@Scrubbi : Oui, une corde à sauter pour travailler votre cardio Je pense à votre santé, c'est sympa, non !

@Lou : Ta muse est rebelle, elle t'entraîne où tu ne pensais pas aller. Elle doit être de mèche avec Isaure, ma plume, pour te titiller à ce point quand tu me lis. On ne dira jamais assez la tyrannie de certaines plumes et leurs manigances entre elles

@Cath : Merci infiniment !! Ton commentaire me touche beaucoup. Je voulais un passage très doux où les souvenirs d'Oscar contrastent avec la réminiscence de sa peur, et où la douceur d'André lui fait oublier qu'elle a eu peur de lui, de l'amour et des hommes un jour.
Je suis heureuse que cette nuit soit comme tu te l'imaginais

Après ces magnifiques et très inspirés chapitres, je suis ravie de retrouver notre sergent préféré.
Le pauvre qui pensait avoir eu une sacrée révélation il y a peu prend soudainement conscience de la profondeur de ses sentiments.
Il réalise que quelque part, il est devenu André, celui qui aime comme un fou dans l'ignorance absolue de notre demoiselle escargot.
La question étant, demoiselle escargot va-t-elle réaliser? Et quelle sera sa réaction?

Sacré Alain...Un beau chapitre, dans lequel il constate que cet amour, il le ressent pleinement, dans toutes ses dimensions. Comme Loufiction, je te remercie d'avoir fait réapparaître Alain   Et même question: saura-t-elle ? Merci Lénie.

Loufiction a écrit:

Après ces magnifiques et très inspirés chapitres, je suis ravie de retrouver notre sergent préféré.
Le pauvre qui pensait avoir eu une sacrée révélation il y a peu prend soudainement conscience de la profondeur de ses sentiments.
Il réalise que quelque part, il est devenu André, celui qui aime comme un fou dans l'ignorance absolue de notre demoiselle escargot.
La question étant, demoiselle escargot va-t-elle réaliser? Et quelle sera sa réaction?

Et oui, on n'allait pas oublier notre sergent préféré quand même ! Surtout qu'on l'avait laissé à un moment clé : celui où il s'aperçoit de ses sentiments pour Oscar. Et, comme tu le dis, dans le chapitre, il s'aperçoit qu'il prend une place assez proche de celle d'André. 
Demoiselle escargot va-t-elle réaliser ? Ouh là, il s'agit de notre escargot préféré, hein, et en plus je la promène sur des routes très longues et en lacets dans cette histoire. Avec en plus face à elle quelqu'un qui a une carapace qui vaut la sienne question "je cache mes sentiments". Donc va-t-elle réaliser ? En tout cas, a priori pas tout de suite, à moins que... ou pas... 
Et quelle sera sa réaction ? Mystère ...  

Lady Victoire a écrit:

Sacré Alain...Un beau chapitre, dans lequel il constate que cet amour, il le ressent pleinement, dans toutes ses dimensions. Comme Loufiction, je te remercie d'avoir fait réapparaître Alain   Et même question: saura-t-elle ? Merci Lénie.

Je suis contente que tu ais aimé le retour d'Alain dans l'histoire. On n'allait pas le laisser en plan quand même... Bah non, j'en ai besoin  
Il s'aperçoit que le problème est un peu plus ardu qu'il ne le pensait à la base. Mais c'est Alain, donc il cache bien ses sentiments. Alors entre un qui cache bien ses sentiments et une miss escargot, ça ne risque pas d'avancer vite, à moins que ... ou pas  

Aurore F a écrit:

Un Alain encore chamboulé, toujours, je devrais dire, par Oscar.
Il se prend à rêver, à fantasmer d'elle. Y a pas à dire mon vieux, t'es pas dans la merde maintenant. Car le voilà à se retrouver à la place d'André, épris d'elle, sans espoir, mais respectueux d'elle.

Le coup du réveil avec la caserne en feu, j'adore, c'est le genre de truc que je serais capable de faire aussi  :mdrmor:Mais c'est du Alain tout craché ça !


Et pareil, Oscar se rendra-t-elle compte de ce que ressent son sergent pour elle ? Je pense que c'est encore un peu tôt étant donné qu'elle pense toujours à André, continue de lui parler etc ... mais tôt ou tard, elle aura finit son deuil et sera capable de vivre avec un autre sans se sentir coupable de trahir André.

Oui, un Alain qui va de découverte en découverte et qui ne s'en remet pas. Comme tu le dis, "y'a pas à dire mon vieux, t'es pas dans la merde maintenant"  

Ah le coup de réveil, très doux, hein, pas du tout brutal   ça lui va comme un gant. Alors qu'à la  base, il avait tout autre chose en tête^^

Oscar se rendra-t-elle compte des sentiments d'Alain pour elle ? C'est un grand mystère, surtout qu'il les cache bien le bougre  

Je suis contente que vous ayez aimé le retour de notre sergent préféré, et encore merci de me suivre et de commenter 

Entre Alain qui a une carapace et Oscar alias Miss escargot, le duel de gastéropodes s'annonce serré !

Ha, ce Alain quel poète sous ses airs de brute, cet amour qu'il ressent pour Oscar est si beau, j'ai retrouvé celui qu'André ressentait lui aussi, ils ont tous les deux étaient envoutés, l'un par son amie d'enfance et l'autre par son colonel. 

Vraiment très beau, un chap. qui donne toute sa noblesse à l'histoire

cath a écrit:

Ha, ce Alain quel poète sous ses airs de brute, cet amour qu'il ressent pour Oscar est si beau, j'ai retrouvé celui qu'André ressentait lui aussi, ils ont tous les deux étaient envoutés, l'un par son amie d'enfance et l'autre par son colonel. 

