Wagram: sortir d'une piège...

Malgré la situation géographique périlleuse, voire suicidaire, l'armée impériale l'emporte. Tout un stratège ce Napoléon !

Une narration de cette bataille bien ficelée, Sudena (ça ne doit pas toujours être évident d'inclure ces mouvements, ces stratégies militaires dans un récit sans que ça devienne chargé. Pourtant, tu réussis cet exploit ! Bravo !).

Enfin (après quinze ans !!!), André livre son secret à Oscar. Tout comme Rudyjak, je ne comprends pas pourquoi il a attendu si longtemps avant de se confier. Ce n'est quand même pas comme s'il avait commis une ignominie en voulant tenir cette promesse. Néanmoins, Oscar ne semble pas offusquée par cela.

Bon, que traficote Bernadotte maintenant ? Si je me souviens bien de ce qu'est devenu le personnage par la suite, je ne me fierai pas trop sur lui non plus...

Merci les amies !..

Pour vous répondre, Zalzal et Rudyjak, je pense que le fait qu'André ne confie pas son secret plus tôt à Oscar tient à deux raisons: la première est qu'André a enfin quelque-chose qui lui appartient qu'il veut le conserver un peu pour lui tout seul (c'est si rare...); la deuxième, qui vient un peu en droite ligne, est que les sentiments qu'ils avaient entre eux (André et Saint-Just), je l'ai montré dans "Fleuve Ecarlate" et ai essayé de le développer un peu ici, sont au final assez ambigüs et peuvent par certains côtés frôler l'attachement amoureux... J'espère n'être pas trop gros ...

Néanmoins une chose: la bataille est très loin d'être finie! Elle n'a même, en terme d'engagement des hommes, qu'à-peine commencé...

Allez: comme je suis quelqu'un de très cruel , je viens d'inclure un chapitre extrèmement court que je n'avais pas prévu et qui à bien des égards vous parrître redondant ... Je m'en explique par la simple nécessité de vous présenter toutes les cartes avant de jouer: sinon je risquerais de vous perdre dans cet immense champ de bataille ce qui aurait pour effet légitime de vous énerver (Zalza, tu me comprendras je crois ...).

Bonne lecture donc, ou devrais-je dire:moins mauvaise lecture possible (si vous voulez des précisions demandez-moi...)

Mais ce n'est pas du tout cruel que de préparer le terrain, d'expliquer le plan de bataille (je te comprends très bien d'avoir voulu inclure ce chapitre. Il n'est pas redondant, rassure-toi. Mais comme tu l'as mentionné, il est sans doute nécessaire d'éclaircir quelque peu certaines données étant donné la complexité de cette bataille).

Donc, choix judicieux que tu as fait là, mon cher !

Tu nous fais languir quant à ce satané Bernadotte (et j'ajouterai, comme tu me l'as déjà écrit, "languir dans le bon sens du terme ) !!!

Sudena a écrit:

Citation :

Mais les sombres prédictions d’Oscar se réalisèrent plus vite qu’elle-même l’aurait songé, de façon particulièrement grave et retentissante…

Allez, retourne taper la suite maintenant ou je vais devoir retourner à mes livres d'histoire pour savoir ce que ce personnage a fait à Wagram !

Patiente un peu Zalzal (et merci pour on com qui m'enlève une sacrée dose de terreur...): la suite est prévue demain aprem (manière de laisser languir quelques autres...et de me la laisser paufiner ...) !

Oh, je peux patienter (venant de quelqu'un qui te torture avec des chapitres toujours obscurs, je ne peux pas trop me plaindre de ta rapidité d'exécution ).

Alors, laissons-les languir aussi...mais seulement un peu, d'accord ? Moi attends suite !

P.S. Ton chapitre était très bien et tout à fait compréhensible même pour une blonde comme moi. Alors, ouste la dose de terreur !

Et voilà le chapitre promis !..

Wagram : stratégies

Il faut savoir rusé avec un tel stratège et Napoléon laisse une chance à Bernadotte de se rattraper...
J'espère que le fait que celui-ci ait une fois de plus échoué n'ait pas laissé de trop graves conséquences...

Wagram : la bataille

Quelle boucherie ! Même si les effectifs étaient énormes, les pertes ont dues être élevées quand même... Ce sont des hommes et non des sacrifiés...
Le principal (entre autres) est qu'ils aient remporté la victoire et qu'André ait pu honorer ses promesses...

Wagram: la bataille

Une belle victoire, mais à quel prix ? 37 000 morts du côté français et près de 40 000 Autrichiens... Un vrai carnage comme le dit si bien Oscar en contemplant le champ de bataille. Néanmoins, cela aura permis à Napoléon de se débarrasser de l'épine que représentait Bernadotte et, par le fait même, d'honorer les promesses faites aux disparus et à Bernard.

J'aime comment se termine ce chapitre:
Sudena a écrit:

Citation :

Alain posa une main bienveillante sur l'épaule de son frère et échangea un sourire ému avec l'Empereur: le prix de la peur et du coeur les atteignaient tous les deux mais ils ne purent retenir leurs propres larmes lorsqu'André murmura "Jean..." et qu'Oscar y répondit par un sanglot..

