Tu m'étonnes que les lorrains soient très attachés à l'Empereur: ils savent ce qu'il a fait, eux (les régions où il est le plus impopulaire sont soit les vieux fiefs royalistes, soit les régions qui n'ont connu aucune invasion ...)!..

En attendant un autre chapitre est disponible ...

Merci Aurore !
La principale différence entre Napoléon et les Bourbons, c'est qu'il a été élu par le peuple et qu'il a reçu toute sa vie une très forte adhésion populaire, ce qui a légitimé son trône (mais certaines très grandes figures de l'Histoire ne lui ont pas pardonné ça: je pense en particulier à Simon Bolivar); mais pour autant c'était certainement une folie que de prétendre s'unir avec les monarchies, ce qu'il a beaucoup trop fait...

Cela dit, sans cette ressemblance de forme avec l'Ancien Régime, la Révolution aurait-elle survécu (je parle bien de ses principes)? J'en doute beaucoup et c'est aussi en cela que j'admire Napoléon (mais il a aussi fait des fautes graves, je vais y venir)...

Je ne laisse pas toujours de coms, mais je continue à te lire avec bcp d'intérêt Sudena

Divergence d'opinions entre les deux amis...

Survivre ou revivre ?

Je suis contente qu'Oscar ait repris le dessus. pas toujours évident après de tels combats et de tels massacres. Cela laisse des images qui peuplent les nuits sans fin.

Oui, je suis étonnée qu'on puisse louer Fouché Il change de chemise selon le vent...

Avec cet échange de lettres, on alterne la narration avec le genre épistolaire. J'aime bien ces multiples entrées qui multiplient les points de vue.

Sinon sur le contenu, je suis frappée par l'amitié qui va au-delà des divergences d'opinion. Et bien sûr, je suis contente que Lolotte ait appris à dompter les fantômes d'Eylau.

Et un autre chapitre ! Il arrive peut-être un peu vite mais il fallait respecter la chronologie historique...

Elle est pour ainsi dire finie Aurore, rassure-toi: plus qu'un traité à signer et nos amis reviendrons en France... pour le moment ...

Merci de tes coms en tout cas !..

Ah! J'oubliais de mettre des musiques :ttzc41: ...

Voici l'illustration "pincipale" (ou réaliste):




Et voici la "symbolique":

Après un échange de lettres entre André et Bernard (qui nous ont permis d'avoir un différent point de vue sur les événements et sur ce qui passe par la tête de nos heros à l'égard de cette guerre), nous retrouvons Oscar, André et Alain qui sont aux prises avec une autre bataille...
Enfin Oscar réussit à chasser la peur et les cauchemars qui l'ont tourmentée depuis Eylau...
Comme d'habitude, tu as fait un bon travail, Sudena

Friedland

Une bataille décisive malgré des effectifs bien au-dessous des ennemis !!
Une organisation très efficace et bien pensée...
Une tactique de mystification qui fonctionne et permet de tenir plus longtemps, pour bénéficier de l'aide providentielle des troupes de secours...
Et Oscar qui vaint ses peurs et les affronte.

Je suis franchement épatée par ton récit assez technique du combat

Merci pour vos coms ! Il est vrai que Friedland est un chef d'oeuvre tactique et stratégique digne d'Austerlitz et que j'ai pris beaucoup de plaisir à en faire un "anti-Eylau" pour Oscar (je ne l'avais pas forcément prévu mais l'opportunité s'est présentée) ...

En attendant un autre chapitre disponible !..

Victoire et mélancolie se mêlent en ce jour.
L'euphorie d'Alain est grisante, les larmes d'André dissimulent un je ne sais quoi.
Selon tout apparence, cela à voir avec Lannes ???

Comme à chaque fois, tu sais ménager le suspens...

Merci de commenter toujours aussi fidèlement ...

Bientôt vous saurez le secret qui ronge (ou plutôt qui tient) André: ça dépendra du temps que je déciderai de consacrer à l'affaire espagnole...

Aurore: sache que l'espoir était très grand d'une paix durable après Tilsit: certains historiens n'hésitent pas à dire que ce fut là l'apogée de l'Empire...

P.S: les phrases de Napoléon voire de Lannes sont pour la plupart historiques, d'où le côté pompeux que je vous prie d'excuser...

Et un autre chapitre, plus court et plus léger: profitez-en...

ça fait du bien cette pause dans les combats qui permet aux amis de se retrouver.
Les langues commencent à se délier mais toujours rien sur le secret d'André.
Je te lis comme je lirais un livre d'histoire et un roman d'aventure, tu manies si bien les deux..

Eh oui Aurore: la paix aura duré finalement à peu près un an (un peu plus, vous le verrez, pour nos amis) mais nous en arrivons effectivement au moment où l'Empire a vacillé: Erfurt et le guêpier espagnol... Mais Napoléon reste Napoléon, n'oublie pas ...

Merci pour vos commentaires: ils me font du bien ...

Un autre chapitre !..

Non, pas d'André: de Napoléon (le fils de Louis et d'Hortense)...