Vraiment très beau, un chap. qui donne toute sa noblesse à l'histoire

Merci infiniment   
Je suis très heureuse que ce chapitre t'ait plu. 
Oui, hein, Alain derrière ses airs de brute se révèle plus délicat dans ses sentiments qu'on ne le croit. Et notre envoûtante demoiselle escargot  qui n'en finit pas d'inspirer le même type d'amour aux hommes autour d'elle sans s'apercevoir de rien

Toujours à la bourre dans la lecture de ta fic mais je m'accroche   Trois chapitres en une seule fois, merci le train Paris-Amiens en mode lenteur

J'ai adoré car tu as réussi à me faire du croustillant même avec l'un des protagonistes mort. Vive les souvenirs d'Oscar J'en connais une qui devrait en prendre de la graine

J'ai bien aimé ton analyse sur les sentiments d'Oscar et le fait que malgré son amour pour André elle ne pourrait dire si elle l'aurait choisi lui ou sa condition et le sentiment de ne pouvoir aimé librement à cause de ces barrières sociales.

J'ai bien aimé aussi le passage où elle ressent encore ce mal la nuit où André a déraillé. Je pense que tu décris parfaitement le ressenti d'une personne qui a été violée (ou même tentative). ça fait un peu froid dans le dos, tous ces petits détails physiques mais tellement réels.  

Oscar a passé un palier avec son père, peu importe ce qu'il peut penser d'elle ou d'André à présent, elle n'en a plus rien à faire. Le silence de son père est certainement bon signe, il ne sait pas comment s'y prendre avec elle. Il l'aime mais il ne sait pas comment lui dire et lui faire comprendre.

Alain amoureux de son cher colonel. Il est mal barré le pauvre car celle-ci est totalement dingue de son soldat disparu, elle ne pense qu'à lui jour et nuit, une histoire avec un autre n'est absolument pas envisageable, elle n'y pense même pas, elle aurait l'impression de tromper André.

J'ai adoré le coup du réveil, c'est tellement lui et Oscar met les deux pieds dedans. Elle ne pense qu'à une chose, lui faire payer cet outrage à l'épée.

Alain aime les femmes de caractère

Et les pages cachées dans le journal ?

Cette histoire est tellement inspirante Elle respecte les personnages originaux et nous permet de tous les retrouver tels qu'on les a quittés dans l'animé ou le manga.
Et l'on est suspendu aux chapitres à venir
Va-t-il réussir à lui cacher ses sentiments?
Demoiselle escargot va-t-elle mettre à profit son expérience avec André et comprendre?
Va-t-il craquer et lui avouer? La demoiselle est entêtée et a du caractère, va-t-elle le faire lui aussi sortir de ses gonds et lui avouer sous le coup de la colère?
Va-t-elle réaliser et lui dire? Le repousser? L'accepter? Le faire patienter? Le friendzoner? :p
André a-t-il laissé un écrit à ce sujet connaissant les sentiments d'Alain? A Alain ou à Oscar d'ailleurs, voire aux deux, ce sont deux entêtés, les connaissant, il y avait peut-être besoin d'écrire aux deux :p
Et le général, va-t-il ENFIN pardonner et venir voir sa fille?
Oscar attend-elle un fils ou une fille ou des jumeaux? des triplés?
Rosalie dans tout ça, que devient son projet?

Le suspens est à son comble et ça nous prouve que c'est une réussite totale

jarjayes80 a écrit:

Toujours à la bourre dans la lecture de ta fic mais je m'accroche   Trois chapitres en une seule fois, merci le train Paris-Amiens en mode lenteur

J'ai adoré car tu as réussi à me faire du croustillant même avec l'un des protagonistes mort. Vive les souvenirs d'Oscar J'en connais une qui devrait en prendre de la graine

J'ai bien aimé ton analyse sur les sentiments d'Oscar et le fait que malgré son amour pour André elle ne pourrait dire si elle l'aurait choisi lui ou sa condition et le sentiment de ne pouvoir aimé librement à cause de ces barrières sociales.

J'ai bien aimé aussi le passage où elle ressent encore ce mal la nuit où André a déraillé. Je pense que tu décris parfaitement le ressenti d'une personne qui a été violée (ou même tentative). ça fait un peu froid dans le dos, tous ces petits détails physiques mais tellement réels.  

Oscar a passé un palier avec son père, peu importe ce qu'il peut penser d'elle ou d'André à présent, elle n'en a plus rien à faire. Le silence de son père est certainement bon signe, il ne sait pas comment s'y prendre avec elle. Il l'aime mais il ne sait pas comment lui dire et lui faire comprendre.

Alain amoureux de son cher colonel. Il est mal barré le pauvre car celle-ci est totalement dingue de son soldat disparu, elle ne pense qu'à lui jour et nuit, une histoire avec un autre n'est absolument pas envisageable, elle n'y pense même pas, elle aurait l'impression de tromper André.

J'ai adoré le coup du réveil, c'est tellement lui et Oscar met les deux pieds dedans. Elle ne pense qu'à une chose, lui faire payer cet outrage à l'épée.

Alain aime les femmes de caractère

Et les pages cachées dans le journal ?

Vive le train Paris-Amiens alors   I
Ah ah, tu as aimé le croustillant... C'est curieux, venant de toi, ça ne m'étonne pas du tout  
Je suis vraiment très heureuse que tu aimes l'analyse sur les sentiments d'Oscar, ainsi que le passage sur ce qu'elle a ressenti quand André a déraillé et sur ce qu'elle ressent après coup. Ce n'est pas le plus simple à écrire, mais en même temps il me semblait intéressant de se poser cette question-là. 
Pourquoi le père d'Oscar n'a-t-il pas encore répondu ? En fait c'est parce que... oops...  :silent:  vous le saurez dans la suite 
Oui, Alain qui se découvre amoureux d'Oscar qui ne pense qu'à André, hum, ça ne va pas être simple.... Surtout qu'on a affaire à Oscar qui a un talent certain pour rendre certains hommes amoureux fous sans s'apercevoir de quoi que ce soit...
J'ai beaucoup aimé écrire le coup du réveil, avec Alain qui s'y prend totalement à rebours de ce qu'il avait en tête, et elle qui penser à l'embrocher. Comme déclaration d'amour, on a fait mieux 
Oui, il aime les femmes de caractère, enfin surtout Oscar en fait. Sinon, j'ai plutôt tendance à le voir préférer une femme assez douce à protéger, un peu dans le genre de Diane. 

