscar se rend au bal pour danser avec MA et qu'André parle du pouvoir du rêve, j'avais à l'esprit ces vers d'Aragon qui reviennent se promener parfois dans ma tête quand je parle de rêve et que j'aime beaucoup : 

"Le crime de rêver je consens qu'on l'instaure
Si je rêve c'est bien de ce qu'on m'interdit
Je plaiderai coupable Il me plaît d'avoir tort
Aux yeux de la raison le rêve est un bandit"

Je les ai trouvés dans Les Nymphéas Noirs de Michel Bussi qui situe la référence dans Aurélien, mais d'autres semblent l'attribuer au poème Nymphée. Je n'ai pas eu le loisir de vraiment vérifier la référence précise, mais peu importe (à vérifier malgré tout pour éviter de propager des âneries) que j'aime ces vers ! 

Parfois, c'est plus subtil. Il y a les références à Auden et à Cyrano dont tu m'as parlées, et aussi sur le forum de Marine, Comtesse du Blabla m'avait fait voir le lien entre mon personnage d'Antoine et Le Petit Prince, que je n'avais pas consciemment en tête en écrivant, y compris l'emploi du prénom "Antoine". C'est une expérience étonnante de voir combien les textes travaillent en nous et irriguent notre imagination à notre insu. 

Je voudrais te poser une question à ce sujet, mais ne te sens pas obligée d'y répondre, ne réponds que si tu en as envie : es-tu toujours consciente que ces auteurs t'inspirent ou t'en aperçois-tu plus tard en te relisant ou à travers les commentaires d'autres personnes ?

Lénie a écrit:

@ Lady Victoire : Merci à toi de ton commentaire 
Ah ce chat et ses vertus maïeutiques... 

Pour l'instant, je n'ai pas encore commenté tes textes, parce qu'il y a ceux que je voudrais terminer avant ou du moins aller jusqu'au dernier chapitre que tu as mis en ligne (Faux-Semblants) ou ceux que je voudrais relire avant comme Hermès. Ceci dit, j'ai en suffisamment lu pour les apprécier et y sentir une richesse littéraire indéniable, avec parfois des images absolument superbes. 

Merci beaucoup C'est sans doute un peu aussi une déformation professionnelle que l'imprégnation de ces textes et de leur sensibilité.

Citation :

C'est curieux le phénomène d'imprégnation littéraire, parfois on le sent nettement. Par exemple, quand j'ai écrit le chapitre où Oscar se rend au bal pour danser avec MA et qu'André parle du pouvoir du rêve, j'avais à l'esprit ces vers d'Aragon qui reviennent se promener parfois dans ma tête quand je parle de rêve et que j'aime beaucoup : 

"Le crime de rêver je consens qu'on l'instaure
Si je rêve c'est bien de ce qu'on m'interdit
Je plaiderai coupable Il me plaît d'avoir tort
Aux yeux de la raison le rêve est un bandit"

Je les ai trouvés dans Les Nymphéas Noirs de Michel Bussi qui situe la référence dans Aurélien, mais d'autres semblent l'attribuer au poème Nymphée. Je n'ai pas eu le loisir de vraiment vérifier la référence précise, mais peu importe (à vérifier malgré tout pour éviter de propager des âneries) que j'aime ces vers ! 

Ils sont superbes. A ma connaissance, c'est Nymphée d'Aragon, Aurélien étant un roman-écho à Nymphée. Un article à ce sujet (sur l'intertextualité entre Racine et Aragon http://www.louisaragon-elsatriolet.org/spip.php?article170

Citation :

Parfois, c'est plus subtil. Il y a les références à Auden et à Cyrano dont tu m'as parlées, et aussi sur le forum de Marine, Comtesse du Blabla m'avait fait voir le lien entre mon personnage d'Antoine et Le Petit Prince, que je n'avais pas consciemment en tête en écrivant, y compris l'emploi du prénom "Antoine". C'est une expérience étonnante de voir combien les textes travaillent en nous et irriguent notre imagination à notre insu. 

Je voudrais te poser une question à ce sujet, mais ne te sens pas obligée d'y répondre, ne réponds que si tu en as envie : es-tu toujours consciente que ces auteurs t'inspirent ou t'en aperçois-tu plus tard en te relisant ou à travers les commentaires d'autres personnes ?