Une conclusion qui montre toute l'ambiguïté de cette victoire...

Merci les amies ... J'ai encore une conclusion à mettre à cette fic, mais j'espère que je ne vous ai pas trop déçues en ne tuant pas nos héros (je me réserve pour ma prochaine fic, dans la foulée) ...

Pas du tout déçue Sudena, je te rassure Ça m'impressionne déjà ce flot d'informations dont regorge ton récit.

Je salue ton travail de moine (ou ta formidable mémoire) sur ce point ! Alors pas besoin de tuer nos deux héros pour me contenter

Bataille gagnée...mais combien de soldats sont morts!
Nos héros ont survécus...pour le moment...
Enfin Napoléon s'est débarassé de Bernadotte...

Epilogue écrit !..


Maintenant une question: me suivriez-vous pour une suite à cette fic?..




Et par-rapport aux questions je répondrai à toutes celles que vous me poserez (tant sur les sources, l'écriture ou l'appréciation des personnages et des batailles)...

Epilogue

Enfin la paix... pour le moment...
Napoléon est prêt à légitimer son pouvoir en s'associant aux anciens rois de FRance...
On comprend que les monarques n'avaient pas toujours les choix d'unions matrimoniales pour assurer la paix...

Très belle fic, Sudena, bien écrite, sur un sujet certes différent de celles lues ici en général. Et tu as su m'intéresser (et je pense ne pas être la seule) à ce sujet... Beaucoup de précisions dans les techniques e't la politique...

Merci les filles mais...

Sudena a écrit:

Maintenant une question: me suivriez-vous pour une suite à cette fic?..

De grâce répondez à cette question ...

Épilogue: le traité de Viennes

Triste Fée résume très bien ce que j'aurais pu écrire, à savoir que cette fic abordait un nouveau sujet (et pas un sujet des plus faciles à traiter) qui nous a vivement intéressé(e)s.

Il est ironique que Napoléon, de par son mariage avec Marie-Louise d'Autriche, soit devenu le neveu de Louis XVI et que cela inquiète nos amis républicains.

Maintenant quant à une suite, cela pourrait s'avérer intéressant. Il y a encore beaucoup de matière à couvrir, surtout si tu tournes autour de Napoléon comme tu l'as fait ici: campagnes de Russie et d'Allemagne, campagne de France, etc. Donc, ce n'est pas le contenu qui manque. Vas-tu aborder la suite de la même façon (c'est-à-dire une narration des différents combats, entrecoupée de correspondances) ou tu projettes de l'écrire sous un autre angle ?

Enfin la paix...mais c'est une paix un peu précaire, je crains
Sûrement c'est un comble que, pour le bien de la France, il faut que Napoléon soit apparenté à Louis XVI...
De toute façon, pour le moment la guerre est terminée et Oscar, André et Alain peuvent rentrer en France
C'est une belle surprise, celle de Napoléon à ses amis...Ils sont très heureux et emus de revoir Bernard et Rosalie...

Pour repondre à ta question...OUI,je te suivrais! Tu sais que j'adore tes écrits
Je lirais avec plaisir une suite de cette fic, tu mêles de façon superbe le récit historique avec l'histoire d'Oscar et André (même si je dois avouer d'être très très très ignorante pour ce qui concerne la periode napoléonienne )
Bravo, Sudena et à bientôt...

Pour te répondre Zalzal: un peu les deux... Je pense que je réintègrerai de la correspondance et les récits des combats et des stratégies seront également présents (j'ai également prévu deux trois surprises par ci par là... ) mais ce sera sous une forme un peu particulière (et je m'inspirerai certainement plus de musiques [j'espère que ça ne vous dérange pas: c'est un souçi d'honnêteté principalement])...

Merci de vos encouragements et de vos commentaires: j'essaierai prochainement d'écrire un prologue qui vous mettra dans le bain ...

J’ai enfin pris le temps de lire La Poudre au coeur et je m’en félicite. Je ne regrette qu’une chose : ne pas avoir lu cette fiction au fur et à mesure, ce qui m’aurait donné l’occasion de la commenter plus en détail.

Je te retranscris pêle-mêle toutes les réflexions qui me sont venues au cours de ma lecture. Je suis désolée pour le manque de cohérence de l’ensemble mais il a au moins le mérite de la spontanéité.

Je ne sais trop s’il s’agit d’Histoire dans l’histoire ou d’une histoire dans l’Histoire, mais j’ai beaucoup aimé l’intime intrication des deux entre lesquelles tu as su gardé un équilibre pourtant difficile à trouver.

Ce qui m’a sauté au yeux dès l’abord, c’est ta connaissance détaillée et époustouflante de la période, et des batailles !, napoléoniennes

J’ai aimé le contraste entre les passages des combats, reflétant rythme et violence, et les période calmes, de gaîté, d’amitié, de tendresse.

J’ai aimé retrouver Alain, Oscar et André, soudés par leur amour et leur amitié, même si je les ai parfois jugé un peu sanguinaires. Mais je suppose que la guerre fait cet effet-là.
Le fort groupe amical Alain, André, Oscar, Bernard, Rosalie sert en quelque sorte de charpente à l’ensemble, avec en filigrane la belle figure de Jean.