Les pages cachées dans le journal, elle arrivent à partir du prochain chapitre. J'ai fait une transition un peu mystérieuse à la fin de ce chapitre pour garder le suspens   Il y a une chance que je les écrive d'ici la fin de l'année, mais pas sûr, donc gardons le suspens bien au chaud avec une fin de chapitre qui n'en dit pas trop 

Merci beaucoup de me lire, de commenter et surtout d'aimer

Loufiction a écrit:

Cette histoire est tellement inspirante Elle respecte les personnages originaux et nous permet de tous les retrouver tels qu'on les a quittés dans l'animé ou le manga.
Et l'on est suspendu aux chapitres à venir
Va-t-il réussir à lui cacher ses sentiments?
Demoiselle escargot va-t-elle mettre à profit son expérience avec André et comprendre?
Va-t-il craquer et lui avouer? La demoiselle est entêtée et a du caractère, va-t-elle le faire lui aussi sortir de ses gonds et lui avouer sous le coup de la colère?
Va-t-elle réaliser et lui dire? Le repousser? L'accepter? Le faire patienter? Le friendzoner? :p
André a-t-il laissé un écrit à ce sujet connaissant les sentiments d'Alain? A Alain ou à Oscar d'ailleurs, voire aux deux, ce sont deux entêtés, les connaissant, il y avait peut-être besoin d'écrire aux deux :p
Et le général, va-t-il ENFIN pardonner et venir voir sa fille?
Oscar attend-elle un fils ou une fille ou des jumeaux? des triplés?
Rosalie dans tout ça, que devient son projet?

Le suspens est à son comble et ça nous prouve que c'est une réussite totale

Merci infiniment   Je suis touchée, vraiment. C'est une histoire que j'aime imaginer et écrire, et ça fait très plaisir qu'elle plaise autant 
Que de questions !!! ça me donne le tournis   Ah oui, heu, c'est vrai que c'est moi qui les ai crées ... La vache !! Je me facilite grandement la vie parfois, c'est fou  :mdrmor:Je plaisante, c'est un plaisir de jouer avec cette histoire   
Je vais essayer d'écrire les chapitres suivants avant la fin de l'année, mais je ne sais pas si j'aurai le temps. Parce que, bien sûr, ce sont encore des chapitres solidaires, donc à écrire (et de préférence à lire) ensemble. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, c'est ma devise 
À très vite pour la suite, en espérant qu'elle te plaira toujours autant 

Aurore F a écrit:

jarjayes80 a écrit:

J'ai adoré car tu as réussi à me faire du croustillant même avec l'un des protagonistes mort. Vive les souvenirs d'Oscar J'en connais une qui devrait en prendre de la graine

C'est à moi que tu fais référence ??
Pourtant je ne me sens pas du tout visée  

Ah moi non plus, je n'avais pas du tout, mais alors pas du tout du tout, pensé que tu pouvais être visée. Je pensais que Jarjayes s'adressait à ... ben justement je ne savais pas qui  je me suis horriblement creusé les méninges à essayer de le deviner 

Aurore F a écrit:

jarjayes80 a écrit:

J'ai adoré car tu as réussi à me faire du croustillant même avec l'un des protagonistes mort. Vive les souvenirs d'Oscar J'en connais une qui devrait en prendre de la graine

C'est à moi que tu fais référence ??
Pourtant je ne me sens pas du tout visée  

Comment as tu deviné

Merci Lénie. C'est très touchant, ce chapitre, entre le désir d'André, sa honte, cette prostituée très fine qui a compris ce qu'il ne disait pas, et la réaction d'Oscar, touchée elle aussi  Merci !

J'adore ce chapitre, il est en tout point conforme à l'idée que je m'en faisais. Clairement pour moi il ne peut pas l'avoir attendue toute sa vie, mais, MAIS même, il ne peut pas l'avoir "trompée".

D'autant que les prostituées étaient monnaie courante au 18ème et n'avaient pas vraiment la même connotation qu'actuellement.

La méchante, elle a profité que je sois en pleine période de révision pour poster plein de chapitres 

Je me contenterais ce soir de te dire que ce chapitre, comme tout ceux précédents que je n'ai pas commenté, m'ont encore une fois impressionné. De maîtrise, de profondeur, d'humanité. C'est pour ça que je préfère prendre le temps de les relire et d'y revenir plus en profondeur, un par un. Donc pas de pavé ce soir, mais un    et un   . Et un     aussi, parce que le pauvre on ne l'utilise jamais.

ps : Ah, tu voyais Oscar en Virginie? J'espère que tu ne m'en m'en veux pas de l'avoir traitée de cruche alors    (mais quand même, préférer se noyer et renoncer au grand amour de sa vie pour une bête question de pudeur...faut avoir un étrange sens des priorités)

J' en ai les larmes aux yeux, c'est tellement doux.
J'ai moi aussi toujours pensé qu'André avait eu ses expériences car comme il le dit, le désir charnel était tellement fort et frustrant qu'il devait se résoudre à cela. Et heureusement il est tombé sur Roseline qui l'a initié avec une "générosité compatissante mais intéressée".
maintenant, Oscar va devoir répondre à la question qu'il se posait;
Ressentait-elle aussi du désir pour lui et comnent le gérait-elle?

André avec une autre femme, j'ai failli tomber dans les pommes.  

Pour des besoins thérapeutiques enfin surtout physiques, je peux éventuellement comprendre André quoique faire des infidélités à la veuve poignée ce n'est forcément recommandé.

