Pour ma part, gros coup de coeur pour celle de Victor Hugo

Les sacarsmes, ça fait du bien parfois ^^ Et puis j'aime bien taquiner les banquiers :jklm98:

moi aussi !!!
( pour la citation de Hugo, pas pour les banquiers ! , le mien n'est pas méchant ! )

Etonnante loi des séries !
Je suis tombée à quelques heures d'intervalle sur ces deux citations que j'apparie volontiers.

" L'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même."
Albert camus

"Prenez garde à la tristesse. C'est un vice."
Gustave Flaubert

Encore une citation sur l'amour.
Mais pas une citation fleurie pour la Saint-Valentin ; une citation plus grave pour tous les jours.

"L'amour consiste à prendre soin de l'autre, à s'inquiéter de lui, à le respecter et à essayer sans cesse de le connaître davantage."
Erich Fromm

:jjhtr: si ça donne pas envie d'être amoureux, ça !!!

On ne sait jamais quand l’inspiration vient vous visiter
Ca ne se touche pas, ca ne se voit pas. C’est subtil, voir même mystique.
Ca vient bousculer toutes vos connaissances

elle me visite un peu trop en ce momentd'ailleurs^^

chez moi, je sais désagréablement bien quand elle survient... TOUJOURS AU MOMENT OU IL NE FAUT PAS !!! :hyhrhrt:

"Ce qu’on appelle une raison de vivre est en même temps une excellente raison de souffrir."
Albert Camus

Une épitaphe qui m'a beaucoup marquée à l'époque où je l'ai lue :

"il dort
Quoique le sort fut pour lui bien étrange, il vivait
Il mourut quand il n'eut plus son ange
La chose d'elle-même arriva comme se fait la nuit lorsque le jour s'en va"

Les misérables, tome 3.

Etrange, cette épitaphe...
Son sens est peut-être plus évident quand on lit le livre. Mais sa musicalité est indéniable.

Dans un genre très différent, voici une remarque d'un de mes amis, misanthrope invétéré, à propos du mariage.

« Je n’ai pas besoin de quelqu’un pour me dire ce que je dois faire, comment le faire et quand le faire, et qui me fasse remarquer ensuite que j’aurais pu le faire mieux ! »

Après un tollé des femmes présentes, il a précisé que, pour lui, cette remarque était vraie pour tout le monde, hommes et femmes !
Et je sais qu'il le pense vraiment...

tu n'as pas lu les misérables ? Hugo ne fait pas parti de tes auteurs classiques favoris ?
mes copines aussi me disaient que son sens leur paraissait obscur. j'ai fait des pieds et des mains mais elles n'ont pas eu la curiosité de lire le roman pour chercher à comprendre cette épitaphe !

je trouve que les femmes qui se sont scandalisées de la remarque très juste de ton ami sont de très mauvaise foi parce que nous faisons exactement ce qu'il a dit !
ceci dit, ce n'est pas parce que je l'approuve que je suis oposée la vie de couple, au contraire, je suis une jeune femme romantique, j'en rêve !!


alors, en citation, j'ai fait une découverte, je connaissais mais je ne savais pas que c'était dans Hamlet, je viens de l'apprendre hier :

Doute que les astres soient de flammes
Doute que le soleill tourne
Doute que la vérité soit la vérité
Mais ne doute jamais de mon amour !
Hamlet, acte II, sc II

Restons dans la série des phrases sur l'amour.

- "On peut lui résister [à l'amour] quand il commence à naître.
Mais non pas le bannir quand il s'est rendu maître...
Il entre en douceur, mais il règne avec force ;
Et quand l'âme une fois a goûté à l'amorce,
Vouloir ne plus aimer, c'est ce qu'elle ne peut,
Puisqu'elle ne peut plus vouloir ce qu'elle veut:
Ses chaînes sont pour nous aussi fortes que belles"

Horace, III, 4, Corneille


-"Je fais souvent ce rêve
Etrange et pénétrant
D'une femme inconnue
Et que j'aime et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois,
Ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre,
Et m'aime et me comprend"

Verlaine

Ah ! la musique des poèmes de Verlaine : incomparable. :flower:

Quant à Horace...
En y réfléchissant, je pense que je n'ai pas rouvert Corneille depuis le lycée.
Tu viens de me démontrer que j'ai grand tort.

Même chose pour Les Misérables que j'ai dû lire en seconde ou en première, si ma mémoire est bonne.

Et hop ! Deux de plus sur la pile des livres à lire !

Deux citations que je rapprocherai l'une de l'autre, même si elles sont dites par deux héroïnes très différentes :

" Je veux vivre dans un rêve qui m’enivre. "
Chanson de Juliette dans Roméo et Juliette de Charles Gounod

" Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier, ou alors je refuse ! "
Réplique d'Antigone à Créon dans Antigone de Jean Anouilh

Bien sûr, les contextes sont autres. Mais quel sublime absolu dans les deux cas.
Par cet aspect, elles me rappellent Saint-Just. Le plus jeune député - 22 ans en 1789 - et sûrement l'un des plus entiers.