Quelques jours plus tard les cinq amis étaient invités aux Tuilleries. Leur dernière conversation avait malgré elle fait douter Oscar: que penser vraiment de cet homme, leur Empereur, si populaire mais en même temps si conquérant?.. Fossoyeur de la liberté et qui tentait de s’allier aux monarchies d’Europe mais en même temps défenseur âpre de l’égalité et habité étrangement par une raison qui le dépassait lui-même et qui guidait chacune de ses actions: la raison d’Etat. Pendant l’année qui s’était écoulée elle l’avait vu changer et avait également constaté les changements dans son entourage: il était de plus en plus dur, aucune femme ne devait lui résister _aucun homme non-plus, elle devait se l’avouer: différemment mais de façon étrangement semblable l’Empereur considérait de la même façon (très négative) les hommes et les femmes_, et nul n’osait plus lui parler directement… Sur ce dernier point elle éprouvait une admiration grandissante pour le maréchal Lannes: lui seul se disputait parfois avec Napoléon, le tutoyait et osait le contredire en public… Joséphine avait l’air de plus en plus déprimée mais elle haussait toujours la tête avec fierté: Oscar savait ce qu’elle ressentait, la peur qu’elle éprouvait… elle ne pouvait pas s’empêcher de la trouver pitoyable mais il lui était impossible d’éprouver pour elle la moindre compassion, d’autant qu’elle surprenait assez souvent son illustre mari à baisser la tête et à s’abandonner quelques instants: il avait réussi à faire venir Marie en France mais il avait sacrifié leurs aspirations à la raison d’Etat: pas de Pologne indépendante et cela le rongeait et le faisait culpabiliser, « comme André le ferait avec moi… » pensa-t-elle. La mort de son neveu et héritier avait renforcé sa froideur et Oscar se demandait s’il ne voulait pas en fait s’étourdir de tous les malheurs qui l’assaillaient, quitte à sacrifier tous les obstacles sur l’autel de la raison d’Etat…


Ce passage montre bien tous les changements intervenus, malgré tout Oscar cherche à retrouver celui qu'elle a connu, en mettant en évidence le fait qu'il ait perdu son neveu. C'est évident que certaines personnes réagissent différemment.

Avec la dernière phrase c'est comme si l'humanité revenait en Napolèon. Pour un homme fier, il ne doit pas être façile d'avouer ses doutes.

Un noiveau chapitre: encore sans combat mais ne vous inquiétez pas: ça va vite revenir...

Tilsit

Moment de doutes pour certains tant la tension règne en Europe... Et des années de combats avec d'innombrables victimes qui jonchent leurs mémoires...
Il est clair que l'anglais a toujours été l'ennemi numéro du français lol
Et enfin, cette délivrance devant tant d'incertitudes et de crainte que tout ne soit pas terminé...
Très beau chapitre

Erfurt : la fin des illusions

Au fait, je n'ai pas bien compris l'échange entre André et Lannes... un non-dit...

Talleyrand trahir ?? jamais de la vie Je rigole bien sur. Des fourbes dans le gouvernement. Je ne fais pas de politique mais il y en a toujours eu et il y en aura toujours.
La paix n'est pas toujours profitable pour tout le monde. Certains gagnent en conspirant et en mettant les forces en présence de manière indirecte.

Merci Triste Fée (vous êtes de plus en plus rares à me laisser des coms: ça me fait bigrement plaisir de les lire ...): dans deux jours je commence la guerre d'Espagne... Je réserve son jugement "historique" à Talleyrand mais pas tout de suite (vérité oblige...).

Vous verrez aussi bientôt le secret d'André (qui n'est pas gravissime mais assez dans le coeur de ce personnage selon moi [pour vous donner un indice: un tel secret n'aurait qu'assez peu ému Oscar])... et bien évidemment Lannes y aura un rôle (d'ailleurs une question qui me titille: trouvez-vous que ce personnage ait assez de place?.. DE GRÂCE REPONDEZ-Y SINCEREMENT: vous savez que j'écris les chapitres sans plan préalable et sans brouillon...)

Bonsoir Sudéna,
j'ai commencé ta fic et pour tes descriptions des batailles napoléonniennes ! C'est trés original tout en était documenté.
Tu as une écriture trés dense qui mérite qu'on l'a savoure et je prendrais mon temps pour te faire mes coms !
Je ne sais pas encore ce qui ronge André, tout cela a l'air bien mystérieux.
C'est rare aussi de mettre en scène des dialogue avec Napoléon et d'autres personnages historiques !
bon je retourne à ma lecture,

Après les atrocités de la guerre Oscar et André font retour en France, mais la paix ne va durer longtemps...
Une autre conflit se profile à l'horizon...la guerre avec l'Espagne
En plus, l'Autriche se rearme...
La situation c'est grave...(qu'est qu'il y a dans la tête de Talleyrand? )
Décidément, il n'y a pas de tranquillité, pour la France...

Merci pour vos commentaires qui m'encouragent !..

Un autre chap disponible ...

Sudena, ta fic est toujours autant passionnante à lire, rassures-toi... Mais je pense que beaucoup ont des fics en retard (il y en a tellement), ou sont en exams.
Je passe un peu moins ces derniers temps mais je fais tout mon possible pour ne pas perdre le fil, surtout pas le tien...

Je vais d'ailleurs de cce pas lire la suite...
Oui, la manière dont tu as dressé le personnage de Lannes pose mystère et questions... Mais je pense que tu vas nous dévoiler tout ça au fur et à mesure C'est qui fait tout le charme d'une fic...