André a trouvé un équilibre avec cette prostituée qui lui permettait d'aimer Oscar à travers elle et elle en a aussi profité au passage avec le beau brun. Tu m'étonnes.

André puceau à plus de trente ans c'était peu probable et puis une nuit merveilleuse avec un puceau, ça n'existe que dans les contes de fées.

Fersen, lui ne s'est pas posé autant de questions qu'André, il en profitait un max. Quoique c'est un imbécile car il ne s'était même pas rendu compte qu'Oscar croyait l'aimer. (c'est plus fort que moi, pas possible de reconnaître un éventuel amour d'Oscar pour Krisprolls ) 

Et Oscar dans tout ça ? Comment rêvait-elle du krisprolls ? Se sentait-elle seule la nuit ? Avait-elle des envies thérapeutiques ?

pour ce chapitre de fin d'année.

jarjayes80 a écrit:

André puceau à plus de trente ans c'était peu probable et puis une nuit merveilleuse avec un puceau, ça n'existe que dans les contes de fées.

Et le meilleur commentaire de l'année 2018 est attribué à : Jarjayes80 !!! :p

Ouh là là, tout ça comme commentaires ?! Merci ! J'en suis touchée et ravie  
Je réponds plus en détails demain à chacune

Loufiction a écrit:

jarjayes80 a écrit:

André puceau à plus de trente ans c'était peu probable et puis une nuit merveilleuse avec un puceau, ça n'existe que dans les contes de fées.

Et le meilleur commentaire de l'année 2018 est attribué à : Jarjayes80 !!! :p

Heureusement dans quelques heures nous serons en 2019

Aurore F a écrit:

Oscar découvre qu'André en a "aimé" une autre. Une pointe de jalousie s'éveille avant de comprendre par ses lignes qu'il n'y a pas de quoi.
A force de l'aimer elle, à sens unique, il lui fallait éprouver son amour de manière physique pour ne pas devenir totalement fou et l'aimer elle à travers le corps d'une autre. On peut le comprendre le pauvre et Oscar finit par comprendre aussi.
Pourtant, il n'en est pas pour autant fier non plus. Il "utilise" une prostituée pour cela alors même qu'Oscar avait empêché Rosalie de faire de même. D'ailleurs, Roseline, c'est pour renvoyer un peu à Rosalie ?

En tout cas c'était un bon chapitre une nouvelle fois.

Merci beaucoup, je suis contente que ce chapitre t'ai plu 
Oui, c'et exactement cela, une pincée de jalousie pour Oscar, heureusement très vite passée, un désir qui trouve à s'exprimer pour André, et heureusement pour lui, une certaine culpabilité pour lui aussi, une compréhension qui arrive chez Oscar qui est touchée par l'histoire. 
Roseline, est-ce pour renvoyer à Rosalie ? Hé hé, ça aurait pu, mais non. C'est un peu plus tordu que ça. En gros, c'est cette idée : la rose = Oscar ; Roseline = la ligne vers Oscar ou la route vers Oscar J'avoue, je suis allée la chercher loin celle-là 

Lady Victoire a écrit:

Merci Lénie. C'est très touchant, ce chapitre, entre le désir d'André, sa honte, cette prostituée très fine qui a compris ce qu'il ne disait pas, et la réaction d'Oscar, touchée elle aussi  Merci !

Merci à toi 
Oui, je trouvais également ce passage plutôt beau et touchant en l'imaginant et en l'écrivant, avec cette façon qu'ont Oscar et André de toujours revenir l'un vers l'autre même de façon détournée, et cette femme dont on connait en fait peu de choses mais qui comprend si bien ce qui se passe (du moins l'essentiel) et qui finalement est d'une grande aide. 

Loufiction a écrit:

J'adore ce chapitre, il est en tout point conforme à l'idée que je m'en faisais. Clairement pour moi il ne peut pas l'avoir attendue toute sa vie, mais, MAIS même, il ne peut pas l'avoir "trompée".

D'autant que les prostituées étaient monnaie courante au 18ème et n'avaient pas vraiment la même connotation qu'actuellement.

Merci beaucoup   ça me fait d'autant plus plaisir que c'est une discussion que tu avais initiée il y a quelques temps qui me l'a inspirée   C'est exactement cela, d'un côté, ça semble très difficile de penser qu'il ait attendu Oscar, et d'un autre, difficile aussi de l'imaginer prêtant vraiment attention à d'autres femmes qu'Oscar. Donc, j'ai conjugué les deux idées, et j'ai fait un peu de broderie avec mon imagination  
Oui, les prostituées, c'était totalement admis au 18ème, donc il était assez logique que notre cher Dédé soit allé faire un tour de ce côté-là  

Scrrubi a écrit:

La méchante, elle a profité que je sois en pleine période de révision pour poster plein de chapitres 

Je me contenterais ce soir de te dire que ce chapitre, comme tout ceux précédents que je n'ai pas commenté, m'ont encore une fois impressionné. De maîtrise, de profondeur, d'humanité. C'est pour ça que je préfère prendre le temps de les relire et d'y revenir plus en profondeur, un par un. Donc pas de pavé ce soir, mais un    et un   . Et un     aussi, parce que le pauvre on ne l'utilise jamais.

ps : Ah, tu voyais Oscar en Virginie? J'espère que tu ne m'en m'en veux pas de l'avoir traitée de cruche alors    (mais quand même, préférer se noyer et renoncer au grand amour de sa vie pour une bête question de pudeur...faut avoir un étrange sens des priorités)

