Je dédie cette citation à Arlène !
Quand je suis tombée par hasard sur elle, elle m'a rappelé la fin de Père, pardonnez-moi et ce que nous en avions dit.

« L’amour ne peut survivre si on ne lui accorde des parcelles de soi-même, des parcelles de son temps, des fragments de sa pensée. (...) Mais, si l’on considère le mariage comme une chose assez importante pour qu’on s’y applique, on peut construire un mariage heureux comme on construit une maison. On le bâtit avec de la patience, de l’indulgence, de la volonté, de la compréhension, de l’abnégation, du jugement. »
Mary O’Hara, L’herbe verte du Wyoming

Quand une femme fait l'amour, il n'est pas nécessaire qu'elle se mette toute nue, mais ce n'est pas superflu... Armand Silvestre

Maïlys a écrit:

Je dédie cette citation à Arlène !
Quand je suis tombée par hasard sur elle, elle m'a rappelé la fin de Père, pardonnez-moi et ce que nous en avions dit.

« L’amour ne peut survivre si on ne lui accorde des parcelles de soi-même, des parcelles de son temps, des fragments de sa pensée. (...) Mais, si l’on considère le mariage comme une chose assez importante pour qu’on s’y applique, on peut construire un mariage heureux comme on construit une maison. On le bâtit avec de la patience, de l’indulgence, de la volonté, de la compréhension, de l’abnégation, du jugement. »
Mary O’Hara, L’herbe verte du Wyoming

Merci C'est une très belle citation et je la trouve juste. C'est vrai, ça rappelle la fin de Père, pardonnez-moi et ce qu'on en avait dit^^

Dans un tout autre registre : Never take a no for an answer. C'est plus un aphorisme qu'une citation. J'aime bien me dire ça quand il faut que je passe quelque chose plus ou moins en force^^

Arlène a écrit:

"Il n'est réplique si piquante que le mépris silencieux"
Montaigne

je vais la noter tant elle est bonne.

Maïlys a écrit:

"A vingt ans, on danse au centre du monde. A trente ans, on erre dans le cercle. A cinquante, on marche sur la circonférence, évitant de regarder vers l’extérieur comme vers l’intérieur. Plus tard, c’est sans importance : privilège des enfants et des vieillards, on est invisible."
Christian Bohin

Personnellement, j'ai bien l'intention de danser et de vivre dans le cercle le plus longtemps possible ! Le grand âge n'empêche nullement que l'on participe à la vie. Quand je vois l'arrière-grand-mère de mon mari qui aborde ses quatre-vingt-dix ans avec des projets plein la tête, ou ma voisine qui, malgré un lourd handicap physique, envisage allègrement les cent ans qui viennent et reçoit la visite de tout l'immeuble tant elle est drôle et intéressante, je me dis qu'il y a de l'espoir.
A condition que soit offert une lucidité durable, bien évidemment. Ce qui, je l'avoue, me terrifie dans la vieillesse, ce ne sont pas les rides et les diminutions physiques, ce sont les maladies cérébrales dégénératives diverses. Mais, même dans ce domaine, la médecine fait des progrès.
Et sur ce forum, nous exerçons nos neurones et nous rions, ce qui, paraît-il, conserve !

C'est bien vrai, ça. Un de mes instits (quand j'étais petite) et dont je garde un excellent souvenir, m'a toujours dit qu'il fallait un bon fou rire par jour et tout va bien. Cela compte autant qu'un bon steak mais plus économique.
J'avoue que j'ai bien un fou rire par jour. Donc, soit je suis folle soit c'est mon corps qui le réclame. Je rigole pour deux à la maison

"Le front des hommes est fait pour se cogner à des murs derrière lesquels il ne se passe rien."
Jean Rostand

triste fée a écrit:

"Le front des hommes est fait pour se cogner à des murs derrière lesquels il ne se passe rien."
Jean Rostand

Pour moi, Jean Rostand était un scientifique et un homme très positifs. Mais je trouve cette phrase plutôt désespérante.

« Alexandre [Jollien, parlant de l‘un des éducateurs du centre pour IMC où il a passé son enfance et son adolescence] : Matthieu ne professait pas une théorie abstraite, extérieure au sujet, il réveillait en nous un savoir, des capacités engourdies.

« Socrate : Voilà une bonne définition de l’éducateur.

« Alexandre : Oui, je pense… Celui qui aide à accoucher, qui interroge, celui qui réveille les capacités enfouies par différents obstacles. Cette démarche exige confiance absolue en l’homme, mais aussi humilité, humilité qui permet de garder ses distances, de ne pas juger l’autre, de prendre conscience que l’autre restera toujours un individu irréductible, qui ne peut être totalement soumis, analysé, compris. »
Alexandre Jollien, Eloge de la Faiblesse

Je n’ai pas résisté au plaisir de vous faire partager un extrait du livre dont je viens de vous parler. Jollien évoque un éducateur spécialisé mais son discours s’adapte pour moi à toutes les formes d’éducation. Elle concerne aussi bien les enseignants en milieu scolaire et universitaire que les encadrants d’une activité de loisir par exemple. Elle me semble concerner aussi les parents, voire, plus largement, tout adulte face à un enfant ou un adolescent. Car, à mes yeux, tout adulte participe peu ou prou à l’éducation des jeunes qu’il rencontre.

"Quand j'approche un enfant, il m'inspire deux sentiments : la tendresse pour le présent, le respect pour ce qu'il peut être un jour."
Louis Pasteur

C'est une belle approche !