Le fil rouge du secret d’André marque quasiment toute la fiction et souligne, s’il en était besoin, l’indéfectible loyauté de l’homme, à ses amis comme à ses idées. Son serment sous l’échafaud est impressionnant. Il m’a rappelé l’homme à l’œillet rouge.

J’ai apprécié le clin d’œil du retour de Girodelle, fidèle à lui-même et à son amour pour Oscar, sympathique dans son sens de l’honneur malgré ses prises de position politiques. Celles-ci sont d’ailleurs, comme le souligne Oscar, très logiques et cohérentes avec le personnage, ses croyances et son vécu.

Tu montres une vision impressionnante des horreurs de la guerre et des batailles : la boucherie d’Eylau, l’utilisation des enfants et des femmes à Saragosse. Tes scènes de bataille sont cauchemardesques. On ne peut s’empêcher de les voir, de les entendre et elles nous poursuivent de leurs fureurs.

Le va-et-vient entre la France et le front, grâce aux périodes de trêves et, surtout, grâce aux lettres que s’envoient André et Bernard, permet à ton lecteur une vision plus large et plus complète des enjeux et de la situation.

J’ai découvert un portrait intéressant de l’empereur, plus accessible, simple et sensible dans ta vision que dans celle que j’ai de lui. Tu en fais un homme fort qui focalise l’attention, mais aussi un être humain avec des faiblesses.

Tes opinions sur les généraux me paraissent très tranchées. Je n’y connais rien, je suis donc incapable de les critiquer. Mais tu nous décris un Jean Lannes fort sympathique, que j'ai envie de connaître davantage.

Comme on trouve dans tous les romans anglais de l’époque la mention de "l’ogre napoléonien", j’ai apprécié ta mention, aussi obligatoire côté français, de la "perfide Albion" et tous les qualificatifs dont tu la couvres. (Soyons honnête, je ne suis pas très anglophile, mes ancêtres se sont peut-être trop souvent battus contre l’Anglais.)

J’ai savouré la superbe tirade de Bernard à l’empereur. J’ai un moment cru qu’il allait y laisser la peau. Mais non. Là encore, ton Napoléon m’a surprise. Le vrai aurait-il été réellement aussi indulgent après une tirade si virulente et accusatrice ?
J’ai un peu la même remarque à propos de la conduite d’André quand le maréchal Lannes est blessé.

Talleyrand. Bien sûr, je connais les tournants qu’ont pris les opinions et la carrière de ce monsieur, ainsi que la fameuse expression « de la merde dans un bas de soie ». Guère plus. Et ta fiction me donne envie de lire davantage sur lui et de me faire ma propre opinion.
Ce n’est pas le moindre mérite de La Poudre aux yeux que de donner ainsi envie d’approfondir ses connaissances sur une époque et des personnages historiques.

Tu es cruel avec Joséphine. Ce n’est pas que je l’apprécie outre mesure mais enfin, Napoléon a un peu eu ce qu’il méritait. Je veux dire que la réputation de la belle créole était faite bien avant qu’il l’épouse. Il aurait dû savoir à quoi s’attendre. Je sais, il était fou amoureux mais, à mes yeux, ce mariage fait partie des plus grandes erreurs de sa vie.

La mort de Lannes est très émouvante, avec la profonde certitude d’être damné qu’il affiche et son puissant appel à la vie, à la paix pour ceux qui restent. Je ne sais ce que fut réellement sa mort mais j’aime infiniment celle que tu lui offres.

En moyenne, tu poses une vision décidée, et peu nuancée, de l’histoire de cette époque. Cela ne me gêne pas puisqu’il s’agit du cadre d’une fiction. Au contraire, cela lui donne une coloration, une vérité marquante. Le parti pris donne de la vie aux personnages, en nous faisant partager leurs passions et leur opinions, en nous faisant vivre l’histoire telle qu’ils l’ont vécue et ressentie. C’est ce parti pris qui, je pense, donne un relief saisissant à tes personnages. Ils sont tout sauf tièdes et on les en apprécie d’autant.
L’Histoire, dans ta fiction, n’est pas un cadre, elle est un personnage central. Quand on la vit, on est forcément partial, et on ne peut avoir une vue d’ensemble. C’est, je trouve, l’écueil de trop de romans historiques, que de se tenir à l’écart des passions partisanes. Mais ce sont elles qui font l’Histoire.

Pour terminer je citerai une phrase qui m’a marquée et que tu places dans la bouche de Lannes. Elle me paraît bien résumer tes convictions et j’y adhère totalement.
« Saint-Just disait que le bonheur était une idée nouvelle en Europe : ne l’imposez pas, laissez-la mûrir. »

Je suis désolée pour ce commentaire bien trop sommaire par rapport à la richesse de ta fiction. Si j'ai bien compris, Le Sang de l'Honneur est la suite de La Poudre aux yeux. Je sens qu'un de ces jours, je m'y plongerai avec délices.