En lisant tes phrases Maïlys, j'ai repensé à un dialogue des Nuits Fauves de Cyril Collard, dont je ne suis pas sûre de bien me rappeler mot pour mot mais ça donne quelque chose comme ça:

Laura : Tu n'es jamais content, jamais satisfait, tu cherches toujours ailleurs et moi, je ne peux pas, je ne peux pas vivre comme ça.
Jean: Quand on s'arrête de chercher, on meurt.

vouloir tout , tout de suite, ne pas faire un choix pour en délaisser un autre, chercher à vivre entièrement, s'ennivrer de la vie, voilà les points communs que je trouve dans nos phrases.

Dans le même ordre d'idée, l'un de mes amis déclare souvent que, si l'on arrête de se poser des questions, on meurt déjà un peu.

je suis bien d'accord!! je vais vivre centenaire! lol!

je sui plein dans la lecture d'un livre sur la theorie de l atachement ^^

Une jolie philosophie de vie !

« Nous ignorons le plus souvent à quel point la poésie du vivant perturbe le temps réglé par l'argent à gagner. Je ne prétends pas me dépêtrer tout à fait des heures employées à me perdre, mais j'essaie de rompre les filières du travail et de l'ennui, et je sais que seul le bonheur de tous peut parfaire le mien. Je m'obstine à privilégier le temps de la jouissance, de l'amour, de l'amitié, de la création, de la commensalité. Je n'y vois pas, comme l'hédoniste, un remède à l'angoisse. Ces moments, je les suscite comme si, au mépris des idées reçues, ils ne devaient jamais finir. Ils m'aident à vivre mieux, à mieux explorer le labyrinthe où un désir en cache un autre. »
Raoul Vaneigen

J'aime beaucoup mais c'est difficilement applicable, en tout cas pour ma part.

" le monde ne remarquera guère et ne se souviendra pas longtemps de ce que nous avons dit mais il ne pourra jamais oublier ce [que les hommes] ont fait."
Abraham Lincoln, discours de Gettysburg, 1863.

Mamzelle Rosalie a écrit:

J'aime beaucoup mais c'est difficilement applicable, en tout cas pour ma part.

Je pense que c'est difficilement applicable pour le commun des mortels !

"Une revue n'est vivante que si elle mécontente chaque fois un bon cinquième de ses abonnés."
Charles Péguy

Au-delà du simplisme volontaire de la formule, j'aime cette façon de concevoir le travail journalistique comme ne devant pas hésiter à innover, à aborder les questions sensibles et celles qui ne sont pas "politiquement correctes".

Par contre, j'ai été étonnée de la signature de Péguy.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, je ne voyais pas l'auteur du Porche du Mystère de la deuxième vertu écrire ceci.

Maïlys a écrit:

Mamzelle Rosalie a écrit:

J'aime beaucoup mais c'est difficilement applicable, en tout cas pour ma part.

Je pense que c'est difficilement applicable pour le commun des mortels !

faisable peut-être pour certains mais ils doivent s'y brûler les ailes et au final, je ne suis pas sure de vouloir leur vie!

"le moment est venu de donner au vieux monde cet avertissement : il faut être un nouveau monde"
V.HUGO, discours sur l'Afrique.

Superbe phrase. On oublie trop souvent que Victor Hugo a aussi été un homme politique "engagé" comme on dit maintenant.

Mais est-il possible de redevenir nouveau après avoir été ancien ?
J'aurais même tendance à dire que, malgré cet épithète qui lui colle à la peau, le continent américain n'est plus un nouveau monde.
Y a-t-il encore un nouveau monde aujourd'hui sur notre bonne vieille planète ?

Voici une citation notée lorsque j’avais douze ans et provenant de je ne sais quel roman.

« Au moment de leur rencontre, elle ressemblait à un bouton de rose, tous ses pétales soigneusement refermés sur sa beauté à venir. Peu à peu, les pétales s’entrouvraient, révélant de nouveaux aspects insoupçonnés de sa personnalité. »

A cet âge tendre, j’adorais apparemment ce genre de phrase convenue. Mais j’avoue l’avoir retrouvée avec un certain attendrissement. Après tout, elle ne s’applique pas si mal à Oscar !

« On est rarement maître de se faire aimer, on l’est toujours de se faire estimer. »
Fontenelle

C'est le genre d'aphorisme qui m'exaspère par son côté réducteur et un peu facile, mais auquel je ne peux dénier malgré tout un fond de vérité.

oui, y'a du vrai !