"Les Hommes rassemblent toutes les erreurs de leur vie et créent un monstre qu'ils appellent le destin" Hobbes

Autrement dit, le destin est le bouc émissaire des hommes ? Une variante élégante du : "C'est pas moi, M'sieur !" ?
Sans doute tristement vrai. Regarder en face soi-même, ses responsabilités et ses erreurs est sans doute l'une des choses les plus difficiles qui soit, peut-être même l'une des plus impossible.

Oui, ça revient à dire "c'est pas moi, c'est la faute du destin...." D'autres diront "la faute à pas de chance" (ça m'agace quand on dit ça d'ailleurs...).
Faire un retour sur soi-même et regarder toutes ses erreurs, ça me semble également très difficile. Mais la phrase me semble moins triste qu'elle n'y paraît. En fait, je la prends aussi dans ce sens : la fatalité n'existe pas, ce sont les hommes qui la créent.

Je suis tout à fait d'accord, si les hommes avaient au moins l'intelligence de reconnaître leurs erreurs, ils en feraient certainement moins. A croire que cela ne leur apprend rien. la preuve c'est qu'ils refont les mêmes erreurs tout au long des siècles !!

Tu as raison, Arlène, c'est très difficile de regarder derrière soi pour voir ses propres erreurs. C'est plus facile d'accuser les autres. Mais, au fond, je me demande si ce genre d'attitude perturbe réellement. Est-ce que la personne vit le reste de sa vie sans en avoir des remords ??

Une phrase que je viens d'entendre : "L'invective ne déshonore que son auteur" Xavier de Moulins

Arlène a écrit:

Mais la phrase me semble moins triste qu'elle n'y paraît. En fait, je la prends aussi dans ce sens : la fatalité n'existe pas, ce sont les hommes qui la créent.

C'est-à-dire qu'ils sont plus libres qu'il n'y paraît, ou qu'ils le croient. C'est une lecture intéressante et plus optimiste en effet. Mais je pense que cette liberté fait peur à certains et qu'ils préfèrent la fatalité qui les dédouane de la responsabilité de leurs choix.

Quant à la phrase de Xavier de Moulins (qui est-ce au fait ?), elle est vraie mais elle n'empêche pas qu'il n'y a rien d'agréable à se faire invectiver. Ce monsieur a une attitude assez stoïque (ou hautaine ?) en face des aléas de la vie.

Xavier de Moulins est un journaliste français que tu as pu voir en remplaçant dans le JT sur M6 durant cet été. NOn que je sois "people" mais cette phrase m'a interpellé
Certes, il n'a pas l'air de se prendre pour rien...

Un journaliste contemporain ?
J'imaginais plutôt quelqu'un ayant côtoyé la Cour de nos rois dans un siècle passé.

C'est sur surtout un nom pareil. mais en fait tu vas rire son vrai nom selon Google est : Xavier de Moulins d'Amieu de Beaufort ! très noble ! tu n'étais pas très loin

Un nom pareil ne s'invente pas. Il vaut presque la kyrielle à laquelle ont droit les comtes et ducs de Guiche.

« C’est pour eux que je chante, et pour moi que je pleure. »
Eugène Manuel

Du grand Dessinateur et humoriste André Franquin:
"Moi, quand je vois dans les bois les panneaux
indiquant "Chasse Réservée" je rajoute en dessous
"aux crétins".

Je suis tellement d'accord avec lui!

Excellent Purple Velvet

Ah une bonne résolution avant la rentrée :

"Il faut affronter l'objet de ses peurs jusqu'à ce que la peur s'évanouisse, et non se cacher dans un refuge qui ne fait qu'accentuer son angoisse de l'inconnu."
Laurent Gounelle, auteur, specialiste du développement personnel.

La phrase du jour!
« On entend aujourd'hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle. C'est une maladie qui se gagne comme la petite vérole. » Dictionnaire philosophique, 1764, article Fanatisme.


Ca s'appelle appeler un chat un chat..
246 ans après, ça n'a pas changé d'un iota, y'a pas de quoi être fiers... Ca n'est qu'un tout petit extrait, je vous mettrais bien l'article entier, mais il est trop long!

La définition reste en effet d'une actualité plutôt terrifiante.

Oui, malheureusement...

"Le pessimiste est celui qui, entre deux maux, choisit les deux" Oscar Wilde.

Oscar Wilde, encore et toujours le mot qui fait mouche!

J'ai un gros faible pour Oscar Wilde. J'adorerais jouer le rôle de Lady Bracknell dans Il est important d'être Aimé (traduction de Jean Anouilh).

mm une autre version de "l'importance d'être constant"? J'avoue que je ne connais pas cette version.. ni ce titre..

Il s'agit en effet d'une autre version de la pièce plus connue sous le nom d'Il est important d'être Constant. La traduction d'Anouilh est excellente.

Une phrase que j'ai lu en bas d'une signature sur un forum et qui m'a plu :

"Dans la paix comme dans la guerre, le dernier mot est à ceux qui ne se rendent jamais"
Clémenceau.

C'est vraiment une très belle phrase en effet ^^

PErso, parole d'une vieille chanson qui maident à avancer lorsque tout semble trop emconbré:

''Un jour à la fois, au mon Dieu,
C'est tout ce que je demande.
LE courage de vivre, d'aimer d'être aimer
Un jour à la fois.
Hier est passé, et demain ne m'appartient pas''