Hé oui, l'épouvantable monstre de cruauté que je suis a posté plein de chapitres pendant que tu étais en train de réviser. Une honte, ma chère Scrubbi   En fait, c'était pour qu'ils soient là pour te détendre quand tu aurais fini   
Merci beaucoup de ce que tu me dis de ce chapitre, ça me touche beaucoup   Prends le temps qu'il te faut pour relire et pour commenter quand tu le sentiras  Et tu as parfaitement raison, ce pauvre smiley éléphant est honteusement délaissé, il faut y remédier : 
Est-ce que je voyais Oscar en Virginie ?   Non, pas tout à fait. En fait, j'avais  besoin de ce passage pour faire la transition vers mon prochain chapitre. Je ne t'explique pas trop pour ne pas trop spoiler le prochain chapitre. Argh, je meurs d'envie d'en dire plus, c'est terrible de respecter le suspens    
Pour l'histoire de garder ses habits, je crois que c'est une façon de montrer qu'elle conserve sa dignité jusqu'au bout, de la montrer comme un idéal héroïque, une sorte d'ange de pureté. Cela dit, je suis d'accord avec toi, dans la même situation, personnellement, j'aurais fait un tout autre choix  

liberta a écrit:

J' en ai les larmes aux yeux, c'est tellement doux.
J'ai moi aussi toujours pensé qu'André avait eu ses expériences car comme il le dit, le désir charnel était tellement fort et frustrant qu'il devait se résoudre à cela. Et heureusement il est tombé sur Roseline qui l'a initié avec une "générosité compatissante mais intéressée".
maintenant, Oscar va devoir répondre à la question qu'il se posait;
Ressentait-elle aussi du désir pour lui et comnent le gérait-elle?

Merci beaucoup, je suis très touchée de ce que tu me dis 
Oui, difficile de penser qu'André n'a pas eu ses propres ses expériences avant Oscar, et heureusement pour lui ! Roseline sait comprendre ce qu'il ne dit pas et l'aide à sa façon. 
Exactement, maintenant, on va avoir la version désir côté Oscar. Je trouvais que c'était intéressant de se poser la question. Le chapitre n'est pas encore écrit. Même si ce sont des chapitres solidaires et que j'aime bien poster ce genre de chapitres de façon rapprochée, je n'ai vraiment pas eu le temps de l'écrire. J'ai commencé à y réfléchir et à imaginer. Disons qu'il est en cours d'élaboration   

jarjayes80 a écrit:

André avec une autre femme, j'ai failli tomber dans les pommes.  

Pour des besoins thérapeutiques enfin surtout physiques, je peux éventuellement comprendre André quoique faire des infidélités à la veuve poignée ce n'est forcément recommandé.

André a trouvé un équilibre avec cette prostituée qui lui permettait d'aimer Oscar à travers elle et elle en a aussi profité au passage avec le beau brun. Tu m'étonnes.

André puceau à plus de trente ans c'était peu probable et puis une nuit merveilleuse avec un puceau, ça n'existe que dans les contes de fées.

Fersen, lui ne s'est pas posé autant de questions qu'André, il en profitait un max. Quoique c'est un imbécile car il ne s'était même pas rendu compte qu'Oscar croyait l'aimer. (c'est plus fort que moi, pas possible de reconnaître un éventuel amour d'Oscar pour Krisprolls ) 

Et Oscar dans tout ça ? Comment rêvait-elle du krisprolls ? Se sentait-elle seule la nuit ? Avait-elle des envies thérapeutiques ?

pour ce chapitre de fin d'année.

Oui, hein, André avec une autre femme, la pilule est difficile à avaler. Mais heureusement, ce sont des  magiques dont Scrubbi et Marina renouvellement régulièrement mon stock  
C'est ça, besoin thérapeutique   
Sérieusement, Dédé puceau à plus de trente ans, je n'y croyais pas non plus, et surtout comme tu le dis une nuit merveilleuse avec un puceau, mouais, alors là, c'était encore moins crédible. Donc il y avait vraiment un blanc à combler dans l'histoire, et il se trouve que j'adore combler les blancs de l'histoire... 
On sent ton amour pour Fersen transparaître dans ton commentaire, j'adore 
Et Oscar, comment rêvait-elle de ton cher Fersen ? Réponse dans le prochain chapitre  
  à toi pour ce commentaire et cette lecture de fin d'année^^


Sinon pour les coquilles, je corrigerai quand j'aurai installé ma nouvelle imprimante

Lénie a écrit:

Tu as bien fait, c'est un pavé très intéressant !! Et, en plus, j'ai ouvert grande la porte avec cette histoire d'ambiguïté sur l'épisode 8. En fait, j'ai le même problème que toi avec le passage où Oscar dit à ses hommes qu'elle est une femme : il me fait sauter au plafond, ce qui fait que j'ai beaucoup de mal à le regarder... ce que je vais pourtant devoir faire un bon nombre de fois pour écrire la suite de ma fic^^ Heureusement les   jaunes sont là !! Au fait, à propos des blouses blanches qui sont venues sonner à ma porte vendredi, sous couvert d'anticiper Halloween, je leur ai donné une bonne rasade de   toutes couleurs confondues et les ai envoyées chez mes voisins. Pas de nouvelles depuis, ni des blouses blanches, ni des voisins 
Petit délire -esque mis à part, je suis comme toi, je ressens de grosses incohérences dans ce speech, et tout le côté sexiste que tu soulignes me donne envie de hurler :hyhrhrt: Plus jeune il me déprimait parce que je le comprenais comme une façon de dire qu'au final une femme n'est pas l'égal d'un homme et qu'elle doit obligatoirement se soumettre à un homme dès qu'elle aime. En fait, aujourd'hui, je me dis qu'on a un contenu très ambigu. Et là, on arrive au bon côté des fics qui permet de jouer avec le sens pour choisir ou construire celui qui te convient, surtout quand tu as un passage qui crée autant d'ambiguïté dans le sens général  
Sans trop empiéter sur ce que je vais écrire dans les chapitres suivants, je crois qu'on peut expliquer cette ambiguïté de la VF de deux façons. La première concerne le texte audiovisuel lui-même que l'on peut éclairer du concept de "double speak" chez Noël Burch (c'est un théoricien du cinéma). Je te donne la référence parce que c'est un texte réellement intéressant (https://www.cairn.info/revue-reseaux1-2000-1-p-99.htm) et résume l'idée parce qu'on n'a pas toujours le temps de lire un tel article. En très gros, un film peut superposer plusieurs niveaux de sens qui sont en contradiction les uns avec les autres, et donc être féministe et sexiste en même temps. Il donne l'exemple du film Thelma et Louise. Cette superposition de sens est une façon de cristalliser dans un objet télévisuel la vision que l'on a des rapports homme-femme dans la société à un moment donné (ça, ce n'est pas Burch qui le dit mais un sociologue du nom d'Éric Macé qui a notamment pris appui sur ce texte de Noël Burch, il le développe dans plusieurs textes, notamment dans celui-là :  https://www.cairn.info/revue-reseaux1-2001-1-page-199.htm). En bref, on a des contenus tv ambigus notamment sur la représentation des femmes parce que les contenus tv prennent en charge l'état du rapport de force entre les différentes positions au sein de l'espace public. L'animé date des années 80, et donc son contenu porte la marque des contradictions de l'époque concernant la façon de percevoir les rapports hommes-femmes. Logique qu'on ait des sens très hétéroclites et qui ne vont pas toujours bien ensemble. 
Il y a une autre façon (complémentaire) de voir cette ambiguïté dans le sens : une personne n'est pas toujours très cohérente avec elle-même, notamment quand c'est quelqu'un qui est précurseur par rapport à ce que la société considère comme un état normal. Je veux dire que cette personne, bien que brisant les normes, les porte quand même en elle, et a certain moment peut leur reconnaître une certaine validité, notamment dans les périodes de changement. Donc on peut se dire qu'au moment où elle parle à ses hommes, Oscar "flotte" un peu entre différentes façons de voir les choses : ce qu'on lui a appris qu'une femme était et devait faire (même si on l'a élevée comme un homme, on lui a forcément donné une certaine représentation des comportements "féminins", ne serait-ce que par opposition avec elle-même), et ce qu'elle est réellement. Parce qu'il y a un point important : à la base, Oscar ne choisit pas de ne pas embrasser un "destin féminin", du moins à sa naissance, je veux dire par là qu'elle ne vit pas comme un homme parce qu'à un moment donné elle a pris conscience que la condition des femmes était profondément injuste et source d'oppression. Ce n'est pas une militante féministe, c'est quelqu'un qui se retrouve dans une situation singulière moins par choix personnel que par un concours de circonstances. Donc on peut admettre que sa position sur ce que peut et doit faire une femme ne soit pas totalement claire au moment où elle parle à ses hommes et où elle "remet son destin" entre les mains d'André, ou à différents moments de sa vie. Parce que, même si elle a été élevée comme un homme, il y a des domaines qui lui sont interdits (les sentiments et l'amour physique). Donc on peut aussi admettre qu'à certains moments, elle ait ressenti ce manque, cette distance entre elle et les autres hommes, et sans pouvoir s'en ouvrir à personne ou y changer quoi que ce soit sans avoir à remettre en cause tout ce qu'elle est et tout ce à quoi elle croit. Il y a donc forcément des moments où elle s'est sentie seule, pas à sa place, parce que pas conforme aux normes de la société. Il y a peut-être aussi eu des moments où elle s'est demandé si elle allait être capable de faire ce qu'on pensait qu'une femme ne pouvait pas faire. Je crois qu'on peut aussi interpréter cette ambiguïté dans le texte de base de cette façon quand elle parle à ses hommes. Et point important, au moment où elle ne sait plus quelle direction prendre, ce sont ses hommes, et Alain, qui lui font prendre totalement conscience de qui elle est, non seulement ils l'admettent comme commandant mais ils la réclament, et là, elle comprend qu'il y a une autre façon d'être une femme que celle qu'elle pensait connaître jusque-là. 
Et puis peut être que pour une fois dans sa vie, Oscar n'a eut envie que de penser à elle et profiter de son amour avec André, sachant qu'elle est malade et va mourir.
Sur l'histoire de Fersen, si je veux te répondre et aussi répondre à ton commentaire dans Valse etc. avant la Saint Glinglin (incroyable comme le temps passe vite quand on parle ici  ), je vais te proposer ce que j'avais écrit dans le chapitre 33 ou 34 de cette fic qui me semble une interprétation à même de pouvoir expliquer ce qui semble bizarre dans l'histoire Fersen. Si tu as un moment pour le lire, n'hésite pas à me dire ce que t'inspire cette interprétation, si tu le souhaites  Je n'ai pas encore proposé d'interprétation du pourquoi du comment elle ne réagit pas après le faubourg St Antoine, mais ça vient  

À tout de suite dans les commentaires de Valse etc  

Eh oui, plus personne ne l'attendait, tout espoir semblait perdu, l'oubli paraissait avoir englouti ce message, et Alzheimer, ravagé le cerveau de cette pauvre Miss Escargot, et...oui, j'en fais beaucoup trop   
En fait, j'ai pensé régulièrement à ce message sur le chemin de la fac, (le métro, c'est bien connu, étant un haut lieu de réflexion), donc comme ce soir je n'arrive pas à dormir puisque j'ai eu la bonne idée de regarder "Halloween, 40 ans de Terreur" avant d'aller me coucher ( mais quelle bonne idée dis donc ! :enviedemeutre: ) , je me dis que c'est le moment où jamais d'y apporter une réponse. 