Les deux mon capitaine ! Parfois c'est en me relisant que je me dis que telle phrase évoque telle référence alors qu'elle n'était pas présente. Parfois c'est plus conscient (sans pour autant se dire que je vais convoquer Racine ou autre...) Les revirements de la mémoire prennent parfois des chemins fort détournés pour nous ramener à ce qui nous a marqués

@ Lady Victoire : Une déformation professionnelle ?
Merci pour l'article  Je vais le lire avec plaisir et curiosité ! 
Et merci pour ce que tu me dis de Nymphée et d'Aurélien. D'Aragon, je connaissais jusque-là surtout Les Yeux d'Elsa que j'ai lu au lycée il y a quelques années maintenant, mais je crois que je vais le lire davantage

Je te rejoints sur ce que tu me dis de la façon dont les références nous inspirent. Parfois, l'inspiration est consciente, parce que la référence se promène tranquillement dans notre tête pendant qu'on écrit, un peu comme une musique de fond. Parfois, on le voit après, à la relecture, ou ce sont d'autres personnes qui nous le disent. Tu as raison, c'est ce qui nous a fortement marqué qui ressort.

Oui, déformation pro (ou personnelle finalement, je ne sais plus, tant mon métier me définit et je crois que je ne pourrais rien faire d'autre tant il me correspond). Je suis professeur de Lettres (lycée et BTS). J'ai passé l’agrégation il y a bientôt 25 ans et c'est toujours un plaisir  Et j'aime ben aussi entraîner les élèves sur des chemins de traverse (en ce moment on cause mangas avec l'une de mes élèves de 2nde, elle m'a passé une série et on reste à commenter ensemble les épisodes à la sortie du cours  )

@ Lady Victoire : Déformation professionnelle ou personnelle ? Oh, ça me plaît comme formulation ! C'est vrai que quand on a un métier qui plaît, il n'y a plus vraiment de frontière entre les intérêts professionnels et les intérêts personnels. 
Tu discutes mangas avec l'une de tes élèves en ce moment ? Ils ont bien de la chance  Parfois, on rencontre des enseignants comme ça qui sont ouverts et avec qui on a envie de parler de ce que l'on aime en dehors du cours. On se souvient d'eux et de ce qu'ils nous ont appris toute notre vie, et parfois on reste en contact avec eux d'ailleurs. C'est ce qui s'est passé avec mon prof de français de 3ème, on correspond depuis que je suis entrée au lycée, c'est-à-dire un bon moment maintenant... Aujourd'hui, on est amis, même s'il signe toujours "ton ancien prof"^^

Lénie a écrit:

@ Lady Victoire : Déformation professionnelle ou personnelle ? Oh, ça me plaît comme formulation ! C'est vrai que quand on a un métier qui plaît, il n'y a plus vraiment de frontière entre les intérêts professionnels et les intérêts personnels. 

C'est bien vrai

Citation :

Tu discutes mangas avec l'une de tes élèves en ce moment ? Ils ont bien de la chance 

Oui, et il nous est arrivé de s'en prêter

Citation :

Parfois, on rencontre des enseignants comme ça qui sont ouverts et avec qui on a envie de parler de ce que l'on aime en dehors du cours. On se souvient d'eux et de ce qu'ils nous ont appris toute notre vie, et parfois on reste en contact avec eux d'ailleurs.

Merci

Citation :

C'est ce qui s'est passé avec mon prof de français de 3ème, on correspond depuis que je suis entrée au lycée, c'est-à-dire un bon moment maintenant... Aujourd'hui, on est amis, même s'il signe toujours "ton ancien prof"^^

Je fais pareil avec mon ancienne prof de maths et celle de latin  Des dames adorables !

Bon je vais quand même commenter le dernier chapitre  J'ai vraiment apprécié le point de vue d'André sur Papa Jarjayes, et cette manière de mettre en avant son côté révolutionnaire: suivre la tradition militaire d'où transgresser la tradition de la masculinité et celle de la différence de classes. C'est très bien vu de la part d'André et il fallait bien cela pour qu'Oscar le comprenne à son tour  Merci !