Comme je lis en ce moment " les grands discours de l'histoire", je suis arrivée à celui de Martin Luther King, discours de la marche de Washington( 1963) et j'ai relevé cette phrase, beaucoup plus saisissante que son joili " I have a dream" :
"Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Continuez à avancer avec la conviction que les souffrances imméritées mènent à la rédemption."
Je trouve que c'est très dur ce qu'il demande au peuple noir-américain même s'il a raison de les exhorter à ne pas cesser la luttre ! C'est horrible tout de même de se dire que pour des générations futures vivent heureuses, celles antérieures doivent souffrir... mais c'est un bel exemple d'humanité en même temps !
les Américains devraient relire cette phrase car son message peut être transplanter ailleurs : j'ai lu dans les journaux il n'y a pas longtemps que 40% des Américains ( et ce chiffre est de plus en plus croissant) voulaient minimiser les alertes sur le réchauffement climatique. D'ailleurs beaucoup pensent qu'ils sereont morts avant d'en voir les efffets, alors... Qu'est ce que ça signifie ? Qu'ils n'estiment pas nécessaire de prendre les mesures adéquates pour préserver la planète et laisser vivre les générations futures ? Belle fraternité ! La société deconsommation rend bien individualiste, comme c'est malheureux !

Il y a des femmes qui n'aiment pas faire souffrir plusieurs hommes à la fois, qui préfèrent s'appliquer à un seul: ce sont les femmes fidèles." de Alfred Capus, je sais pas trop comment les femmes doivent le prendre

LOLLLLLLLLLLLLL J'La trouve bonne moi sérieux

Maria a écrit:

Martin Luther King, discours de la marche de Washington( 1963) :
"Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Continuez à avancer avec la conviction que les souffrances imméritées mènent à la rédemption."
Je trouve que c'est très dur ce qu'il demande au peuple noir-américain même s'il a raison de les exhorter à ne pas cesser la luttre ! C'est horrible tout de même de se dire que pour des générations futures vivent heureuses, celles antérieures doivent souffrir... mais c'est un bel exemple d'humanité en même temps !

Une idée qui fait honneur à l'être humain. Se projeter, voir plus loin dans l'avenir, créer pour le futur et ses enfants.
J'ai des amis qui ont dans les Vosges un bout de terrain un peu perdu, loin de tout. Dans leur famille, on y plante un arbre à la naissance de chaque enfant. Et pas un arbre à pousse rapide. Plutôt un chêne qu'un peuplier. Donc plutôt un arbre pour les enfants de cet enfant qui vient d'arriver au monde.
J'aime beaucoup cette idée.
C'est une manière de création comme une autre, une façon de laisser une trace dans l'avenir.

Maria a écrit:

Les Américains devraient relire cette phrase car son message peut être transplanter ailleurs : j'ai lu dans les journaux il n'y a pas longtemps que 40% des Américains ( et ce chiffre est de plus en plus croissant) voulaient minimiser les alertes sur le réchauffement climatique. D'ailleurs beaucoup pensent qu'ils sereont morts avant d'en voir les efffets, alors... Qu'est ce que ça signifie ? Qu'ils n'estiment pas nécessaire de prendre les mesures adéquates pour préserver la planète et laisser vivre les générations futures ? Belle fraternité ! La société deconsommation rend bien individualiste, comme c'est malheureux !

Cette mentalité me rappelle la phrase que l'on prête à Louis XV : "Après moi, le déluge !"
Eh oui, c'est triste !
Je pense que nous payons aussi à l'heure actuelle des siècles de pensées catholiques du genre : "Souffrez maintenant, sacrifiez-vous ; vous serez récompensés dans l'au-delà."
Trop en ont profité en s'engraissant sur le dos de ceux qui "se sacrifiaient".

Il faudrait arriver à trouver un juste milieu : profiter suffisamment du présent tout en faisant des efforts pour le futur.

C'est peut-être trop demander aux simples humains que nous sommes !

AngelsKing a écrit:

Il y a des femmes qui n'aiment pas faire souffrir plusieurs hommes à la fois, qui préfèrent s'appliquer à un seul: ce sont les femmes fidèles." de Alfred Capus, je sais pas trop comment les femmes doivent le prendre

Avant de "le prendre" , j'aimerais bien savoir :
- Qui est Alfred Capus ?
- Dans quel contexte il a dit ou écrit cette phrase ?

Pourrais-tu m'éclairer, AngelsKing ?

Pour te répondre, Alfred Canpus est un journaliste, romancier et dramaturge français qui en 1914 est devenu rédacteur en chef du figaro. Par contre pour ta 2ème question je pourrai pas répondre parce que je m'en rappel pas

Alors, je crois que je vais prendre cette citation pour une boutade et un bon mot.
Elle est amusante au premier abord mais que signifie-t-elle vraiment, quand on n'y réfléchit

Pour moi, elle offre un instant de sourire mais ne devait pas avoir la prétention d'inviter à philosopher.