D'abord, merci pour les articles que tu as partagé. Je n'ai pas la culture cinématographique pour tout saisir, mais ce que j'en ai lu et compris m'a beaucoup intéressé. Pour ce qui est de LO, je penses qu'il est possible d'en faire une lecture globale cohérente dans le sens de l'engagement féministe, avec un message qui à mon sens est que toutes les valeurs incarnées pas Oscar (courage, force, physique, autant que mentale, autorité et tutti quanti...) ne sont, de fait pas l'apanage des hommes seuls, cette idée étant je pense, très ancré dans la mentalité japonaise, d'autant plus dans les année 70, 80. Outre le fait que les personnages féminins principaux ont toujours suffisamment de profondeur et de complexité pour ne pas être que des stéréotype et qu'il en ressort toujours une vraie force de caractère, pour ne se focaliser que sur la fin de la série, je dirais que cela tient au fait que les hommes d'Oscar vont spontanément rendre à Oscar la légitimité de chef dont elle semblait s'être elle-même déposséder, et par là lui faire comprendre qu'à leur yeux qu'elle soit une femme ne la rend soudainement pas moins apte à les commander, comme elle l'a toujours fait. En vérité, l'aspect de LO qui pour moi relève le plus d'une mentalité sexiste est le traitement du personnage d'André, mais ça c'est une autre histoire. 
Donc pour revenir au début de l'épisode 37, ce qui me dérange le plus ce n'est pas tant que le discourt d'Oscar me paraisse relativement sexiste, puisque cette dimension là est au final contredite par la réaction des soldats, c'est surtout qu'encore une fois, il à l'air de sortir un peu de nul part et qu'il dénature complètement l'image que je m'étais faite du personnage. Tu as soulevé un point que je trouve particulièrement intéressant : comment Oscar vit-elle le conditionnement "made in 18ème siècle", compte tenus que ce qu'elle est est en contradiction avec la pensée dominante du siècle, soutenus entre autre par des philosophes des Lumières comme Diderot (un lien vers Emile ou l'éducation, Livre V ici, un bon moyen de se faire une petite idée de ce que pouvais être la représentation des femmes dans la société), qui stipule que, par nature, par essence, la femme est inférieure à l'homme. Tiens, pour le plaisir, un autre lien ici, chapitre 38 : Des femmes de l'utopie "L'an deux mille quatre cent quarante", ou la femme idéale selon le 18ème siècle   Donc, effectivement, Oscar n'a pu être qu'influencé par la pensée générale, elle s'en fait même d'une certaine manière le porte parole à plusieurs reprises : certaines répliques dans les premières épisodes sont assez éloquentes : "mais que c'est bête une fille", "tu es un homme oui ou non? " ainsi que la colère que provoque en elles les remarques d'André sur sa féminité (remarques assez déplacé je trouve, mais là encore, j'y reviendrais peut-être une autre fois). Le message est clair, être une fille, ou du moins, agir comme la société attend d'une fille qu'elle le fasse est perçue comme quelque chose d'humiliant, de rabaissant, ce qui rejoint l'idée que je me fait du raisonnement du général, qui finalement n'est pas si sexiste qu'on pourrait le croire; s'il l'étais vraiment, jamais il n'aurai songer qu'une fille puisse jouer le rôle d'un homme, son mépris s'adressant je pense moins à la nature féminine en soi qu'au rôle restreint qu'elles jouent dans la société. Mais je m'égare  :albino: 
Sauf que ! Si Oscar a conscience de ce qu'est la condition féminine, à aucun moment elle se semble s'y rattacher véritablement. On est pas ici dans le cas de Julius, qui elle souffre de sa condition de travestie et ne souhaite qu'une seule chose : "redevenir" une femme. Oscar accepte sa condition, elle y adhère et l'affirme à plusieurs reprise : quand elle prend l'uniforme, qui lui fait endosser de facto le rôle de fils héritier, quand elle fait face à Fersen ( "je n'ai pas choisi mon destin mais j'y consent"), et une dernière fois face à son père après le fiasco du bal. Certes, il y a ce fameux menuet avec Fersen...mais là encore, souffre-t-elle vraiment de sa condition? Ou bien, plutôt, de ne pas être aimé ?  De même, lorsqu'elle se confie à André, le message qui en ressort n'est pas, de ce que j'en comprends, un regret de ne pas vivre une vie de femme de l'époque, mais plus un regret, justement de ne pas être un homme pour de bon, puisqu'elle s'imagine que c'est le fait d'être une femme qui la fait avoir des sentiments. Pas un moment elle ne se comporte pas "en homme", jusque dans sa manière de parler aux jeunes filles (détail assez amusant, quand elle s'adresse à Rosalie ou à Diane ou a MA jeune, sa voix devient légèrement plus grave).  Elle n'est pas un homme biologiquement et en a conscience, certes, mais reste que socialement elle en ai un, et que pendant 37 épisode cela semble lui convenir sans problème. Et pouf, d'un coup, sans préavis, elle ramène ça à "une illusion" une "pesante comédie" dans "un univers où tout lui étais étrangers" Alors je veux bien qu'il y a des moments où elle s'est senti en décalage avec le reste de la société, hommes comme femmes, mais, de la à renier toute sa vie ça me parait assez extrême et franchement déprimant, surtout qu'absolument rien ne prépare à ce discourt (ou alors j'ai manqué le coche)   Et c'est exactement la même chose avec le fait qu'on dirait qu'elle remet soudain en cause ses capacités : je pourrais le comprendre, comme tu l'as dit, en regard du contexte historique, mais encore une fois, c'est en contradiction pure et simple de ce que l'on a montré du personnage. Si il y a bien une chose qui ne change pas, depuis le tout premier épisodes, c'est qu'Oscar ne doute pas de ses capacités : c'est justement grâce à cela qu'elle parvient à s'imposer dans la garde française. Juste avant de couche avec André, elle était encore tout feu tout flamme prête à rejoindre Paris et ses hommes pour accomplir son devoir. 
     
Bon, je crois que je me suis beaucoup trop répété par rapport au message précédant   
Si un autre pavé te branche, j'ai ma propre théorie pour essayer d'expliquer le pourquoi du comment elle agit comme ça, mais je préfère prévenir, c'est pas super romantique 

@ Scrubbi : Je valide, le métro est un haut lieu de réflexion, surtout s'il t'a inspiré ce commentaire   
Je viens de le lire et je le trouve passionnant ! Ce que tu expliques est tout à fait cohérent, et à la première lecture, je suis d'accord aussi. Il faut que je le relise et réfléchisse un peu avant de répondre, parce que c'est quand même bizarre d'être d'accord aussi   En fait, je vais laisser tranquillement les idées décanter en programme qui tourne en fond, généralement, la réponse se présente toute seule, tranquillement  
Mais qu'est-ce que l'histoire de LO fait cogiter quand même^^ Je ne me plains pas, j'adore ça  
Oui, un autre pavé sur le pourquoi du comment elle agit comme ça m'intéresse beaucoup, romantique ou non. 
J'en profite pour te remercier pour les différents liens. Je vais y apprendre des choses, et il se peut que tu en retrouves une ou deux dans cette fic 

Merci  :flower: (je continue notre oeuvre de réhabilitation des émoticons mis de côté )

C'est pas moi qui ne vais pas te dire de prendre ton temps   Au pire tu peux toujours faire des ballades dans le métro, dans l'hypothèse que tu y déniche l'épiphanie. J'aime bien l'image que tu utilise, c'est un mixte entre de la chimie et de l'informatique, original 
Ah, ça, oui, on peut pas dire qu'on ne fait pas travailler notre cervelle sur LO. Et toc, dans les dents Ségolène Royal et Zemmour, De rien pour les liens, je me suis dit que ça pourrais t’intéresser, rien ne me ferais plus plaisir qu'ils te servent dans la fic ^^

Je commence à réfléchir à comment jeter mon pavé dans la mare 

ouch le pavé (et   la VF au passage qui fait d'Oscar une femme comme un   dans un magasin de porcelaine. Z'avez vu, je l'ai casé moi aussi l'éléphant !). Pour Rousseau il me semble bien qu'Oscar dit qu'elle n' l'a pas lu lorsqu’elle se retrouve dans le salon du Duc d'Orléans (même si effectivement sa façon e voir les femmes est réductrice donc elle n peut pas s'y retrouver)

+1 pour le placement de   , il trompe...heu je voulais dire tombe à pic ^^
C'est vrai, Oscar n'a pas lu Rousseau, et par ailleurs je ne sais pas pourquoi j'ai dis Diderot   Sans doute parce que je pensais en même temps au Supplément au voyage de Bougainville, où la condition des femmes est également évoqué. Oscar n'a vraisemblablement pas lu non plus L'an deux mille quatre cent quarante, entendu qu'il fut interdit par le gouvernement. 
Je les ai mis surtout parce que je pense qu'ils font une bonne représentation de la pensée générale concernant les femmes et leur place dans la société. Le seul penseur qui a vraiment pris la défense des femmes, avec une rhétorique admirable à me venir en tête c'est Condorcet (  ), mais je crois pas que sur ce point là il avait beaucoup d'adepte. A la même époque que lui, voila ce que Pierre-Gaspard Chaumette, tout en luttant pour l'abolition de l'esclavage, disait: "Rappelez-vous cette virago, cette femme-homme, l'impudente Olympe de Gouges qui, la première, institua des sociétés de femmes, qui abandonna les soins de son ménage, voulut politiquer et commit des crimes !  Tous ces êtres immoraux ont été́ anéantis sous le fer vengeur des lois ; et vous voudriez les imiter ? Non, vous sentirez que vous ne serez intéressantes et vraiment dignes d'estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes soient respectées, c'est pourquoi nous les forcerons à se respecter elles-mêmes."

Ouais, très féministe celui-là. Bon O. de Gouges, et sa déclaration des dts de la femme et de la citoyenne, c'est après la mort d’Oscar (1791 si je ne m'abuse) mais ça donne envie (un peu vieux jeu le gars :farao: et hop, un autre smiley déterré du fond de son sarcophage !). La question du féminisme est intéressante car Oscar n'a pas été élevée ainsi et elle se pose en décalage par rapport à la vie des femmes (nobles) de son temps, qu'elle regrette d'ailleurs. Est-elle féministe ou simplement sensible à leur sort de par son éducation qui lui a donné cette liberté, vaste question.

Oh la belle réhabilitation des smileys oubliés 
En revanche pour le sieur Chaumette, je vais en utiliser un très classique 

Lénie a écrit:

Et Oscar, comment rêvait-elle de ton cher Fersen ? Réponse dans le prochain chapitre  

Euuuuuh ... jsuis pas sûre de vouloir lire ce chapitre moi d'un coup ...

Loufiction a écrit:

Lénie a écrit:

Et Oscar, comment rêvait-elle de ton cher Fersen ? Réponse dans le prochain chapitre  

Euuuuuh ... jsuis pas sûre de vouloir lire ce chapitre moi d'un coup ...

 Décidément, Fersen est d'une popularité incroyable ...
Ne t'inquiète pas, je ne vais pas parler que de lui

Lénie a écrit:

Oh la belle réhabilitation des smileys oubliés 
En revanche pour le sieur Chaumette, je vais en utiliser un très classique 

On peut dire que tu ne chôme pas avec Chaumette   

Hrrm hrrrm, désolé...

Oui vaste question LadyVictoire, on a encore de quoi écrire des romans d'analyse de LO 

Lénie a écrit:

Loufiction a écrit:

Lénie a écrit:

Et Oscar, comment rêvait-elle de ton cher Fersen ? Réponse dans le prochain chapitre  

Euuuuuh ... jsuis pas sûre de vouloir lire ce chapitre moi d'un coup ...

 Décidément, Fersen est d'une popularité incroyable ...
Ne t'inquiète pas, je ne vais pas parler que de lui

je risque de devenir malade au prochain chapitre